YS PREND L’EAU À BÂLE

YS PREND L’EAU À BÂLE

Large défaite d’Yverdon Sport du côté de Bâle en ce lundi de Pâques. YS termine mal sa saison régulière, et devra se ressaisir avant d’aborder le tour final.

Ce n’est pas cette manière qu’Yverdon Sport espérait clôturer sa première partie de saison. Après un revers face à GC (1-2), concurrent direct, YS s’est incliné lourdement du côté de Bâle en ce lundi de Pâques (5-0). Une fin de troisième tour qui contraste avec le début d’année 2025 prometteur et les résultats positifs qui en ont découlé. Bâle et son impressionnante force de frappe n’ont laissé aucune chance à Boris Cespedes (capitaine en l’absence d’Anthony Sauthier, suspendu) et ses coéquipiers. Il reste cinq matchs ; Yverdon Sport devra montrer beaucoup plus pour se sauver.

Première mi-temps cauchemardesque

Devant son public, sur un terrain en parfait état et avec la présence de la Muttenzerkurve (malgré la fermeture de leur secteur), le FC Bâle a rapidement pris les devants dans ce duel. En première période, les joueurs de Fabio Celestini ont tiré à huit reprises, cadrant la moitié de leurs tentatives (4), lesquelles ont toutes terminé au fond des filets de Paul Bernardoni. Devant le but, le leader de Super League a fait preuve d’une efficacité redoutable, soulignant par la même occasion la différence entre une formation qui lutte pour le titre et l’autre pour son maintien en Super League. Car Yverdon Sport, en première période, a aussi bénéficié de quelques chances de but (3 tirs). Mais n’a de loin pas été aussi adroit dans le dernier geste.

Surtout, Yverdon Sport a subi la verticalité et la rapidité adverse, ne parvenant que trop rarement à museler sur les côtés les virevoltants Traoré et Otele (auteurs de trois buts à eux deux en première période). Il n’a pas non plus su trouver les solutions face à la puissance d’Ajeti et l’intelligence de jeu de Shaqiri. Habituellement solides à mi-terrain, les hommes de Paolo Tramezzani n’ont cette fois-ci pas assez pesé dans cette zone du terrain.

Le tour final est connu

En fait, YS s’est trop souvent montré en infériorité numérique dans les différentes zones du terrain, malgré un marquage souvent individuel. Si la première mi-temps a tourné au vinaigre, la seconde a également été difficile. Bâle a continué d’assoir sa domination. YS était proche de réduire la marque (tirs sur les montants de Legowski et Komano) mais n’y est finalement jamais parvenu. Défaite finale 5-0.

À noter qu’Yverdon Sport jouera son destin – le maintien dans l’élite – dans le Relegation Group, aux côtés de Winterthur, Grasshopper, Sion, St-Gall et Zürich. Le week-end prochain sera consacré aux demi-finales de la Coupe de Suisse ; le tour final débutera donc le dimanche 4 mai (16h30) avec la réception de St-Gall. YS recevra ensuite Sion, avant de se déplacer à GC et à Winterthur. La saison se terminera à domicile, le jeudi 22 mai (20h30) face à Zürich.

#AllezYS

MAUVAISE OPÉRATION FACE À GC

MAUVAISE OPÉRATION FACE À GC

Dominé n’est pas gagné. Yverdon Sport en a fait l’amère expérience, samedi au Stade municipal, face à un concurrent direct, Grasshopper. Alors qu’YS poussait pour l’emporter, il s’est fait piéger. Score final 2-1 en faveur des visiteurs.

C’est une bien mauvaise opération qui intervient dans une période où l’on pensait Yverdon Sport battre à peu près n’importe qui. Parce que, avec ce qu’ont montré les hommes de Paolo Tramezzani ces dernières semaines, il y avait largement de quoi faire tomber Grasshopper, qui plus est à domicile, devant un public nombreux pour ce choc (3’600 spectateurs). Sauf que les choses ne se sont pas véritablement déroulé comme prévu et YS, dominateur, s’est fait avoir en deuxième période dans l’un de ses temps forts. Les Sauterelles ont ensuite bien su conserver leur avantage. Score final 1-2. Les rôles s’inversent au classement.

Après la pause, les Yverdonnois ne se contentaient pas du point du nul. Parce qu’ils se sentaient capables de renverser Grasshopper. Antonio Marchesano n’a pas eu le pied assez ferme au moment de reprendre un centre en retrait de Moussa Baradji (54e), Cristiano Piccini a trouvé les montants sur une tête (56e) et Moussa Baradji a vu sa frappe être arrêtée par le gardien adverse (64e). Yverdon Sport était dominateur en seconde période et voulait mettre son adversaire à six points. Il n’a, à ce moment-là, peut-être pas assez protégé ses arrières.

