Match-après-match: Münsingen, le choc des extrêmes

Match-après-match: Münsingen, le choc des extrêmes

Yverdon Sport entame une période capitale. Dimanche, les Verts affronteront FC Münsingen en terres bernoises. La première des cinq rencontre qu’ils disputeront lors des deux prochaines semaines. Axel Danner, latéral d’YS, est l’invité de ce traditionnel « match-après-match » et se livre avant cette partie.

YS: L’équipe s’apprête à livrer deux semaines anglaises à la suite. Une période forcément délicate, même si la qualité de l’effectif peut permettre de faire la différence.

Axel Danner: Le calendrier a fait les choses ainsi. Deux semaine anglaises de rang, c’est assez inédit, et j’aurais préféré qu’elles interviennent de manière un peu plus espacées. Maintenant, comme vous l’avez dit, on a l’effectif pour, et c’est l’occasion de démontrer la qualité de celui-ci.

YS: Le premier obstacle de cette série est le FC Münsingen. Qu’attendre de cet adversaire qui pointe à la dernière place du classement ?

On risque de se frotter à des joueurs costauds, grands et dotés de bonnes qualités physiques. Un football bien différent de ce que l’on a connu jusqu’à présent, notamment face aux formations de M21. Ce ne sera pas un match facile, et je le pense vraiment. Ils ont le couteau entre les dents et risquent de jouer avec les tripes pour arracher au moins un point.

Axel Danner a été titularisé lors des cinq premières rencontres de ce début de saison.

YS: Avez-vous été mis en garde sur un aspect en particulier ?

Pas spécialement, même si nous avons évoquer l’état du terrain de cet adversaire. Mais il ne faut pas prendre le terrain comme une excuse: cela reste une surface de jeu. Nous devons respecter l’adversaire et nous donner à fond pour obtenir les trois points. Ce n’est pas l’adversaire qui décide du nombre de points et de la valeur de ceux-ci. A nous aussi de ne pas être rassasiés après notre début de championnat. Mais en tant que compétiteurs, ça ne doit pas arriver !

YS: Justement, en parlant de ce début de championnat. Il est forcément satisfaisant pour vous et pour l’équipe.

Oui, mais j’aurais préféré que vous me posiez la question après les trente rencontres. C’est à ce moment-là qu’on pourra tirer des conclusions. D’un point de vue personnel, j’ai envie de bien faire, de tout donner. En tant que latéral, aujourd’hui, on vous demande d’être impliqué autant offensivement que défensivement, donc on peut toujours mieux faire.

YS: Ce scénario, vous l’avez connu avec le SLO il y a deux ans, alors en Promotion League (les Lausannois ont fait la course en tête durant tout le championnat). Vous savez donc comment gérer ce genre de situation.

C’est vrai que cette expérience peut m’aider à garder les pieds sur terre, à continuer à travailler. Vous savez, j’étais conscient de ce qui m’attendait en signant ici. Je connaissais l’objectif, et c’est la raison qui ma poussé à m’engager à YS. L’objectif de monter en Challenge League, un monde professionnel, doit suffire à motiver tout le monde. Mais attention, les séries peuvent vite s’inverser: il suffit de quelques résultats négatifs pour que la machine s’enraye.

Axel Danner, ici face à Black Stars.

YS: D’un point de vue personnel, comment conciliez-vous le football et l’enseignement ?

Cette saison j’ai la chance d’enseigner à 60%. Nous partageons une classe en binôme avec ma collègue. Cet emploi du temps m’offre notamment des matinées de repos. J’aime mon travail, j’aime ce que je fais, et je m’investis. Alors si je peux être un bon footballeur et un bon enseignant en même temps…

Nous remercions Axel Danner pour sa participation. Dimanche, YS affrontera donc le FC Münsingen à l’extérieur (14h) puis se déplacera à Nyon, mercredi (19h30) avant de recevoir Brühl SG le samedi 3 octobre (17h30). Tous derrière YS !

