YS ENCHAÎNE AVEC UN NUL

YS ENCHAÎNE AVEC UN NUL

Anthony Sauthier et YS ont enchaîné un deuxième match de préparation en trois jours. Samedi à Fully, ils ont été contraints au nul par la réserve du FC Sion (2-2).

Tout n’a pas été simple mais Yverdon Sport a su réagir. Mené 2-0, les joueurs de Marco Schällibaum sont revenus à 2-2 lors pour ce deuxième match de préparation. Sur le synthétique de Fully, ce sont des réussites de Brian Beyer et Saliou Thioune qui ont permis à YS de recoller au score.

Dans cette partie, les Yverdonnois se sont montrés les plus dangereux, sans toutefois réussir à prendre l’avantage. Jessé Hautier a vu son penalty être arrêté par le portier du FC Sion alors que le score était de 0-0.  Un peu contre le cours du jeu, mais après une phase intéressante, ce sont finalement les Sédunois qui ont pris les devants. 1-0 à la pause.

Retour au jeu de Ninte

Un, puis deux à zéro sur penalty en deuxième période, avant que les joueurs d’YS ne reviennent au score de manière méritée. Les velléités offensives sont régulièrement venues des pieds de Marculino Ninte, de retour au jeu 8 mois après sa blessure.

Il reste un match de préparation, ce mardi contre Bulle (19h, terrain annexe du Stade municipal), avant la reprise du championnat.

#AllezYS

UNE VICTOIRE POUR COMMENCER L’ANNÉE

UNE VICTOIRE POUR COMMENCER L’ANNÉE

William Le Pogam et YS ont pris au sérieux leur première sortie de l’année. Contre le FC Bavois (Promotion League), ils se sont imposés 7-2 sur le terrain synthétique de Champagne.

Yverdon Sport et le FC Bavois n’en étaient certes pas au même stade de leur préparation. Si les hommes de Marco Schällibaum reprennent le championnat dans dix jours du côté de Bellinzone, et compte déjà deux semaines et demie de préparation dans les jambes, ceux de Bekim Uka (FCB) ont repris le chemin de l’entraînement il y a une grosse semaine seulement. Un état de forme et une différence technique et tactique intrinsèque qui s’est toutefois fait ressentir sur le synthétique de Champagne, jeudi soir : YS s’est facilement imposé 7-2.

Appliqués, les Yverdonnois ont attendu vingt minutes avant d’ouvrir la marque. A vingt mètres des buts Mauro Rodrigues s’est fait l’auteur d’un joli dribble avant d’envoyer une frappe enroulée millimétrée du droit dans le petit filet adverse. Avant la pause, Brian Beyer, Koro Koné et William Le Pogam ont également inscrit un but, tandis que Bavois a réduit la marque.

YS voulait jouer

Ce duel comptait également sa dimension symbolique. Les récentes chutes de neige ont contraint les deux équipes à renvoyer une première fois le match mardi soir. Il a été repoussé de deux jours, laps de temps nécessaire au staff d’Yverdon Sport pour déblayer le terrain. Sans discontinuer, joueurs, employés et proches du club se sont démenés pour le rendre praticable.

Si le terrain était encore un peu glissant, il n’a pas empêché les deux équipes de se livrer un premier test intéressant. L’entraîneur Marco Schällibaum en a aussi profité pour aligner deux formations différentes à chaque période. Seuls William Le Pogam et Sead Hajrovic ont disputé un peu plus de soixante minutes.

Doublé du capitaine Le Pogam

Plus rapides, plus affûtés, les joueurs d’YS ont sans surprise continué leur marche en avant après la pause. Saliou Thioune, Lirik Vishi et William Le Pogam ont inscrit les trois derniers buts pour porter le score à 7-2. Le capitaine, toujours très à l’aise techniquement, a éliminé deux joueurs dans la surface adverse avant d’enrouler du droit. Il s’est ainsi offert son premier doublé avec son club.

Demain (samedi), Yverdon Sport se déplace en Valais pour y affronter le FC Sion. Coup d’envoi à 14h30.

