COUP D’ARRÊT À THOUNE

COUP D’ARRÊT À THOUNE

Yverdon Sport est rentré bredouille de son déplacement dans l’Oberland. Thoune a fait la différence en deux minutes en fin de match, l’emportant au final 3-1.

De ce revers contre le FC Thoune se dégage un sentiment de frustration. Car sur le synthétique de la Stockhorn Arena, YS avait fait le plus dur et réussi à combler son retard grâce à l’égalisation de Théo Berdayes en seconde période (67e). Avec l’ascendant psychologique, on pensait alors les Yverdonnois capables d’aller chercher la victoire au vu des velléités constantes affichées tout au long de la deuxième période. Mais Thoune a inscrit deux buts coup sur coup (76e/78e) et n’a ensuite pas laissé la chance à son adversaire de revenir. Première défaite de l’année 2023 pour YS.

Vendredi, les Verts étaient privés de Sead Hajrovic (suspendu) et de leur entraîneur Marco Schällibaum (suspendu également après deux cartons jaunes). Alexander Weaver s’est ainsi assis sur le banc avec la casquette d’entraîneur. Et si la première période a été compliquée – YS était logiquement mené 1-0 à la pause – le visage affiché après le thé était bien plus conquérant. Dès le retour des vestiaires, Silva s’est créée une occasion de but franche sur un tir à l’entrée des seize mètres. L’égalisation de Berdayes était finalement méritée. Mais elle n’a pas suffi au bonheur des Yverdonnois.

Ce revers n’a pas d’incident comptable au classement pour YS qui conserve sa deuxième place. Mais il enraye une dynamique positive de cinq matchs sans défaite. Vendredi prochain, YS reçoit Wil au Stade municipal dans le match au sommet.


La galerie photos :

© : Flashpress

#AllezYS

EXISTE-T-IL UN ÂGE « PARFAIT » POUR ENTRAÎNER ? LA NEWSLETTER DE MODOU BOYE

EXISTE-T-IL UN ÂGE « PARFAIT » POUR ENTRAÎNER ? LA NEWSLETTER DE MODOU BOYE

Chaque jeudi dans notre newsletter, nous abordons une thématique liée au football au côté d’un membre du club. Responsable technique de l’Academy, Modou Boye se livre sur la thématique suivante : « existe-t-il un âge parfait pour un entraîneur de football » ?

Alors qu’un rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES rapporte que, en 2020, l’âge moyen d’un entraîneur professionnel est de 48,8 ans, de plus en plus de jeunes entraîneurs se font une place dans des clubs de renoms : Will Still (30 ans, Stade de Reims), Julian Nagelsmann (35 ans, Bayern Munich) ou encore Mikael Arteta (40 ans, Arsenal). Alors, existe-t-il un âge « de maturité » pour un entraîneur de football comme c’est le cas pour les joueurs ? Modou Boye nous livre son ressenti.


« C’est une question très complexe. On s’aperçoit bien que les âges varient un peu partout pour les entraîneurs, même au niveau international. Selon moi, au-delà de l’âge, il y un aspect fondamental qui prime dans la fonction d’entraîneur : l’expérience.

La carrière d’un entraîneur débute le plus souvent avec des équipes juniors. L’approche y est bien différente, on y essaye plusieurs formules. Avec les enfants et les adolescents, il y a d’autres dimensions à prendre en compte : les parents, le suivi scolaire, la logistique autour d’un entraînement. La pédagogie y est primordiale. Avec les adultes, la communication change et d’autres facteurs interviennent de manière plus soutenue : les caractères de chacun, le management du groupe, etc.

Selon moi, plus tu montes dans les catégories de jeu, tant par l’âge que par le niveau – plus tu te rapproches du niveau professionnel – plus tu vas être confronté à un lot de problématiques (sportif, staff, management, médical…). Et si au préalable tu n’as jamais été confronté à ces problématiques, alors tu risques de ne pas pouvoir les résoudre. C’est pour cela qu’il est, je pense, important de ne pas brûler les étapes dans l’apprentissage de la fonction d’entraîneur.

« C’est ce que l’on voit beaucoup aujourd’hui : les entraîneurs de demain tentent de côtoyer des coachs qualifiés en intégrant rapidement des staffs professionnels« 

modou boye

Bien-sûr, il y a toujours des exceptions. Prenons Zinédine Zidane par exemple : il n’a eu besoin « que » de la Castilla B du Real Madrid pour arriver aussi haut. De par son vécu, c’est quelqu’un d’énormément respecté par les jeunes mais aussi par les adultes. Il a un management irréprochable. Quand il parle, tout le monde se tait et l’écoute ; il inspire le respect.

