DARIO DEL FABRO : « GARDER NOTRE FOCUS JUSQU’AU BOUT »

DARIO DEL FABRO : « GARDER NOTRE FOCUS JUSQU’AU BOUT »

Dario Del Fabro et Yverdon Sport ont encore deux matchs à disputer avant la fin de la saison régulière, et le début du tour final (qui se joue en cinq matchs). Un déplacement à St-Gall ce samedi, puis la réception du SLO le week-end suivant. Six points en jeu pour distancer un maximum les concurrents directs dans la course au maintien.

Après l’intense semaine anglaise et les trois matchs disputés en six jours seulement (YB, Lucerne puis Grasshopper), les joueurs d’Yverdon Sport ont bénéficié de deux jours de repos, les deux premiers depuis un petit moment. Les quatre points obtenus la semaine dernière, et surtout les trois récoltés face à Grasshopper, actuel barragiste, ont fait un bien fou aux hommes d’Alessandro Mangiarratti, sans pour autant leur garantir une fin d’exercice paisible et exempt de tout danger. L’objectif annoncé en début de saison – le maintien en Super League – demeure inchangé. C’est les yeux rivés sur ce destin que le défenseur central d’YS Dario Del Fabro évoque cette fin d’exercice que tous promettent haletante.

Se battre avec les mêmes principes 

Yverdon Sport est loin d’être sauvé, donc. D’autant plus avec l’avènement de la nouvelle formule, ce modèle écossais où le championnat se scinde en deux pour les cinq dernières rencontres (ndlr : chaque équipe conserve les points acquis). Le salut d’YS passera par le Relegation Group, mais les points à prendre à St-Gall puis ensuite face au SLO ne seront plus à faire. « La clé, c’est le travail. Pour le staff, les joueurs : le mot d’ordre, c’est la combativité. Chaque match sera une nouvelle bataille. En ce moment, je sens une équipe très équilibrée, qui lutte pour la même cause. Tous les gars sont prêts et performants », partage Dario Del Fabro. YS encaissait un peu trop de but lors des dernières échéances ? ll a su se montrer plus solidaire que jamais en contraignant le leader Young Boys au nul (0-0). YS n’a pas trouvé le chemin des filets face à ce même YB puis face à Lucerne ? Il a su adapter son football et trouver des ressources pour faire sauter le verrou de GC – certes réduits à dix une bonne partie de la rencontre – quelques jours plus tard.

St-Gall, pour vaincre le signe indien

Des points obtenus qui libèrent un peu les Yverdonnois, lesquels refusent toutefois de lever la garde. Le prochain adversaire, St-Gall (6e du classement), se montre lui aussi très performant devant son public et se doit de valider sa place dans le Championship Group. « Ce match, c’est une étape très importante de notre parcours. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, nous cherchons constamment à obtenir le meilleur résultat. Ce sera difficile, mais nous sommes prêts. Prêts mentalement à sortir une grande performance, en capitalisant sur les bonnes choses livrées la semaine dernière, notamment cette solidarité et cette compacité. »

Un nouveau modèle connu

L’expérimenté défenseur central Dario Del Fabro (28 ans), qui évolue dans l’axe de la défense à trois d’Alessandro Mangiarratti en ce moment, a connu de nombreux clubs dans sa carrière. Il a d’ailleurs évolué en Ecosse, pays d’origine du nouveau modèle choisit par la Swiss Football League pour cette saison. « C’est un système que je connais, c’est vrai, et c’est ce qui me fait dire que le championnat est encore long. Chaque équipe a encore quelque chose à jouer, les tendances peuvent s’inverser. Les scénarios sont nombreux, c’est pourquoi nous devons garder notre focus. C’est un modèle un peu dangereux, mais aussi stimulant. Mais finalement, la fin de saison reflète aussi le travail effectué depuis le tout premier jour. » En ce sens, il a parfaitement confiance en les qualités de son équipe pour atteindre le but fixé l’été dernier.

Au Kybunpark de St-Gall, samedi, l’entraîneur Alessandro Mangiarratti pourra compter sur le retour de suspension d’Igor Liziero au milieu du terrain. Le capitaine William Le Pogam devrait lui aussi être à disposition de son entraîneur.

#AllezYS

REJAN THAÇI AVEC LES PROS !

REJAN THAÇI AVEC LES PROS !

Yverdon Sport est heureux d’enrôler officiellement dans les rangs de sa première équipe Rejan Thaçi. Le latéral vaudois de 20 ans, international U21 du Kosovo, vient de signer un contrat pro avec YS. 

L’engagement de Rejan Thaçi s’inscrit dans le projet de développement des jeunes joueurs. Yverdon Sport entend en effet mettre en avant et faire progresser les éléments prometteurs comme l’est Rejan Thaçi, jeune joueur formé dans le canton de Vaud et cadre de l’équipe réserve qu’il a rejoint à l’été 2023 en provenance du SLO. Le latéral gauche de 20 ans a signé un contrat jusqu’à l’été 2025, avec option pour une saison supplémentaire.

