Jean-Michel Aeby: « La pression, on vit avec. A nous de la transformer en émulation. »

Jean-Michel Aeby: « La pression, on vit avec. A nous de la transformer en émulation. »

Yverdon Sport se rapproche toujours un peu plus de l’objectif qui était le sien en début de saison : l’ascension en Challenge League. Il reste tout de même six rencontres, six finales, aux hommes de Jean-Michel Aeby pour accomplir leur mission. Nous avons rencontré l’entraîneur d’YS avant la rencontre face à Brühl SG (3e du classement), ce samedi à 16h au Paul-Grüninger-Stadion. 

YS : Jean-Michel Aeby, tout d’abord comment avez-vous digéré le nul (1-1) du week-end passé face à Rapperswil-Jona, avec cette égalisation adverse dans les tous derniers instants ?

JMA : C’est sûr que l’on est déçus d’être passés si proche de la victoire. On est tous conscients, les joueurs les premiers, que cette égalisation était évitable. Mais le contenu du match était très rassurant. Il ne faut pas oublier que l’on a affronté une équipe qui jouait son va-tout. Sur l’ensemble de la partie, et compte tenu des autres résultats, on peut considérer ce score comme une bonne opération. 

YS : La fin du championnat approche à grand-pas. Elle viendra valider ou non un objectif fixé douze mois plus tôt. Est-ce que cela engendre une pression supplémentaire ?

JMA : Vous savez, la pression existe depuis la première minute où le groupe a commencé à travailler ensemble. L’objectif est inchangé depuis la saison passée. La pression, elle existe en tout temps. On vit avec. L’objectif est de parvenir à transformer cette pression en une émulation positive. L’équipe doit être consciente de ses forces, consciente qu’elle est suffisamment bien armée pour atteindre l’objectif. A nous de rester calmes. On se rapproche du but qui est le nôtre, oui, mais en football tout va très vite. Nous devons rester dans notre bulle et toujours chercher à sortir le meilleur de nous-mêmes.  

YS : Et l’entraîneur, il est dans quel état d’esprit ?

JMA : Il reste encore cette dernière ligne droite, qui peut nous amener à toucher la lumière. La ligne se raccourcit de match en match, mais il est important de rester concentrer sur nous-mêmes. Nous ne devons pas penser à ce que font nos adversaires directs. Nous voulons atteindre notre objectif par nos propres moyens. 

Jean-Michel Aeby est satisfait du travail fourni par ses joueurs, mais il sait aussi que l’objectif n’est pas encore atteint.

Brühl, c’est une équipe compacte et dangereuse sur balles arrêtées. Après la défaite contre Bavois, ils auront à coeur de réagir. Leur objectif, c’est une place en Coupe de Suisse.

Jean-Michel Aeby

YS : Les dernières rencontres, face à des adversaires très rugueux, ont laissé pas mal de traces. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les blessures dont souffre actuellement l’effectif ?

JMA : L’infirmerie se vide gentiment. Si Axel Danner, comme annoncé, sera absent jusqu’au terme de l’exercice, Mustafa Sejmenovic pourrait être de retour pour les dernières batailles. Il en est à sa troisième semaine de convalescence sur une durée totale de quatre à six semaines. Adriano De Pierro, touché à domicile contre Rapperswil, s’entraîne à 100% depuis le début de la semaine. Il ne réside plus qu’une incertitude autour de Franck Nioby. Mais sa progression est encourageante, et il pourrait être à disposition pour la rencontre face à Brühl. 

YS : Face à Brühl, justement, à quel type de rencontre peut-on s’attendre ?

JMA : Dans mes souvenirs, et dans la lignée des formations que nous avons affrontés ces dernières semaines, il s’agit d’une équipe agressive. Elle avait d’ailleurs fini à dix au match aller au Stade municipal. C’est une équipe qui prend beaucoup de cartons, mais qui peut aussi s’appuyer sur un groupe de qualité. Défensivement, les St-Gallois sont au point, ils ne concèdent que peu de buts. C’est une équipe compact et très efficace sur les balles arrêtées. Après la défaite contre Bavois, ils auront à cœur de réagir. Même si la licence n’a pas été demandée, Brühl va tout faire pour maintenir sa place sur le podium, qualificative pour la Coupe de Suisse. 