Aussi, les erreurs n’ont pas les mêmes conséquences avec un groupe amateur ou professionnel, avec des jeunes ou des plus âgés. Des erreurs qui passent incognito peuvent, avec certains groupes, te coûter ta crédibilité et s’avérer fatales. C’est pour cela que c’est important de commencer tout en bas. Un entraîneur doit être capable de connaître de multiples situations. Plus que son âge, c’est l’âge auquel il a commencé à entraîner qui est déterminant. Tu peux avoir 35 ans, t’appeler Julian Nagelsmann (Bayern Munich) et figurer parmi les meilleurs entraîneurs du monde ou, au contraire, rencontrer d’énormes difficultés à gérer un groupe dont certains éléments ont le même âge que toi. Chez les actifs, cela peut rapidement mener à une confrontation.

Modou Boye est également entraîneur M15 à Yverdon Sport.

Bien sûr, il est important de se former en tant que coach afin de pouvoir transmettre son savoir. Car finalement, entrainer c’est ça : transmettre un vécu, une philosophie, pour que les joueurs les reproduisent au mieux. C’est un héritage que nous souhaitons laisser. Prenons José Mourinho. Il n’a pas fait la plus grande carrière de joueur possible. Mais sa force à lui a été de rejoindre une structure professionnelle très rapidement. Il y a peut-être une part de chance aussi, certes. Mais un entraîneur comme lui c’est avant tout un passionné, un mordu de travail, qui ne dort quasiment jamais. Il a su intégrer une structure professionnelle rapidement, à travers un rôle peut-être secondaire dans un premier temps. C’est ce que l’on voit beaucoup aujourd’hui : les entraîneurs de demain tentent de côtoyer des coachs qualifiés en intégrant des staffs, même si la fonction première n’est pas celle espérée.

Est-ce qu’il faut avoir jouer comme professionnel avant d’entraîner ? Là aussi, ça aide, mais ce n’est pas forcément un prérequis. Thierry Henry, par exemple, n’a pas encore le succès escompté. Mais à l’inverse, c’est difficile d’intégrer le circuit sans en avoir fait partie au préalable. Le réseau est très important dans le football. Sans cela, il faut compenser avec une expérience solide. »

© : Flashpress

KEVIN MARTIN : « UNE VÉRITABLE FIERTÉ ! »

KEVIN MARTIN : « UNE VÉRITABLE FIERTÉ ! »

Kevin Martin s’est vu remettre un maillot floqué du numéro 100 (il a fêté sa 100e apparition avec YS contre Aarau, le week-end précédent) lors du dernier match contre Vaduz. Une fierté pour celui qui aurait malgré tout voulu passer ce cap avec une victoire. Lui et son équipe entendent bien réagir à Thoune, vendredi.

À 27 ans, Kevin Martin n’a connu que deux clubs. Deux clubs à la fois voisins et concurrents, qui luttent à ce jour tous les deux pour une promotion en Super League : le Lausanne-Sport et Yverdon Sport. En 2018, le gardien né à Lausanne voit son futur s’obscurcir du côté de la Pontaise et reçoit alors un appel de Serge Duperret, autrefois Directeur sportif à YS. Mario Di Pietrantonio et ce dernier parviennent rapidement à s’entendre avec Kevin Martin, qui reçoit dans le même temps une proposition du Stade Nyonnais (ndlr : également en Promotion League à cette époque). Celle d’Yverdon Sport – un prêt d’une année pour commencer – le séduit, il est à la recherche de temps de jeu. 5 ans et 101 matchs plus tard, le voilà toujours au Stade municipal. En Challenge League. À la deuxième place du classement.

« Franchement, c’est une véritable fierté d’avoir atteint cette barre, ici à Yverdon. En cinq ans, il s’est passé beaucoup de choses : il y a eu le Covid, je me suis aussi retrouvé numéro deux dans la hiérarchie. Mais le temps a passé et c’est un honneur d’avoir été distingué avant le coup d’envoi du match contre Vaduz, raconte celui qui s’est vu remettre un maillot spécial par le président Mario Di Pietrantonio. C’est aussi un signe fort que le président soit là pour ça. C’est avec lui que tout a commencé. Aujourd’hui, nous les joueurs avons la chance de pouvoir nous focaliser sur le football. Cette barre des 100 matchs, c’est une manière de rendre la confiance qui m’a été accordée depuis mon arrivée en 2018. »

À Yverdon Sport, seul Nehemie Lusuena fait mieux parmi les joueurs encore en activité (138 matchs). Le recordman s’appelle Mustafa Sejmenovic, avec 262 apparitions (!).

Les yeux rivés sur Thoune

Contre Vaduz, le week-end dernier, le portier d’YS aurait aimé fêter son « centenaire » par une victoire. Mais lui et son équipe ont été rejoints dans le temps additionnel. « Après le match, c’est vrai qu’on était déçus de ne pas avoir su tenir cet os que l’on avait pourtant entre les dents. Nous n’avons pas forcément l’habitude de se faire rejoindre dans les derniers instants du match. Mais c’est un apprentissage, et c’est d’ailleurs ce que le coach nous a dit après la rencontre ainsi que lundi à l’entraînement. »

« Ce sera un match difficile, disputé, face à une équipe qui risque d’évoluer le couteau entre les dents. »