Une signature qui réjouit Filippo Giovagnoli, Directeur technique du club. « C’est une fierté, un premier pas dans la direction que nous souhaitons prendre. Les profils comme celui de Rejan sont relativement rares. C’est un joueur rempli de qualités que nous sommes heureux de pouvoir intégrer officiellement à la première équipe. »

Nous souhaitons à Rejan Thaçi plein succès, en professionnel, en vert et blanc !

#AllezYS

YS S’OFFRE GC ET UN GRAND BOL D’AIR !

YS S’OFFRE GC ET UN GRAND BOL D’AIR !

Victoire très importante d’Yverdon Sport à domicile ce dimanche. En battant GC 3-2, les Verts ont ponctué de la meilleure des manières leur semaine anglaise. Ils mettent leurs adversaires du jour, en position de barragiste, à sept points.

Yverdon Sport n’a pas proposé son plus beau football, ce dimanche. Mais un football qui lui a permis d’empocher la victoire face à un concurrent direct, Grasshopper. Car plus que la manière, l’enjeu de ce duel résidait avant tout dans l’efficacité, dans le résultat final, alors que plus que deux matchs de saison régulière et sept au total sont encore à jouer dans une Super League plus indécise que jamais. Yverdon Sport a pris l’avantage de fort belle manière par Kevin Carlos, a vu son adversaire revenir au score, puis semer le doute jusqu’au bout. Peu importe, il s’est imposé, s’est offert sept points d’avance et la 9e place actuelle du classement. Et c’est peut-être ça, le plus important, à ce stade de la compétition.

L’ouverture du score ? Un bijou signé Kevin Carlos, l’un des hommes en forme du moment. Le numéro 11 d’YS a inscrit son neuvième but de l’exercice, certainement le plus beau, d’une frappe venue d’ailleurs armée à 20 mètres des buts adverses et venue se loger sous la latte du portier Justin Hammel. Grasshopper a ensuite écopé d’une expulsion (Laws, 22e), provoquée par… Kevin Carlos. Grasshopper n’abdiquait pas. À un homme de moins, les Zurichois ont eu le mérite de ne jamais lâcher, ni en première mi-temps ni en seconde. Même lorsque Boris Cespedes, après la pause, pouvait offrir deux longueurs d’avance à son équipe.

Pour empêcher YS de prendre le large, GC a pu s’appuyer sur des individualités toujours menaçantes, que l’on ne présente plus dans le championnat de Suisse. C’est notamment le cas du très expérimenté Pascal Schürpf (34 ans). Le milieu de terrain offensif, auteur ce dimanche d’un doublé, aura maintenu son équipe dans le match. Sa réduction du score (3-2, 62e) est intervenue au moment où l’on pensait les hommes d’Alessandro Mangiarratti capables de s’envoler vers victoire. Cette réussite fut toutefois la dernière d’une rencontre haletante. Les Yverdonnois peuvent lever les bras en l’air. Temporairement du moins.

La lutte est encore longue. Prochaine étape dans celle-ci : un déplacement à St-Gall, samedi prochain.

#AllezYS

UNE ENTAME FATALE FACE À LUCERNE

UNE ENTAME FATALE FACE À LUCERNE

Yverdon Sport a été puni d’entrée en Suisse centrale, ce jeudi soir. Villiger a ouvert la marque après deux minutes de jeu. Les Yverdonnois ne sont ensuite jamais parvenus à revenir malgré de réelles chances de but.

Ce troisième duel de la saison entre Yverdon Sport et Lucerne a suivi la même trajectoire que le deux précédents. À chaque fois depuis le début de l’exercice, l’équipe locale l’a emporté sur le score de 2-1 devant ses supporters, et toujours au terme de débats équilibrés, âpres, où l’envie et l’abnégation ont parfois pris le dessus sur les qualités individuelles de chacun. Ce jeudi, dans une atmosphère comme toujours entraînante à la Swissporarena (10’500 spectateurs), Lucerne l’a emporté d’un petit but (1-0). Une réussite d’entrée de jeu fatale, YS ayant ensuite dû courir après le score. Sans parvenir à y recoller.

Mahious proche d’égaliser

Yverdon Sport a donc concédé l’ouverture du score après moins de deux minutes de jeu seulement par Lars Villiger. Déjà auteur du but égalisateur à St-Gall avec son équipe quelques jours plus tôt (1-1, 93e), le jeune attaquant de 20 ans a une nouvelle fois démontré l’étalage de ses qualités (un geste technique parfait pour tromper Paul Bernardoni d’une reprise de volée à l’entrée de seize mètres). Le fruit d’un surnombre dans le camp d’YS, qui a ensuite précipité une relance manquée. Un scénario catastrophe qui contraste, à ce moment-là de la partie, avec la rigueur défensive affichée trois jours plus tôt face à YB (0-0).