© Photo : Flashpress/ Allenspach

#AllezYS

Match-après-match : Zürich II, la jeunesse face à l’expérience

Match-après-match : Zürich II, la jeunesse face à l’expérience

Les joueurs d’Yverdon Sport renouent avec la compétition ce samedi. Au Stade municipal, ils retrouveront les espoirs du FC Zürich (coup d’envoi : 17h30). Sébastien Le Neün, devenu papa il y a deux semaines, est l’invité de ce traditionnel match-après-match. 

YS : Tout d’abord félicitations pour cet heureux évènement. Décrivez-nous un peu cette sensation.

Merci beaucoup ! A vrai dire, et ce n’est pas un mythe, c’est un sentiment indescriptible. L’arrivée d’un enfant, ça procure une émotion particulière, un bonheur fou. On a l’habitude de porter des petits dans les bras, mais lorsqu’il s’agit du sien, c’est différent. Il s’agit d’une très belle expérience. Et puis on est encore dans l’apprentissage.  

YS : Un sentiment d’autant plus indescriptible que le bébé ne vous a pas facilité la tâche. 

C’est vrai qu’il nous a fait attendre. Au total, l’accouchement a duré 36 heures. C’est encore plus de bonheur de pouvoir le porter dans les bras après cela. 

YS : Après l’arrivée de cet heureux évènement, comment s’est passé votre retour au jeu ?

Etant donné que j’avais loupé deux entraînements, on s’était mis d’accord avec le coach pour que je fasse l’impasse sur le match de Carouge. Ensuite je suis revenu la semaine d’après avec le groupe, effectuant une rencontre avec la « deux » face à Echallens, durant laquelle j’ai évolué lors des nonante minutes. Puis j’ai été titulaire lors de la rencontre amicale face à Servette M21. Désormais, je suis à nouveau focalisé sur nos objectifs et sur la réalité du championnat. 

Sébastien Le Neün a porté le brassard pour son retour au jeu, samedi passé en amical face à Servette M21.

YS : La Challenge League, c’est quelque chose qui vous titille encore ?

Complètement. Lorsque je suis arrivé en Suisse, il y a sept ans, c’était uniquement à des fins professionnelles. Et puis, au fur et à mesure, je me suis pris au jeu. J’avais eu une proposition du Mont il y a quelques années pour évoluer à ce niveau, mais en tant que défenseur central numéro trois, voire quatre. Je cherche toujours une stabilité professionnelle, mais si en plus je peux goûter à cette catégorie de jeu…

YS : Ce serait un bel accomplissement. 

Surtout, ce seraient des souvenirs pour la vie. Si on peut vivre un bon souvenir ensemble, autant se donner les moyens d’y arriver. Mais nous en sommes encore loin. 

YS : A ce propos, quel est le discours de l’entraîneur Jean-Michel Aeby en ce début de championnat ?

Il sait hausser la voix quand il faut le faire, mais il sait aussi féliciter ses joueurs. C’est un homme humble, transparent et très carré dans ce qu’il fait. Il n’hésite pas à nous ramener sur terre, même si nous avons suffisamment d’expérience dans le groupe pour être conscient de cet aspect-là. Avec Amar (ndlr : Boumilat, entraîneur-assistant), il y a une belle complémentarité. Mais c’est à nous de ne pas partir dans la mauvaise direction. On ne souhaite pas revivre le scénario de l’année passée en fin de premier tour. Il suffit d’une défaite, d’un ou deux matches nuls pour enrayer la machine. A nous de faire en sorte que les autres ne sentent pas de faille dans notre collectif. 

Sébastien Le Neün à l’entraînement, aux côtés de Ridge Mobulu.

YS : Le championnat reprend ses droits ce week-end avec la venue de Zürich II. Habituellement, les secondes garnitures ont tendance à plutôt bien vous convenir. 

Oui, mais c’est aussi car nous prenons toujours ces matches très au sérieux. Il s’agit d’équipes qui aiment jouer au ballon, qui vont très vite dans les transitions, et qui sont très bonnes techniquement. A nous de rester très concentrés, car cela reste des jeunes talents. Et des jeunes talents peuvent faire la différence à tout moment. Peut-être que, inconsciemment, nous entrons un peu plus rapidement dans le match face à ce type d’adversaire. 

