Yverdon Sport s’est déplacé en Turquie avec un staff médical composé de quatre éléments. Deux physiothérapeutes et deux masseurs accompagnent quotidiennement les joueurs. Avec chacun leur particularité.

L’équation était simple pour Yverdon Sport : partir dix jours en Turquie, où travail et intensité s’annonçaient déjà comme les maîtres-mots du séjour à Belek, ne pouvait être envisagé sans l’appui d’un staff médical complet. En plus de Fabio Pezzano et de Frank Arndt (physiothérapeutes), les joueurs d’YS peuvent compter sur le soutien de deux masseurs pour le camp d’entraînement en Turquie. Jérôme Chatelanat n’ayant pas pu partir, Nicolas Rouilly et Patrick Decollogny font partie de l’aventure et s’impliquent à 100% pour parfaire la récupération entre les multiples séances d’entraînement.

Les massages durent trente minutes et chaque geste a une signification bien particulière, la plupart étant effectués au niveau du dos ou des jambes, parties du corps les plus sollicitées par les footballeurs. «Avec un programme chargé comme celui concocté par Uli Forte, le staff insiste plus que jamais sur la récupération», détaille Patrick Decollogny. «Aujourd’hui, avec la diversité de soins qui sont proposées aux joueurs, tous ne nous sollicitent pas. Certains utilisent d’autres technologies de récupération, comme les bottes de compression. Mais l’essentiel est de pouvoir les aider», ajoute Nicolas Rouilly.

C’est la première fois que Patrick Decollogny accompagne Yverdon Sport. Il n’a pas hésité lorsque le staff a fait appel à lui pour ce camp d’entraînement. «Au fil des jours, on se sent plus à l’aise et la relation avec les joueurs va dans le même sens. Lors des thérapies, certains joueurs s’expriment plus volontiers que d’autres. Pour eux, c’est un moyen de décompresser et nous essayons de rendre ce moment le plus agréable possible.»

Frank Arndt, ici avec Marculino Ninte.

Des confidents

Fabio Pezzano abonde dans ce sens. Le physiothérapeute d’YS a une relation étroite avec les joueurs et les moments qu’il partage avec eux sont toujours très singuliers. «Nous sommes petit peu comme des psychologues à certains moments. Ces soins, c’est l’occasion pour les joueurs d’évoquer les rouages de leur quotidien. Ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne un peu moins bien. Si nous pouvons, nous essayons d’influencer positivement ces paramètres.»

En Turquie, le milieu de terrain Hugo Fargues a subi un choc au genou au deuxième jour d’entraînement et suit un programme de récupération individualisé avec Fabio Pezzano, profitant notamment de la piscine de l’hôtel. «De manière générale, notre rôle consiste à expliquer aux joueurs ce qu’ils peuvent faire avant et après l’entraînement pour limiter les risques de blessures et améliorer la récupération. Nous leur donnons des pistes, des exercices ciblés en fonction de leurs efforts.» Il peut s’agir d’étirements, de mobilité ou encore d’exercices de prévention. Dans le couloir de l’hôtel se trouve un tableau sur lequel chaque joueur peut inscrire son nom dans une plage horaire de son choix pour bénéficier de ces soins. Et toutes sont très rapidement demandées, alors que certaines thérapies se terminent à 22h30. Preuve de l’utilité d’un staff médical de cette envergure pour une charge d’entraînement aussi intense.

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