YS égalise, puis frappe sur le poteau

Avant cela, GC avait ouvert la marque, avant que Cristiano Piccini ne rétablisse la parité sur un penalty plein de sang-froid (pour son premier but en vert et blanc). Avant la pause, Varol Tasar a même ajusté le poteau d’un tir armé à 20 mètres. Les regrets sont réels.

Car Grasshopper, relativement peu dangereux, compte malgré tout dans ses rangs des joueurs d’expérience. Des éléments imprévisibles dont fait partie Pascal Schürpf. À 35 ans, le milieu de terrain aux 267 matchs de Super League n’a rien perdu de son sens du but. Laissé trop seul sur un coup-franc brossé, il n’a pas manqué l’occasion de donner l’avantage aux siens de la tête à la 78e minute. Un peu à la stupeur générale. Sauf que ce but changeait tout.

Avec cette défaite, Yverdon Sport passe derrière son adversaire du jour à la différence de but et se retrouve temporairement en position de barragiste (11e). Mais cette équipe a largement de quoi redresser la barre et l’a montré ces dernières semaines. En conservant ses principes et en améliorant la finition, tout en se montrant plus vigilant derrière, notamment sur les coups de pieds arrêts, YS peut légitimement espérer revenir. Place aux actes.

#AllezYS

L’EXPLOIT ÉTAIT PROCHE DANS LA CAPITALE

L’EXPLOIT ÉTAIT PROCHE DANS LA CAPITALE

Yverdon Sport a réagi après son revers à Lugano. Les hommes de Paolo Tramezzani sont allés prendre un point face à YB. Surtout, ils ont fait trembler le champion en titre grâce à une grosse performance collective, passant très proche de la victoire.

Sortir avec de la frustration d’un déplacement dans la capitale après y avoir affronté YB sur son imprenable terrain synthétique – invaincu en 2025 – en dit long sur un état d’esprit. Parce que les joueurs d’Yverdon Sport étaient habités de ce sentiment, samedi, après le match nul (1-1) de leur équipe face au champion en titre. Parce que, avec les plus grosses occasions dans cette partie, ils sont passés tout proches d’aller chercher trois points précieux dans leur quête au maintien en Super League. Tout proches, aussi, d’envoyer un nouveau signal fort à tout un championnat. Mais Marvin Keller (le gardien) d’YB et un peu de maladresse dans le dernier geste ont empêché une issue encore plus positive pour YS. Ce qui aurait, dans les faits, été mérité.

Cet Yverdon Sport-là a progressé, c’est indéniable. Il a montré que le revers concédé quatre jours plus tôt ne s’inscrivait pas vraiment dans la dynamique actuelle et qu’il pouvait s’agir d’un incident de parcours. Devant plus de 26’000 spectateurs, et face à une équipe en pleine bourre, il n’y eu aucun complexe d’infériorité. D’entrée de jeu, les Yverdonnois ont montré leurs intentions, pressant leurs adversaires très haut et empêchant à peu près chacune des relances. YB, c’est normal, avait davantage le ballon. Mais chaque ballon gagné donnait suite à des situations intéressantes.

C’est dans la verticalité que les joueurs de Paolo Tramezzani ont trouvé l’ouverture. Parfaitement lancé par Marchesano, Tasar était proche de retrouver le chemin du but. C’est finalement Fode Sylla, 18 ans seulement, qui était au bon endroit pour doucher le Wankdorf et inscrire son premier but en professionnel.

YB égalise, mais YS redevient dangereux.

En première période, YS aurait pu doubler la mise par Varol Tasar, mais l’arrêt réflexe de Marvin Keller était parfait. Les Bernois ont ensuite logiquement poussé après la pause. La défense, composée par la présence de Cristiano Piccini, a tenu bon jusqu’à l’égalisation de Fassnacht (60e, 1-1). L’ascendant venait de changer de camp ? Les plus grosses chances de but étaient ensuite vaudoises. Mauro Rodrigues a manqué un penalty, tandis que Fode Sylla (70e) et Magnus Grødem (88e) ont trouvé les montants. Oui, Yverdon Sport est passé vraiment très proche de la victoire au Wankdorf. Il prend un point, mais passe à côté de deux unités précieuses.

Samedi prochain, place à un duel capital face à GC.