YS : Comment se porte le groupe avant cette rencontre ?

Dès lundi, et après un week-end de pause pour certains, toute l’équipe était de retour à l’entraînement. Seul Norman Peyretti souffre d’une tendinopathie et sera absent pendant une dizaine de jours. Le groupe est à nouveau en « mode championnat ». Samedi, on va tout faire pour aller chercher les trois points. 

Nous remercions Sébastien Le Neün pour cette interview et nous le félicitons, ainsi que sa femme, pour la venue de leur enfant. Nous profitons d’adresser ce même message à Muamer Zeneli, également devenu papa. Enfin, nous vous donnons rendez-vous, chers supporters/supportrices, ce samedi au Stade Municipal (17h30) !

© Photo : Flashpress/ Allenspach

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Match-après-match: Carouge, un choc au sommet

Match-après-match: Carouge, un choc au sommet

Vous en avez pris l’habitude, la parole est donnée à l’un des protagonistes d’YS avant la rencontre du week-end. Samedi, YS se frottera à Etoile Carouge (17h30) pour ce qui constitue déjà un choc en Promotion League. Jean-Michel Aeby, ancien entraîneur des Genevois, est l’invité de ce match-après-match.

YS: Jean-Michel Aeby, on imagine déjà que vous êtes satisfait du début de championnat de votre équipe, avec trois victoires en autant de parties.

JMA: Tout à fait ! Nous nous sommes fixés un objectif avant la saison. Réaliser une bonne entame de championnat était donc important pour aller dans la direction de cet objectif, d’autant plus avec deux rencontres à l’extérieur. Maintenant, nous ne voulons pas nous arrêter là. Nous avons fait le plein de confiance, mais celle-ci ne doit pas devenir négative.

YS: Justement, comment ne pas tomber dans l’euphorie après des débuts pareils?

JMA: A nous de ne pas nous contenter de ce qui a été fait. Les échéances à venir sont relevées, et il est nécessaire de toujours se remettre en question. Nous devons chercher continuellement à nous améliorer, jour après jour, et ce dans tous les secteurs de jeu.

YS: Et en tant qu’entraîneur, quel est le message que vous essayez de faire passer?

JMA: J’essaie d’amener un équilibre à travers ma communication, en rappelant que le football reste un sport collectif, et que chaque membre de l’effectif a un rôle à jouer. Il est important que l’intégralité du contingent atteigne sa meilleure forme. Mais pour cela, les joueurs doivent aussi gérer ce qui se passe en dehors des entraînements, ce que nous appelons le travail invisible, celui que les gens ne peuvent pas voir. Non, le football ce n’est pas uniquement taper dans un ballon, mais c’est aussi faire en sorte de bien taper dans celui-ci le jour-j. L’exigence du haut niveau passe par un gros travail individuel, notamment en ce qui concerne l’hygiène de vie et la récupération.

L’entraîneur Jean-Michel Aeby et le président Mario Di Pietrantonio sont satisfaits du début de saison de leur équipe.

YS: Comment faire passer ce message ?

JMA: Par un dialogue transparent. Je cherche à aligner la meilleure équipe possible par rapport à ce que je vois à l’entraînement et aux matches. Même ceux qui jouent moins progressent, et font de meilleures entrées, match après match.

YS: Samedi, YS affronte Etoile Carouge dans un match au sommet. Une équipe que vous connaissez bien pour l’avoir entraînée la saison passée encore.

JMA: Oui, et j’ai assez d’expérience pour faire la part des choses. J’ai entraîné la plupart des joueurs de l’effectif actuel. C’est une équipe d’expérience, qui propose un joli football, avec un beau mélange entre les jeunes et les anciens. Mais depuis quelques années, c’est aussi une formation portée vers l’offensive, qui marque beaucoup, et dont il va falloir se méfier. Mais ils se disent certainement la même chose pour nous.

YS: C’est également un club qui compte pour vous.