#AllezYS

MARCO SCHÄLLIBAUM ET LE MÉTIER D’ENTRAÎNEUR

MARCO SCHÄLLIBAUM ET LE MÉTIER D’ENTRAÎNEUR

Yverdon Sport lance sa nouvelle rubrique « Les prolongations » ! Tous les jeudis dans notre newsletter, découvrez le commentaire d’un acteur du club sur un sujet imposé. Pour cette première et en libre accès, notre entraîneur Marco Schällibaum s’exprime… sur le métier d’entraîneur !

« Faut-il être un peu fou pour exercer le métier d’entraîneur ? Je ne pense pas, honnêtement. Maintenant, peut-être que certaines prédispositions sont requises. Premièrement, il faut être passionné. Les émotions sont si fortes dans le football ; parfois positivement, parfois négativement. Alors oui, je me sens privilégier de faire ce métier, de me lever tous les jours pour le même sport depuis 40 ans. Oui, je me sens privilégier de ne pas avoir deux journées dans la semaine qui se ressemblent. Mais il est important d’avoir une vision claire, de savoir où l’on va, d’avoir une personnalité capable de gérer un vestiaire mais aussi de trouver cette énergie pour affronter certaines situations.

Plus jeune, j’ai tout d’abord effectué mon apprentissage comme dessinateur. En parallèle du football, à mes débuts, j’ai fait deux ans d’école de commerce « au cas où », afin d’avoir un pied-à-terre. Aurais-je pu exercer un autre métier ? Difficile à dire. Est-ce que j’en aurais eu les capacités et les connaissances ? Je ne sais pas. C’est le chemin du football que j’ai suivi, qui m’a été tracé, peut-être par une voie éthérée. L’important est que je sois encore sur ce « circuit », qui n’est pas si facile à intégrer.

Être entraîneur, c’est l’opportunité de vivre des moments magiques, des moments inexplicables pour celui qui ne les a pas vécus. Aller chercher les émotions, atteindre des objectifs ensemble, c’est challengeant, non ? Lors des phases un peu plus compliquées, tu dois être capable de te relever, de réagir. Il faut être transparent et ouvert avec tes joueurs ; ne pas faire le beau parleur pour avoir la confiance de ton groupe.

En tant qu’ancien football professionnel, j’ai peut-être rejoint ce « circuit » par la force des choses. Mais j’ai aussi appris que le nom n’était pas toujours un avantage, qu’il fallait sans cesse faire ses preuves, un peu comme dans toutes les branches de la vie. Certains anciens joueurs professionnels n’ont pas forcément réussi de l’autre côté de la barrière. Si ce vécu n’aide pas forcément à gérer un groupe, il peut aider à se forger une philosophie.

Si j’éprouve certains regrets ? Oui, mais ce sont ces mêmes regrets qui te permettent d’apprendre. Je me suis toujours battu pour mon équipe. Certains dirigeants ne l’ont pas toujours compris ainsi, mais ça fait partie du football. Peu importe la situation, tu dois garder ta personnalité et rester toi-même. Dans la difficulté, il est important de ne pas tout remuer. Te remettre en question, oui, mais rester fidèle à tes idées. Te faire aider, mais ne pas te faire influencer. Tu dois pouvoir te regarder le matin dans le miroir. Mourir avec des idées, avec tes idées. »

                                                                                                                      Marco Schällibaum



Cette première immersion au côté d’un membre actif de notre club (la seule visible sur notre site internet) s’inscrit dans une nouvelle série, Les prolongations, disponible tous les jeudis matins sur notre newsletter. En un petit clic, abonnez-vous à notre actualité et venez à la découverte des coulisses d’Yverdon Sport !

UN MATCH INTERNE POUR CONCLURE LA SEMAINE

UN MATCH INTERNE POUR CONCLURE LA SEMAINE

La deuxième semaine de la préparation d’Yverdon Sport s’est terminée ce vendredi à Champagne. Les hommes de Marco Schällibaum ont vécu une confrontation interne (score final 2-1).

Ce sont les coéquipiers de William Le Pogam qui ont crié victoire en ce vendredi après-midi. Sur le synthétique de Champagne, centre d’entraînement d’YS en ce début de préparation, les deux équipes se sont livré un duel haletant et engagé. Un format de 3×30 minutes qui a finalement souri à la formation du capitaine. Mauro Rodrigues et Brian Beyer, sur penalty, ont inscrit les deux réussites de leur équipe. Johan Kury avait pourtant égalisé, quelques minutes avant le but victorieux.