Ensuite ? Une première mi-temps équilibrée, où chacune des deux équipes a connu son temp fort. YS s’est créé sa plus grosse chance de but au terme d’une belle circulation de balle, amorcée par Cespedes et conclue de la tête, de peu au-dessus, par Aimen Mahious après un centre de Mohamed Tijani. Le défenseur béninois, dans la défense à trois d’Alessandro Mangiarratti, a fait preuve d’énormément de générosité sur le côté gauche, portant même le danger à plusieurs reprises.

50-50, ou presque…

Après la pause, Lucerne était tout proche de doubler la mise, mais la seconde réussite de Villiger (57e) a été annulée pour hors-jeu. L’envoi de Cespedes sur coup-franc n’est, lui, pas passé loin des buts défendus par Pascal Loretz. Preuve qu’Yverdon Sport a tenté et ne s’est pas caché, c’est lui qui a tiré le plus au but jeudi soir (12 contre 10) tout en s’appuyant sur une possession légèrement supérieure à son adversaire (52%). Sans pour autant toujours en faire un bon usage, donc.

Lucerne a eu ses occasions, YS aussi, la plus grosse de la seconde période étant cette frappe de Christopher Lungoyi venue heurter la barre transversale. Les hommes d’Alessandro Mangiarratti auront payé leur entame de match manquée. Et d’une certaine manière leur manque de constance sur nonante minutes de jeu. Il faudra réagir et vite : le prochain adversaire s’appelle Grasshopper et occupe actuellement l’avant-dernière place du classement. Une victoire dimanche pourrait offrir sept points d’avance sur les Zurichois.

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LE LEADER YB ACCROCHÉ !

LE LEADER YB ACCROCHÉ !

Yverdon Sport a obtenu un bon point face au champion en titre YB, ce lundi (0-0). Les Verts entament ainsi plutôt bien leur semaine anglaise.

YB, Lucerne puis Grasshopper : la semaine d’Yverdon Sport s’annonce intense, capitale, alors qu’il reste désormais que quatre matchs avant le tour final et la séparation du championnat de Super League en deux. Un sprint que les hommes d’Alessandro Mangiarratti ont entamé par un bon point cueilli face au leader YB devant un Stade municipal comble (4’200 spectateurs). S’ils pouvaient espérer aller chercher les trois points, l’idée d’un scénario inversé qui aurait vu YB inscrire le but victorieux était aussi plausible. Score final 0-0.

Dans une rencontre globalement cadenassée, les Yverdonnois ont fait preuve d’une grosse solidité défensive. Des attaquants aux défenseurs, tous se sont montrés solidaires et ont empêché les assauts menés par Cédric Itten, Meschack Elia ou encore Joël Monteiro. Ils se sont même procurés la plus grosse occasion de la première période, lorsque Kevin Carlos était juste trop court au point de penalty pour reprendre correctement un centre en force de Christopher Lungoyi.

Un stade plein à craquer

Pour la deuxième fois de l’exercice, le Stade municipal a fait le plein en ce lundi de Pâques. Comme face à Bâle en ouverture de saison, le public a répondu présent – certes aussi grâce à une délégation de 1’000 fans d’YB –, témoignant ainsi son soutien en cette période importante et cette lutte pour le maintien en Super League. Un public qui était prêt à exulter au rythme des ultimes velléités, notamment celles de Mauro Rodrigues sur son côté droit, en fin de partie.

Avec ce point du match nul, Yverdon Sport repasse devant le FC Bâle et le devance d’une petite unité. Le déplacement à Lucerne jeudi et la réception de Grasshopper dimanche permettront d’en savoir davantage sur cette fin de saison des plus indécises.

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JÉRÉMY MANIÈRE : « JOUER YB, C’ÉTAIT MON PREMIER GROS TEST »

JÉRÉMY MANIÈRE : « JOUER YB, C’ÉTAIT MON PREMIER GROS TEST »

Si Jérémy Manière a mis un terme à sa carrière au mois de février 2020, à 28 ans, il garde derrière lui un riche parcours en professionnel. Une ascension qui avait démarré à Yverdon Sport et qui l’avait vu affronter YB (ndlr : l’adversaire d’YS ce lundi en Super League) en 2009, lors de sa première véritable saison dans l’élite. 