YS : Et quelle sera la clé de cette partie ?

JMA : Arriver avec la même concentration et la même détermination que d’habitude ! Il ne faudra pas non plus tomber dans la provocation si celle-ci venait à intervenir, et rester calme. Sans quoi, on perdra de l’influx. Nous devrons nous appuyer sur ce qui fait notre force : notre expérience, notre maîtrise technique et notre vitesse. 

YS : Il s’agit aussi du troisième long déplacement de rang. Est-ce que cela pèse sur les organismes ?

JMA : Il faut dire que nous pouvons quand même nous appuyer sur de bonnes conditions de déplacement. Partir le matin, être reposé et pouvoir nous focaliser toute la journée sur la rencontre, c’est aussi un avantage. Sur le plan de l’engagement, en tout cas, nous n’avons pas vu de signes de fatigue les derniers matchs. Et puis, c’est le hasard du calendrier. 

© Photos : Flashpress/ Allenspach

YS est champion d’automne… au printemps !

YS est champion d’automne… au printemps !

Yverdon Sport a (re)mis les pendules à l’heure en l’espace d’une semaine. Le temps pour les Verts de battre une première fois Rapperswil-Jona (3-0), avant d’aller s’imposer en patron à Cham ce week-end (3-1). Six buts inscrits, un seul encaissé, le tout contre deux poursuivants directs : ceux qui doutaient encore de la propension des joueurs d’Yverdon Sport à conserver leur première place peuvent aujourd’hui se rassurer. YS pointe désormais seul en tête à sept matchs du terme de la saison. Et cette première place ne doit rien à personne, si ce n’est aux performances de son effectif. 

Grâce à cette victoire face au SC Cham, Yverdon Sport prend une avance considérable face à ses deux poursuivants directs (ndlr : les deux autres formations à avoir demandé leur licence pour la Challenge League). Etoile-Carouge reste relégué à dix longueurs, tandis que Rapperswil-Jona, accroché sur son terrain par le FC Bavois (1-1), compte aujourd’hui douze unités de retard. 

Crochet, tir du droite, Marculino Ninte marque le 0-1.

Malgré des absences, notamment en défense centrale, les Yverdonnois ont rapidement su s’adapter sur le terrain de l’Eizmoos. Sous un soleil printanier, la rencontre a débuté sur un excellent rythme. L’ouverture du score est tombée tôt dans la partie, grâce à une nouvelle réussite de Marculino Ninte. Avec deux réalisations – une première avant le thé, une seconde après – Sergio Cortelezzi, en véritable chasseur de buts, a porté le score à 0-3. Un score logique et implacable à l’heure de jeu, tant la différence entre les deux formations était flagrante. Si bien que les Zougois devaient employer la manière forte face au Verts et blancs. Une manière pas toujours sanctionnée par l’arbitre vaudois de la rencontre, Simon Rosset. 

Au milieu de la défense zougoise, Cortelezzi, Le Neün, Bunjaku.

Cette seconde réussite de Cortelezzi, sa quatorzième de l’exercice, est d’ailleurs le fruit d’une inspiration de génie. Le meilleur buteur de la catégorie a repris un centre parfait de Safet Alic grâce à une fantastique…aile de pigeon ! Un but venu d’ailleurs qui a mis un terme aux espoirs du SC Cham à ce moment de la rencontre. Car même si les joueurs locaux ont réduit la marque par Siegrist, l’essentiel était déjà acquis à l’heure de jeu. 3-1 score final, et trois points très importants avant le début des playoff. 

Gentian Bunjaku au duel.

La belle image de la fin de rencontre fut peut-être cette attitude de Jean-Michel Aeby, point serré, qui affichait sa satisfaction de terminer en tête ce premier tour. Le tout devant des supporters des deux fans club qui ont fait le déplacement, enchantés de suivre la rencontre derrière les grillages de l’Eizmoos…En attendant de retrouver le Stade municipal. 


La réaction d’après-match: Auteur d’un doublé, Sergio Cortelezzi s’est prêté au jeu de l’interview d’après-match au terme de la victoire.

Yverdon Sport : Victoire pour YS et deux buts très importants face au SC Cham pour conserver la tête du championnat. Es-tu satisfait de ta performance ?