Cette confrontation a été prises au sérieux par les joueurs d’YS, affichant une attitude sérieuse tout au long de ce duel. Marco Schällibaum a notamment pu faire évoluer Breston Malula au milieu du terrain dans un premier temps, une position dans laquelle le longiligne joueur de 22 ans se montre également très à l’aise.

L’entraîneur d’YS a ensuite donné congé à ses joueurs ce week-end, après deux premières semaines d’entraînement très intensives. Le premier match de préparation se tiendra mardi prochain, à Champagne, contre le FC Bavois (19h30).


© : Flashpress
#AllezYS

MAEVA MUINO : « LE GROUPE COMPTE BEAUCOUP SUR CETTE PRÉPARATION ! »

MAEVA MUINO : « LE GROUPE COMPTE BEAUCOUP SUR CETTE PRÉPARATION ! »

YS Féminin a repris cette semaine le chemin des entraînements. Maeva Muino (milieu de terrain, 20 ans) et les Yverdonnoises comptent beaucoup sur cette préparation. Une charge physique importante qui doit leur permettre de sauver leur place en Axa Women’s Super League (AWSL). 

YS : Maeva Muino, tout d’abord comment s’est passé cette reprise ?

MM : Dans l’ensemble très bien ! Les circonstances sont un peu particulières ; nous n’avons pas toujours accès aux terrains du Stade municipal à cette période de l’année. Mais nous avons su nous adapter, en s’entraînant parfois en salle, parfois sur les terrains synthétiques des Rives du lac. Mardi, le staff nous a mis à l’épreuve du Yo-Yo test. Mercredi, il y avait davantage de jeux avec le ballon. Des phases de conservation, de technique, puis des petits matchs.

YS : Quel a été le message à l’heure d’aborder ce second tour ?

MM : Le staff souhaite mettre l’accent sur l’aspect physique. En analysant bien le premier tour, il est vrai que nous avions de la peine à tenir les nonante minutes, et nous concédions beaucoup de buts après la pause. La charge de travail sera importante durant cette préparation hivernale : elle doit nous permettre de revenir avec une meilleure condition, avec davantage d’aptitudes. Nous connaissons les principes de jeu. Mais avec une bonne préparation physique, nous avons bon espoir de nous sauver, et allons tout tenter pour le faire avant même les barrages. D’autant plus que le staff peut désormais compter sur un préparateur physique, Loïc Besançon, que je connais bien.

Nouvelle année, nouveaux objectifs ; le groupe vit bien, et il peut compter sur l’arrivée de nouvelles joueuses qui, je trouve, ont bien su s’intégrer.

MAeva muino

YS : Mentalement, le premier tour n’a pas été facile à vivre, avec un seul point acquis. Quelle est ta lecture de cette première partie de saison ?

MM : C’était un premier tour insuffisant. D’un point de vue personnel, il a été difficile et éprouvant. Nouvelle année, nouveaux objectifs : je sens que le groupe qui a repris cette semaine vit bien. Il a eu l’apport de nouvelles joueuses qui, je trouve, ont bien su s’intégrer depuis leur arrivée. On sait ce que l’on a traversé l’année dernière. Maintenant, on sait aussi où on veut aller.

Maeva Muino croit en les chances de maintien de son équipe !

YS : Un groupe motivé et qui partage un objectif commun : le maintien en AWSL.

MM : C’est ça. Le groupe compte beaucoup sur cette préparation pour revenir fort au deuxième tour. J’ai le sentiment que le staff a une bonne vision et gestion de cette reprise, il se montre très investi.

YS : De ton côté, tu as dû composer avec quelques soucis de santé l’année dernière. Désormais, comment te sens-tu ?

MM : Je n’étais en effet pas prête à 100% lors de mon retour à Yverdon l’été dernier. Je n’ai pas vraiment pu enchaîner les matchs. Mais je me sens bien mieux qu’au mois de juillet. Cet hiver, nous avons reçu un plan d’entraînement détaillé, que j’ai suivi assidument. Je suis jusqu’à présent contente de ma préparation, je me sens bien. Je vais tout faire pour revenir à mon meilleur niveau, et plus encore.

#AllezYSF