C’était le 18 octobre 2009. Yverdon Sport, alors solidement installé en Challenge League, s’était offert le droit d’affronter YB en Coupe de Suisse. Sur le terrain, des noms qui résonnent aujourd’hui encore dans le Nord-vaudois : Mustafa Sejmenovic, Manuel Bühler, Edorisi Ekhosuehi « Edo », Jayson Leutwiler ou encore Jérémy Manière. Le Vallorbier, 18 ans seulement, découvrait alors le football professionnel, ses règles et coutumes, ainsi que tout un univers à la fois envoutant et effrayant. Il allait ce jour-là et pour la première fois de sa carrière se frotter à une équipe de Super League, l’une des meilleures du pays. Si les Young Boys de l’époque n’imposaient pas leur suprématie comme ils s’apprêtaient à le faire quelques saisons plus tard, ils incarnaient déjà l’excellence, à travers ses stars telles que Seydou Doumbia, Alberto Regazzoni, Gilles Yapi ou encore David Degen. Et ils s’appuyaient, sur le banc, sur un certain Vladimir Petkovic.

Face à YB comme milieu de terrain

Quatorze ans plus tard, Jérémy Manière – désormais Directeur administratif de la Première Ligue – a accepté de se replonger dans ces souvenirs. Ceux d’un jeune homme tout juste adulte, un espoir local plongé dans le grand bain et dans la complexité d’un vestiaire professionnel. « J’ai dû ouvrir ma boîte à souvenirs, mais je m’en souviens à présent bien. Cette saison 08/09, c’était ma première réellement contingentée avec YS, mon club formateur, le club de ma région. Je signe mon premier contrat professionnel et je fête ma première titularisation le jour de mes 18 ans, à Thoune. » Un joli cadeau d’anniversaire pour celui qui allait disputer ensuite deux saisons avec les Verts, avant de rejoindre Thoune, Bienne, le LS puis enfin le SLO durant sa carrière.

Avant de recevoir YB, Jérémy Manière et ses coéquipiers affrontent Gossau en championnat lors de cette saison 08/09. Le Vallorbier se souvient d’une prestation en demi-teinte, qui lui avait valu une place sur le banc face au club de la capitale. « Je rentre en fin de match, au milieu de terrain. C’est là que j’évoluais à mes débuts, avant de descendre d’un cran. Son entraîneur, Vittorio Bevilacqua voit à travers ses qualités techniques un élément capable d’être à la construction du jeu. « C’était la première fois de ma jeune carrière que je voyais le Municipal aussi bien garni. Il y avait près de 3’000 spectateurs, c’était assez impressionnant pour moi. YB, c’est un nom qui détonne. Quand tu les joues, tu te rends compte que ça devient sérieux. Je me rappel d’un de mes premiers duels avec David Degen. Alors techniquement, ça va vite, c’est sûr, mais physiquement c’était encore pire. J’avais un gros déficit de puissance face à des joueurs de ce calibre. » Entré en jeu à la 78e, il n’avait pas pu empêcher la défaite de son équipe (1-3).

Des changements par rapport à ses débuts

Yverdon Sport termine à une probante 4e place cette année-là, dans une Challenge League composée de 16 équipes et remportée par St-Gall. Jérémy Manière retient une atmosphère simple et chaleureuse régnant autour du Stade municipal, condensée autour de la famille Cornu (ndlr : l’ancien président d’Yverdon Sport). L’affluence était d’environ un millier de personnes par match, selon l’attractivité de l’affiche. « Depuis, pour être régulièrement au stade, je me rends bien compte que la structure s’est professionnalisée. On avait beau être une bonne équipe de Challenge League, il y avait ce caractère un peu amateur, mais qui allait avec notre temps. Par contre, certains supporters étaient déjà là. C’était le cas des Vert-Play, par exemple ! »

Malheureusement pour Jérémy Manière et YS, l’équipe termine la saison suivante à la dernière place du classement. Elle entame alors une lente descente dans les petites divisions helvétiques. Lui se donne les moyens de ne plus quitter le monde professionnel, jusqu’à sa retraite anticipée – et murement réfléchie, en raison de blessures à répétition à un genou. Aujourd’hui, il officie, en plus de son activité à plein temps pour la Première Ligue, comme consultant chez blue Sports, diffuseur officiel de la SFL.

Pas favori, YS a un coup à jouer

Alors forcément, Jérémy Manière suivra d’un œil attentif le match de lundi entre Yverdon Sport et Young Boys (leader de SL). « YS a toujours posé des problèmes à YB cette saison, malgré le score sévère à Berne lors du deuxième duel. La trêve aura permis aux deux équipes de procéder à différents ajustements. Je vois les Bernois avoir un peu plus la maîtrise du ballon. Mais en contre, YS aura la possibilité de faire mal, peut-être par l’intermédiaire de Marley Aké ou des deux attaquants, Carlos et Mahious, que je trouve tous les deux très intéressants. » Alors que la première opposition de la saison s’était disputée à huis-clos, à La Maladière, le 30 juillet dernier, celle-ci pourrait se disputer à guichet-fermés, puisque plus de 3’000 billets ont déjà trouvé preneur.

#AllezYS