Sergio Cortelezzi : Je suis évidemment très content de ma performance mais c’est surtout un travail de toute l’équipe. Je ne peux pas marquer sans l’équipe. On est tous ensemble et chaque joueur est important.

YS : Il reste désormais sept matchs, comment entrevoyez-vous cette suite ?

SC : On le sait ce sera difficile. On a beaucoup de blessés et il y a de la fatigue. Mais c’est normal et c’est pareil pour les autres équipes. La clé c’est toujours la même pour nous, travailler dur et nous préparer au mieux les sept prochaines rencontres !

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© Photos : Flashpress/ Allenspach

Deux adversaires, deux ambitions

Deux adversaires, deux ambitions

YS se déplace à Cham, samedi (16h), pour le dernier match du premier tour. L’adversaire des Verts n’a pas entrepris les démarches pour la Challenge League. Il n’en demeure pas moins prêt à faire tomber le leader.

Ils ne sont séparés que par trois petites unités au classement de Promotion League, et pourtant leurs ambitions diffèrent à bien des niveaux. Le SC Cham, auteur d’un début d’année remarquable (trois succès en autant de rencontres) est devenu le principal contradicteur du leader Yverdon Sport. Sauf que les Zougois n’ont pas demandé leur licence pour la Challenge League. Le choc de ce samedi (16h) au Eizmoos prend donc une nouvelle dimension : l’équipe de Roland Schwegler évoluera pleinement libérée, avec pour seul objectif de rattraper le leader. Sans appréhension, mais avec ses ambitions. 

Lors d’une interview donnée à la Première Ligue, le directeur sportif du SC Cham Marcel Werder détaille la raison pour laquelle son club n’a pas fait les démarches pour atteindre l’échelon supérieur. «Nous ne sommes pas prêts. Nous n’avons pas les infrastructures et les ressources financières pour franchir cette étape.» Reste que les Zougois entendent bien faire déjouer les plans d’YS dans la course à la première place. A noter encore qu’ils jouent dans le même temps une qualification pour le tour principal Coupe de Suisse, offerte aux trois premières équipes du classement. 

Pour l’opposition de samedi, le SC Cham se méfie particulièrement de la force de frappe offensive des Verts, notamment en contre-attaque. Samedi dernier face à Rapperswil, c’est en effet de cette manière que sont venues les trois réussites des joueurs d’Yverdon Sport. Co-meilleure défense du championnat avec douze buts encaissés en quatorze parties, les Zougois semblent cependant faire preuve d’une excellente solidité, derrière. Au milieu de terrain, ils peuvent s’appuyer sur un renfort de choix pour cette fin de saison : Nico Siegrist (52 rencontres disputées en Super League, 132 en Challenge League dans toute sa carrière). Le Lucernois évolue d’ailleurs… en défense centrale depuis son arrivée à Cham. 

Ensuite, place aux play-off

Ce choc constitue la dernière partie avant la fin du premier tour, et le début de la phase finale. Pour rappel, sept nouveaux affrontements auront lieu entre les huit premières équipes de Promotion League qui batailleront pour la promotion. Dans la deuxième partie de tableau, les clubs s’affronteront pour ne pas descendre. Au terme de l’exercice, une équipe sera promue, une autre reléguée. La promotion se jouera automatiquement entre Yverdon Sport, Etoile Carouge et Rapperswil-Jona, les trois équipes à avoir demandé leur sésame pour la Challenge League. 

De leur côté, Ali Kabacalman et ses coéquipiers aborderont la partie de samedi avec le plein de confiance. La victoire du week-end passé face à Rapperswil-Jona (3-0) a donné un nouvel élan à la saison d’YS. 

Match-après-match : Breintenrain, prendre du plaisir et l’emporter

Match-après-match : Breintenrain, prendre du plaisir et l’emporter

Après quinze jours sans rencontre officielle, les joueurs d’Yverdon Sport reçoivent le FC Breintenrain, samedi au Stade municipal (17h30). William Le Pogam, latéral d’YS, s’est livré avant cette partie, lui qui revient sur le contexte particulier liée à la pandémie et sur l’adversaire du week-end. 

YS : William Le Pogam, comment vit le groupe avec le retour au premier plan de la pandémie ?

Je ne vais pas vous cacher que l’on a peur, peur que le championnat s’arrête. Jusqu’à présent, on a tout fait pour faire des résultats, engranger le plus de points possibles et se mettre en meilleure posture pour atteindre notre objectif qui est la montée. 