JMA: Forcément ce sera un match pimenté, car je viens de là-bas. C’est mon club formateur. Mais je suis clairement dévoué à YS, mon cœur est vert et blanc, et je veux pouvoir profiter d’une victoire avec mes joueurs à la fin de la rencontre !

YS: Pourrez-vous compter sur un effectif complet pour ce choc?

JMA: Oui, tout le monde sera à disposition. Seul Sébastien Le Neün est encore incertain, lui qui vient de devenir papa. Dans ce contexte, la vie privée passe avant le football. Nous discuterons encore avec lui pour savoir s’il est apte à débuter.

Jusqu’à présent, les Yverdonnois ont évolué main dans la main vers le même objectif.

Nous remercions l’entraîneur d’YS Jean-Michel Aeby pour cet entretien. Yverdon Sport tient également à féliciter Sébastien Le Neün et sa compagne pour cet heureux évènement. Le club donne donc rendez-vous à ses supporters samedi (17h30) au Stade municipal pour ce match qui promet de faire des étincelles !

© Photo : Flashpress/ Allenspach

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Match-après-match : YF Juventus, attention au piège

Match-après-match : YF Juventus, attention au piège

Après un week-end sans match, YS se rend à Zürich samedi (coup d’envoi 16h) pour y affronter YF Juventus. Le milieu de terrain Hugo Fargues est l’invité de ce « match-après-match ».

L’année dernière, le piège tendu par les Zurichois avait fonctionné à merveille. Sur leur petit terrain du Juchof 1, les joueurs d’YF Juventus avaient surpris tout le monde en tenant la dragée haute aux Yverdonnois, alors leaders incontestés de Promotion League (score final: 3-3). Rapides, excellents techniquement, ils avaient même mené de deux longueurs avant que Ridge Mobulu n’inscrive un doublé dans les arrêts de jeu. Cette saison, les Zurichois pointent même à la seconde place du classement, avec deux victoires et un nul en trois rencontres. Non, rien ne sera facile samedi pour les joueurs d’Yverdon Sport.

Un constat que partage pleinement le milieu de terrain d’YS Hugo Fargues. « C’est toujours compliqué de les affronter, surtout sur leur terrain. Ils sont en confiance et se sont apparemment renforcés durant l’été par rapport à la saison dernière. Ils ont des joueurs qui, individuellement, sont très forts. Nous en sommes conscients : nous savons que les équipes nous attendent au tournant, encore plus que la saison dernière. Mais nous sommes préparés à cela, à ce que nos adversaires nous attendent parfois très bas. » Comme ce fut particulièrement le cas face à Sion M21, par exemple.

Hugo Fargues (en blanc, face à Sion M21) réalise un excellent début de saison, à l’image de son équipe.

La préparation optimale

Samedi, les Yverdonnois se rendront à Zürich dans les meilleures conditions. L’entraîneur Jean-Michel Aeby pourra en effet compter sur un effectif complet. Seul Adriano De Pierro, blessé depuis une semaine, est encore incertain, lui qui est revenu cette semaine à l’entraînement. « La préparation estivale a été optimale. Aucun blessé n’a été déploré, aucune quarantaine. Dès le premier entraînement, on a vu que tout le monde avait bien bossé de son côté durant le confinement, ce qui nous a permis de travailler efficacement dès la reprise », détaille Hugo Fargues pour expliquer la vague de confiance sur laquelle surfent ses coéquipiers.

Le milieu offensif d’YS aussi est en forme. Face à Black Stars, il a inscrit une splendide réussite après avoir éliminé trois adversaires dans un petit périmètre. « Je me sens super bien, mais je pense que c’est le cas de toute l’équipe. Nous réalisons le début de championnat espéré avec ces deux victoires, et nous aurions aimé enchaîner avec cette rencontre face à Köniz. » Les Yverdonnois ont pris leur mal en patience. Samedi, ils seront prêts à sortir les crocs pour revenir de ce déplacement piège avec les trois points, et ainsi reconquérir la tête de la Promotion League.