KEVIN MARTIN

En clair, l’entraîneur Marco Schällibaum s’est servi de cette déception pour rappeler certains préceptes : « Les deux buts étaient évitables, détaille Kevin Martin. Le coach nous a dit que ce scénario devait nous permettre de grandir et de ne pas recommettre les mêmes erreurs. Il est important que l’on reprenne le chemin qui est le nôtre, celui qui doit nous conduire vers la victoire. »

L’entraîneur d’YS a ainsi rapidement mobilisé ses troupes sur le prochain déplacement, ce vendredi à la Stockhorn Arena de Thoune. «Ce sera un match difficile, disputé, face à une équipe qui risque d’évoluer le couteau entre les dents, désireuse de recoller au peloton de tête. Notre dernier duel sur ce terrain n’avait pas été simple du tout malgré la victoire : Thoune avait dominé les débats et nous avions réalisé un petit hold-up. Comme toujours, nous allons nous concentrer sur notre jeu, sur les qualités qui sont les nôtres pour revenir de l’Oberland avec les trois points.»



Pour cette 23e journée de championnat, la SFL organise en collaboration avec l’UNICEF une collecte de dons pour le séisme meurtrier qui sévit en Turquie et en Syrie. Il vous est possible de faire un don via le code QR ci-dessous.

L’UNICEF, en collaboration avec la SFL, organise une collecte de dons à l’occasion de la 23e journée.
MAURO RODRIGUES EST YVERDONNOIS !

MAURO RODRIGUES EST YVERDONNOIS !

L’information était dans l’air depuis quelque temps, elle est désormais officielle : Mauro Rodrigues est transféré à Yverdon Sport en provenance du FC Sion.

Yverdon Sport ne déroge pas à ses principes et à sa philosophie. Jeune joueur à vocation offensive, arrivé dans un premier temps en prêt au Stade municipal depuis le FC Sion, Mauro Rodrigues (21 ans) s’est engagé à Yverdon Sport jusqu’en juin 2024, plus une année en option. Un transfert qui réjouit le club. Prometteur, Mauro Rodrigues a donné satisfaction depuis le mois de juillet dernier avec le collectif de Marco Schällibaum.

International bissaoguinéen, Mauro Rodrigues a inscrit quatre buts en dix-huit matchs officiels avec Yverdon Sport depuis le début de la saison, distillant également quatre passes décisives.

Nous nous réjouissons de prolonger l’aventure à ses côtés et lui souhaitons plein succès pour les échéances à venir au Stade municipal !

Mauro Rodrigues a trouvé à Yverdon un environnement qui lui plaît.

#AllezYS

CRUELLE FIN DE MATCH CONTRE VADUZ

CRUELLE FIN DE MATCH CONTRE VADUZ

YS pensait avoir fait le plus dur face à Vaduz en menant 2-1. Mais les joueurs de la Principauté ont égalisé à la 93e minute de jeu par Fehr. 2-2 score final.

Toute bonne série a une fin. Vendredi, devant son public, YS a égaré ses deux premiers points de l’année 2023, lui qui restait sur une probante série de quatre victoires de rang en championnat. Ce FC Vaduz (9e du classement) n’est jamais facile à manœuvrer et l’a une nouvelle fois prouvé : le premier duel de la saison entre les deux équipes avait accouché d’un nul 3-3 et d’un retour in-extremis de la part des Liechtensteinois. Il en a été de même ce vendredi. Score final 2-2, malgré un doublé magique de Brian Beyer.

Yverdon Sport était pourtant tout proche d’enchaîner avec un nouveau succès. Brian Beyer avait donné une seconde fois l’avantage à son équipe d’une frappe précise à l’entrée des seize mètres (86e). Valeureux, Vaduz n’a rien lâché et a fini par égaliser. La frappe de Fehr a touché le poteau avant de terminer sa course au fond des buts de Kevin Martin.

Deux périodes bien différentes

Contre Vaduz, l’entraîneur Marco Schällibaum n’a procédé qu’à deux ajustements à son onze de départ au coup d’envoi : Kabacalman a fêté son retour au jeu au milieu du terrain à la place d’Adniellyson Silva, tandis que Nicolas Gétaz, victime d’un choc à Aarau – dont les nouvelles sont très rassurantes – a été remplacé par Aris Sörensen. Le longiligne défenseur de 21 ans fêtait ainsi sa première titularisation en championnat avec YS.

Si la première période a été pauvre en occasions de but – il a fallu un arrêt réflexe extraordinaire de Kevin Martin juste avant la pause, suppléé par son coéquipier Anthony Sauthier, pour maintenir le score à 0-0 – la seconde a été bien différente. D’un bloc hermétique, le FC Vaduz s’est petit à petit décousu et a laissé des espaces aux Yverdonnois. Brian Beyer, d’une inspiration magique et d’un sprint à la Gareth Bale, en a profité pour ouvrir la marque au retour des vestiaires (49e).

Mais Vaduz est revenu une première fois au score, puis une seconde, répondant à nouveau à une réussite de Beyer. YS a ainsi lâché ses premiers points de l’année. Mais conserve sa deuxième place au classement de Challenge League.



La galerie photos :

© : Flashpress

#AllezYS