YS : Vous en parlez dans le vestiaire ?

Oui, on en parle. Et on ne veut pas que ça s’arrête. Le groupe vit super bien ensemble. Mais malheureusement, notre sort ne dépend pas que de nous. 

YS : Et actuellement, vous êtes complètement dans le flou. 

Totalement, et il y a aussi le spectre de la mauvaise expérience de la saison passée. Aussi, la Promotion League est considérée comme amateur, on ne sait donc pas comment on sera traités. Si on nous disait que la reprise était garantie après l’arrêt de la compétition, alors on ne serait pas dans le même état d’esprit. Mais là, on a aucune garantie. Et puis, on ne parle que de football, mais la situation est bien plus grave à plus grande échelle. 

YS : Quel est le discours du coach pour vous recentrer sur le football ?

Le coach souhaite qu’on continue à enchaîner les bonnes prestations et les victoires. Car actuellement, le championnat se poursuit. 

William Le Pogam (ici face à Carouge) n’hésite pas à déborder sur son côté gauche, où sa qualité de centre est très précieuse.

YS : En tant que joueur, on imagine que vous faites à nouveau d’autant plus attention dans votre manière de vous comporter.  

On sait qu’ils ne feront pas de cadeau à Yverdon, alors on met toutes les chances de notre côté, oui. On fait tout pour atteindre notre objectif. On ne veut pas avoir de regrets par la suite. 

YS : Il y a encore peu, vous avez enchaîné avec deux semaines anglaises de rang. Ensuite, vous ne jouez pas pendant deux semaines. C’est particulier à gérer ?

Je ne vous cache pas que ces semaines anglaises ont été rudes. Le groupe était fatigué. Face à Bavois, on était peu cuits, sur un terrain gras qui plus est. Cette rencontre, nous l’avons jouée à l’envie et au mental. Ces deux semaines sans rencontre officielle nous ont fait du bien, notamment pour pouvoir récupérer les blessés et retrouver notre état de forme.

YS : Samedi, YS reçoit Breitenrain. Un adversaire qui alterne le bon et le moins bon depuis le début de l’exercice. A quoi s’attendre face aux Bernois ?

Pour tout vous dire, je ne connais pas vraiment cette formation. Le coach nous a dit que c’était une équipe qui évoluait bien au football et qui a des atouts offensifs de choix. Et tant mieux ! Il est arrivé que des équipes se soient rendues au Stade municipal avec la peur d’encaisser. Du coup, elles développaient un football assez défensif. On préfère que notre adversaire vienne avec ses arguments, cela favorise un peu notre jeu. Le mode d’ordre, samedi, sera de prendre du plaisir. Car à ce jour, on ne sait pas de quoi demain sera fait. 

William Le Pogam offre souvent des solutions, comme ici à Hugo Fargues (à droite).

YS : Enfin, d’un point de vue personnel, quel est le bilan de ce début de saison ?

Je suis globalement satisfait. Je sais que je peux encore élever mon niveau de jeu. J’ai ressenti un peu de fatigue durant les semaines anglaises. Sinon, je retrouve le poste de latéral, que j’avais notamment abandonné au Stade-Lausanne-Ouchy pour combler des absences dans l’axe de la défense. En tant que latéral, j’ai toujours été porté sur l’offensive. A Lyon, j’ai été formé en tant que numéro 9, c’est peut-être un peu pour ça !

Yverdon Sport remercie William Le Pogam pour sa participation. Pour rappel, la rencontre de samedi sera limitée à 200 spectateurs et seuls les abonnés et les VIP aura le droit d’accéder au Stade municipal. De notre côté, nous vous offrirons un suivi intégral de la partie sur nos différents canaux. Restez connectés !

#AllezYS

© Photo : Flashpress/ Allenspach

Match-après-match: Bavois, un derby qui n’a rarement été autant attractif

Match-après-match: Bavois, un derby qui n’a rarement été autant attractif

YS et Bavois se retrouvent, samedi au Stade municipal (coup d’envoi: 17h30), pour un derby qui promet d’être spectaculaire. Les deux formations ont la cote en ce début de saison.