© Photo : Flashpress/ Allenspach

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Match-après-match : YS se rend à Bâle pour confirmer sa bonne première

Match-après-match : YS se rend à Bâle pour confirmer sa bonne première

Trois jours après un premier succès obtenu face à Sion II (2-0), YS se rend à Bâle, demain, pour y affronter Black Stars (coup d’envoi : 20h). Le portier Kevin Martin se livre avant cette confrontation.

La première semaine de championnat de Promotion League donne souvent lieu à une semaine anglaise. Cette saison n’échappe pas à la règle, puisque les Yverdonnois, après avoir affronté Sion ce week-end, seront confrontés à Black Stars (mercredi) et Köniz (samedi). Les joueurs d’YS ne s’en plaignent du reste pas et l’effectif est suffisamment conséquent pour répondre présent à ce type d’échéances.

Face à Black Stars, les Verts retrouveront un adversaire qui leur avait bien convenu l’été passé. Sur le petit terrain de Buschweilerhof, ils s’étaient imposés 4-0 après avoir parfaitement maîtrisé leur sujet. « Mais ce n’est jamais évident de les affronter. Ils évoluent de manière compact, un peu comme Sion II ce week-end », analyse Kevin Martin. Les Bâlois n’ont d’ailleurs pas encore repris le championnat, leur rentrée des classes face à Münsingen ayant été reporté. « Ils seront peut-être plus frais, mais de notre côté, nous sommes déjà dans le rythme du championnat. »

Les organismes sont soumis à rude épreuve. Pourtant, les rencontres s’enchaînent en ce début de saison.

Continuer sur cette lancée

Contre Sion, Kevin Martin a apprécié la performance de ses coéquipiers. Pour lui, YS a réalisé un match sérieux qui vient récompenser une bonne préparation estivale, laquelle leur a permis de prendre le large en seconde période. « Les Sédunois nous mis en difficultés avec une défense à cinq. Mais nous avons su mettre le rythme nécessaire pour débloquer la situation. D’ailleurs, si nous menions d’une, voire de deux longueurs à la pause, personne n’aurait crié au scandale. »

Les Yverdonnois ont bénéficié d’une journée de congé, dimanche, eux qui se seront donc entraînés deux fois avant la rencontre face à Black Stars. « Comme avant chaque match, le coach va nous rendre attentif sur les points forts et les points faibles de notre adversaire. Et puis ce sera à nous de faire la différence sur le terrain. Nous sommes dans une bonne dynamique après ce premier succès, avec une mentalité de gagnants. »

Attentif et concentré

En tant que dernier rempart d’une formation qui brigue la promotion, Kevin Martin s’attend à ce que son équipe ait la plupart du temps la possession du ballon. « Ce n’est pas toujours évident pour un gardien. Que ce soit moi, Christophe Guedes ou un autre, nous devons rester concentrés au maximum, ne jamais baisser la garde. » Face à Sion, le Lausannois a parfaitement opposé son veto face aux rares tentatives adverses. Un point sur lequel les gardiens d’YS travaillent assidûment aux côtés de Pino Varquez la semaine aux entraînements.

Pino Varquez donne ses consignes aux gardiens, comme ici à l’entraînement.

Mercredi, face à Black Stars, les Verts pourraient une nouvelle fois avoir la mainmise sur le jeu. Et ils entendent bien se montrer déterminants pour poursuivre sur leur lancée, et tenter de réaliser le même départ que la saison dernière, où ils avaient enchaîné six succès en autant de rencontres.

© Photos : Flashpress/ Allenspach

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Match après match: Sejmenovic et ses coéquipiers prêts à embraser une dernière fois l’ancien « Muni »

Match après match: Sejmenovic et ses coéquipiers prêts à embraser une dernière fois l’ancien « Muni »