#AllezYS

OPPORTUNISTE, LUGANO L’EMPORTE DANS DES CONDITIONS PARTICULIÈRES

OPPORTUNISTE, LUGANO L’EMPORTE DANS DES CONDITIONS PARTICULIÈRES

Invaincu en 2025 à domicile, Yverdon Sport a fini par plié. La faute au FC Lugano, venu l’emporter 2-0 mardi soir au Stade municipal, au terme d’un match altéré par de très fortes rafales de vent.

Difficile de trouver les mots au terme de cette partie entre Yverdon Sport et Lugano. Difficiles de trouver des explications, aussi. Le vent présent mardi soir au Stade municipal était le même pour les deux équipes ; de face pour YS en première période, de dos après la pause. Les Yverdonnois étaient en confiance, invaincus sur leur terrain depuis le début de l’année et sur une série positive de quatre matchs sans défaite, tandis que Lugano ne l’avait emporté qu’à une reprise lors de ses quatre dernières apparitions. Des dynamiques distinctes et un destin commun : une lutte contre les éléments à mieux négocier que son adversaire. Les Verts n’ont pas saisi leur chance en première période et l’ont ensuite payé en courant après le score. Défaite finale 2-0.

Boris Cespedes pas loin d’ouvrir la marque

Pour affronter Lugano, Paolo Tramezzani a procédé à trois changements par rapport à la dernière sortie, trois jours plus tôt du côté de Sion. Légèrement malade, Anthony Sauthier laissait sa place sur le flanc droit à Vegard Kongsro, aligné habituellement à gauche, tandis que William Le Pogam retrouvait sa place et récupérait dans le même temps le brassard de capitaine. Mateusz Legowski (de retour de suspension) et Boris Cespedes étaient eux aussi de retour dans l’alignement de départ.

Les rafales de vent ont donc rendu les trajectoires du ballon parfois très aléatoires, et leur lecture souvent difficile. La première période a été équilibrée : des Yverdonnois dominateurs en termes d’occasions, face à un FC Lugano ne parvenant que très rarement à se projeter vers l’avant. Il a d’ailleurs fallu un petit coup du sort pour l’ouverture du score : un penalty signalé après un tacle à retardement – alors que le ballon était déjà perdu – transformé par Grgic (37e, 0-1).

Avant cela, plus tôt dans la partie, Boris Cespedes s’était créé la plus grosse occasion de son équipe. Mais sa reprise de volée, armée à l’entrée des seize mètres et qui prenait une très bonne direction, a finalement été contrée par un joueur du FC Lugano.

Peu de tranchant après la pause

En deuxième période, Yverdon Sport n’est jamais parvenu à emballer une partie qui n’a jamais véritablement décollé. Courir après le score face à cette équipe de Lugano, très bonne techniquement, n’a rien d’une tâche aisée. Ce sont même les Tessinois qui ont doublé la mise par l’intermédiaire de Vladi (78e). Paul Bernardoni a également sauvé les siens d’un bel arrêt réflexe, consécutivement à un long ballon.

Ce revers entache un peu l’excellente dynamique du collectif de Paolo Tramezzani. Mais elle n’enlève en rien son potentiel et les nombreux signaux positifs montrés ces dernières semaines. Prochain match samedi dans la capitale face à YB.

UN POINT À TOURBILLON… ET QUELQUES REGRETS

UN POINT À TOURBILLON… ET QUELQUES REGRETS

Yverdon Sport et Sion ont fait un match nul (1-1) samedi soir à Tourbillon. La première période a été outrageusement dominée par les Verts, la seconde un peu moins aboutie. YS reste invaincu depuis quatre matchs et reçoit Lugano, mardi au Stade municipal.

Dans la continuité de ses récents succès (Winterthur et Servette) et de son excellent match, plus tôt dans le mois, face à Lucerne (2-2), Yverdon Sport est allé prendre un point en Valais face au FC Sion en proposant un football attractif – surtout en première période – et cohérent dans ses idées. À Tourbillon, YS voulait s’imposer afin de recoller à son adversaire du jour, qui comptait trois unités d’avance avant le coup d’envoi. Il n’est pas passé très loin de le faire, se montrant ultra-dominateur en première période. Sion a ensuite présenté un autre visage après la pause, parvenant à égaliser (52e). Le score n’allait ensuite plus bouger.

D’un point de vue comptable, Yverdon Sport peut donc nourrir des regrets. Au regard de sa première période, donc, mais plus largement de ses intentions. Comme souvent depuis le début de l’année, les hommes de Paolo Tramezzani se sont montrés proactifs, avec et sans ballon. Ils ont constamment cherché à mettre leur adversaire en difficultés, tout en déployant des offensives rapides et verticales au moment de se projeter.