Depuis une petite dizaine d’années, Yverdon Sport FC et le FC Bavois ont pris l’habitude de se retrouver. Que ce soit en rencontres amicales ou en championnat. Ce fut tout d’abord le cas en 1L classique, puis en Promotion League, où les deux formations se sont retrouvées il y a de cela trois ans. Une certaine rivalité – saine – règne désormais entre ces deux clubs, alors que de nombreux joueurs ont d’ailleurs évolué sous les deux maillots. Samedi, ils se livreront un duel palpitant: les deux formations ont rarement été aussi bien classées, en même temps, avant leur affrontement (YS : 1er / Bavois: 6e).

En neuf matches, les Yverdonnois l’en emporté à sept reprises et n’ont jamais perdu (deux nuls). Les Bavoisans comptent cinq victoires en huit matches, pour trois défaites. Les Verts ont fait le plein de confiance, mercredi, après le victoire fleuve face à Köniz (7-1). Face à Bavois, ils seront toutefois confrontés à un gardien de qualité en la personne d’Enrico Robin (l’ex-portiers d’YS n’a encaissé que onze buts cette saison). Mais les joueurs de Bekim Uka se déplaceront également avec le vent dans le dos: ils restent sur deux victoires consécutives, face à Zürich II et Münsingen. Voilà pour ce qui est des récentes performances.

L’année passée, YS et Bavois s’étaient quittés sur un nul (2-2) au Stade municipal.

Samedi, il faudra se rendre suffisamment tôt avant le coup d’envoi au Stade municipal, le traçage pouvant nécessité un certain temps à l’entrée. Et si vous hésitiez encore, voici les cinq bonnes raisons de venir au Stade municipal samedi : 

  1. Si Yverdon Sport est solidement installé en tête du classement, Bavois réalise lui aussi un début de championnat prometteur (6e). Avec un match en moins que certaines équipes, les « Rouges » ne sont aujourd’hui qu’à quatre petites unités de la deuxième place. Face à YS, qu’ils aiment tant bousculer, ils détiennent donc une opportunité en or de frapper un grand coup. Le spectacle s’annonce ensorcelant, entre deux équipes au jeu séduisant.
  2. Amateurs de football régional ? Samedi, la «deux» d’YS est également à l’honneur, elle qui reçoit le FC Champagne Sports dans un autre derby (20h). Ce match aussi promet de faire des étincelles, entre deux formations ambitieuses. Sur le papier, Florian Gudit et ses coéquipiers partent favoris : ils sont en tête du classement, les Champagnoux sont sixièmes. 
  3. YS – Bavois, c’est un derby très souvent spectaculaire, parfois électrique, entre deux formations qui se connaissent très bien et qui auront à cœur de s’emparer du titre – honorifique – de meilleure formation du Nord vaudois. Les Bavoisans sont d’ailleurs entraînés depuis dix ans par un certain Bekim Uka, qui a fait les beaux joueurs d’Yverdon Sport dans les années 90. Un temps, notamment en 1L classique, les derbies tournaient souvent à l’avantage de Bavois. En Promotion League, YS a l’avantage : 2 victoires, 2 nuls et une défaite en championnat. Les statistiques penchent donc légèrement en faveur des Verts. 
  4. Si la rencontre amicale entre la Suisse et la Croatie de mercredi se jouait en même temps que celle opposant YS à Köniz, ce ne sera pas le cas du match de Ligue des nations entre l’Espagne et la Suisse, samedi. Pas d’excuse !
  5. Ces deux dernières semaines, les joueurs d’Yverdon Sport ont enchaîné les rencontres. Après le derby face à Bavois, samedi, ils retrouveront un rythme «normal». Le week-end d’après, un long déplacement les attend (Bellinzone). Après Bavois, le prochain duel au Municipal est donc agendé au 24 octobre face à Breitenrein. L’attente peut être longue…

#AllezYS

© Photo : Flashpress/ Allenspach – archives

Match-après-match : Brühl, le vainqueur prendra la tête

Match-après-match : Brühl, le vainqueur prendra la tête

Après avoir concédé leur premier nul de la saison (1-1) mercredi à Nyon, les joueurs d’Yverdon sport accueillent le SC Brühl, samedi (17h30). Le milieu de terrain Nehemie Lusuena évoque avec nous cette rencontre.