S’il ne sera pas sur le terrain au coup d’envoi de la rencontre opposant son équipe au Stade Nyonnais (samedi à 17h30, entrée gratuite!), suite à une élongation contractée à la cuisse du côté de Bellinzone, Mustafa Sejmenovic n’en demeurera pas moins nostalgique au moment de prendre le chemin du Stade Municipal. L’Yverdonnois de 33 ans est en effet le plus ancien joueur de l’effectif actuel à avoir foulé cette pelouse. C’était il y a dix-sept ans déjà. « Cela fait un bout de temps, oui, mais je m’en souviens très bien. Ce devait être contre Baden, et l’entraîneur m’avait donné ma chance, tout comme à un autre coéquipier, également très jeune. Nous perdions 1-0 et nous sommes entrés pour les vingt dernières minutes. Le match s’est terminé à 1-1, et nous avions eu les félicitations du coach », se remémore l’actuel capitaine des Verts. Dix-sept ans plus tard, son équipe évoluera une dernière fois la pelouse du « vieux » Stade Municipal à l’occasion de la venue de Nyon, celui-ci étant en effet rénové à partir de cette semaine et ce pour une durée d’une année et demi (ndlr: lire communiqué dans notre section « news ») afin de garantir un avenir sportif et administratif certain à Yverdon Sport.

Sejmenovic a retrouvé Leandro (buteur brésilien d’YS) avec qui il a joué durant la saison 2007-2008. De bons souvenirs pour le Stade Municipal. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH

« Des souvenirs qui vont me traverser la tête« 

C’est donc peut dire que Mustafa Sejmenovic aurait apprécié prendre part à cette ultime rencontre dans cette enceinte. « J’aurais aimé pouvoir jouer, et au-delà de ça pouvoir aider l’équipe. Le plus important samedi restera en effet les trois points. Ceux-ci nous permettraient d’avoir une avance importante à la reprise, rappelle le défenseur d’YS. Après, c’est sûr, il y aura un pincement au coeur. Il y aura énormément de souvenirs qui vont me traverser la tête. Et puis, il y a également la joie d’attendre la venue de ce nouveau stade. »

Pour finir en beauté et pour que la fête soit totale, les Yverdonnois devront tout de même prendre la mesure du Stade Nyonnais, samedi. Les « jaunes et noirs » ne faisaient pas office de favori cette saison, ayant passablement vu leurs objectifs à la baisse durant l’été. Pourtant, avec un effectif essentiellement composé de jeunes talents, les Nyonnais font forte impression depuis le début de l’exercice, proposant un jeu attrayant. « C’est certainement la formation qui nous avait posé le plus de problèmes au premier tour (victoire difficile 2-0 d’YS), se méfie Mustafa Sejmenovic. C’est une équipe joueuse et insouciante. Mais si nous mettons l’envie et l’implication nécessaire, alors nous réussirons à passer l’épaule. » Quatrième au classement avec onze unités de retard – et un match en moins – le Stade Nyonnais aura également toutes les raisons d’aller chercher la victoire lors de ce derby vaudois, pour ce qui constituera un des duels les plus importants et attendus de la saison.

La victoire et rien d’autre

Pour parvenir à leurs fins, les joueurs d’Yverdon Sport devront tout d’abord retrouvé le jeu qui leur a permis d’imposer leur suprématie sur les autres formations du groupe, notamment en première partie du tour initial. La défaite du week-end dernier face à Bellinzone a fait mal aux Yverdonnois. Orgueilleux et pragmatiques, ceux-ci ne se sont pas formalisés pour pourtant. « On a discuté lundi et, oui, cela nous a embêté de perdre, d’autant plus face à une équipe qui était à notre portée. Mais nous nous sommes aussitôt focalisé sur l’objectif, qui était la venue de Nyon. Nous tenons vraiment à bien finir et à remporter ce match. »

Peyretti, Sejmenovic, Mobulu, plus tôt dans l’année contre Nyon. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH

Samedi, des animations auront lieu tout au long de la rencontre, laquelle sera également suivie d’une soirée festive afin de savourer pleinement ce moment en compagnie de joueurs, d’anciens joueurs, du staff mais également de vous, chers supporters. Mustafa Sejmenovic et ses coéquipiers se feront d’ailleurs un plaisir de mettre la main à la pâte, notamment en ce qui concerne le service au bar. « Et je peux vous dire qu’il y a des spécialistes cocktails dans cette équipe (rires)! »