Jusqu’à présent, le SC Brühl n’a jamais (véritablement) connu la défaite. Si les Saint-Gallois s’étaient inclinés en ouverture de championnat face à Carouge (3-0), les Genevois s’étaient finalement vu retirer les trois points de ce succès après une erreur administrative. Le SC Brühl, fessé d’entrée sur le terrain ? Force est de constater que cet épisode a plutôt fait office d’électrochoc pour les pensionnaires du Paul-Grüninger Stadion, qui n’ont plus perdu depuis. Après huit rencontres, soit une de plus que les Yverdonnois, ils pointent même à la seconde place du classement, une unité seulement derrière YS.

Toujours la même volonté

Alors samedi, les hommes de Jean-Michel Aeby devront redoubler d’efforts s’ils entendent reprendre le large en tête de la Promotion League, deux jours après les premiers point égarés face au Stade Nyonnais. Pour Nehemie Lusuena, ces deux points lâchés mercredi à Colovray n’ont d’ailleurs nullement altéré le moral de ses coéquipiers. « Nous n’avons rien perdu de nos moyens. Le moral, l’envie de gagner et la volonté de mettre toujours le plus de buts possibles sont encore intactes. Et puis nous avons conservé notre invincibilité. »

Nehemie Lusuena, ici au duel avec un joueur du Stade Nyonnais.

Face à Nyon, les Verts se sont faits surprendre en première mi-temps par une formation qui avait véritablement sorti les crocs afin de faire tomber pour la première fois les Yverdonnois cette saison. « C’est vrai que l’on ne s’attendait pas à ce qu’ils rentrent dans le match ainsi. C’est la première fois qu’une équipe nous tient tête comme ça. Si cela est dû à la fatigue de la semaine anglaise ? Pas du tout. La fatigue n’est pas une excuse. Maintenant, c’est à nous d’en faire un peu plus, d’être peut-être un peu plus méchants sur le terrain aussi, dans le bon sens du terme. »

Accent mis sur la récupération

Avant la rencontre de samedi, la troisième en sept jours, les Verts mettront essentiellement l’accent sur la récupération, effectuant notamment des séances de cryothérapie. Ont-ils déjà évoqué et analyser l’adversaire ? « Disons que nous parlons d’abord de nous-même, de ce que nous pouvons modifier par rapport à la rencontre de mercredi. Mais l’objectif sera d’entrer sur le terrain avec plus d’intensité, afin de ne pas se mettre en danger, cette fois-ci », détaillait Nehemie Lusuena, qui a vécu sa deuxième titularisation à Colovray.

Nehemie Lusuena, face à Black Stars en début de championnat.

Pour la réception du SC Brühl, seul Norman Peyretti souffre encore d’une blessure au tendon contractée il y a deux semaines. Sinon, Jean-Michel Aeby dispose de l’ensemble de son effectif pour affronter les Saint-Gallois. Et nul doute que le technicien d’YS aura besoin de toute son équipe pour aller chercher les trois points face à un adversaire bien décidé à déjouer les plans d’Yverdon Sport. Tous au Stade samedi !

Si vous hésitiez encore, voici les cinq bonnes raisons de venir au Stade municipal, samedi:

  1. Yverdon Sport et le SC Brühl occupent respectivement les deux premières places du classement de Promotion League. La rencontre s’annonce palpitante.
  2. YS réalise un départ (presque) parfait cette saison. En sept rencontres, les Verts l’ont emporté à six reprises. Soit le même départ que la saison passée, où les Yverdonnois avaient concédé leur premier nul lors de la septième journée. 
  3. Yverdonnois (25 buts) et Saint-Gallois (17 buts) disposent des deux meilleures attaques du championnat. La rencontre de samedi promet de faire des étincelles. 
  4. Le jeu proposé depuis le début de la saison et de très bonne facture et les fidèles supporters d’YS n’hésitent pas à le relever. Samedi, les joueurs auront à nouveau à cœur de démontrer un football attrayant et spectaculaire. 
  5. L’année dernière, au Stade Paul-Grüninger-Stadion, Mustafa Sejmenovic et ses coéquipiers étaient allés chercher une victoire impensable du côté de Saint-Gall (4-2), alors qu’ils étaient menés 0-2 et évoluaient à dix depuis la 30e. Face à Brühl, le scénario est souvent rocambolesque.

#AllezYS

© Photo : Flashpress/ Allenspach