Provoquer l’erreur

En fait, Yverdon Sport a surtout poussé son adversaire à l’erreur, samedi, exerçant constamment un pressing haut sur le terrain et profitant du moindre ballon un peu moins bien négocié pour montrer les crocs. C’est notamment de cette manière qu’est tombée l’ouverture de la marque de Marley Aké (son sixième but de l’exercice) : d’un excellent travail préparatoire de Varol Tasar, encore une fois très généreux dans l’effort et dont la course a contraint Fayulu a une mauvaise relance, et d’un relai précis entre Marchesano et Aké. Autre exemple : les montées du latéral Vegard Kongsro, lequel a d’ailleurs provoqué un penalty que n’a pas su transformer Antonio Marchesano (31e).

Cette excellente entame de match, YS la doit aussi à ses qualités techniques, que ce soit à mi-terrain ou devant. Mais pour véritablement faire le trou dans cette partie, YS aurait toutefois dû prendre une deuxième longueur d’avance. Et ceci durant la première période. Car Sion, avant la pause, ne s’est véritablement montré dangereux qu’à une seule reprise : un coup de tête sur la barre de Sorgic en début de match (5e).

Du changement après la pause

Forcément déçu de cette physionomie, Didier Tholot a procédé à des changements en seconde période, et YS n’a plus su trouver les mêmes solutions. L’égalisation du FC Sion est intervenue à la 52e minute, sans qu’ensuite aucune des deux équipes ne parvienne véritablement à prendre l’ascendant. Paul Bernardoni, dans les buts, s’est une nouvelle fois distingué en arrêtant de la main un tir puissant (80e).

Avec ce nul (1-1), Yverdon Sport reste donc invaincu depuis quatre matchs. Mardi, c’est Lugano qui se déplace au Stade municipal.

#AllezYS

VICTOIRE CHEZ LE LEADER DE SUPER LEAGUE !

VICTOIRE CHEZ LE LEADER DE SUPER LEAGUE !

Yverdon Sport confirme son excellente forme du moment ! Les hommes de Paolo Tramezzani l’ont emporté, en déplacement, face à Servette au terme d’un match un peu fou. Score final 3-2 !

C’est un succès de prestige mais surtout un succès mérité et acquis au terme d’une toute grande lutte ! Après ses excellentes performances à domicile, YS devait démontrer que ses progrès s’appliquaient également à l’extérieur, là tout était un peu plus difficile lors de la première partie de saison avec pour seule victoire jusque-là un déplacement à Lucerne. Samedi, c’est le Servette FC, invaincu en 2025 et auteur de cinq succès de rang, qui se dressait devant YS. Résultat final ? Un match plein, une performance collective XXL, un état d’esprit aussi conquérant que solidaire et une victoire finale 3-2. Yverdon Sport a ainsi confirmé sa bonne forme du moment et fait un pas important en direction du maintien. Mais le parcours est encore long, très long. Cette victoire n’a pas plus d’importance qu’une autre, mais elle permet de conscientiser une chose : les joueurs d’YS ont les capacités de faire tomber n’importe quelle équipe de ce championnat.

Dès les premiers instants de ce match, les hommes de Paolo Tramezzani – lequel avait fait confiance au même « onze » que celui victorieux face à Winterthur une semaine plus tôt – se sont montrés proactifs et ambitieux. L’ouverture du score de Marchesano (26e, penalty), à la suite d’une faute sur Sylla, tombait presque de manière naturelle. L’égalisation deux minutes plus tard de Crivelli ne refroidissait pas pour autant les joueurs d’YS. Baradji, une fois encore auteur d’un match plein à mi-terrain, redonnait une longueur d’avance dix minutes plus tard. Non, Yverdon Sport n’était pas effrayé par la dimension de cette partie et par la ferveur genevoise forte de plus de 15’000 spectateurs pour cet évènement (ndlr : Le SFC fêtait samedi ses 135 ans). Il en était même galvanisé.

Après la pause, le visage offensif restait le même. Legowski a inscrit sa première réussite en vert et blanc d’une belle frappe croisée à 20 mètres. Baron redonnait espoir aux Servettiens quelques minutes plus tard en inscrivant le but du 2-3. De quoi frémir ? Servette a poussé, mais YS a tenu. Solidaire, il s’est montré parfaitement hermétique et a tenu son avantage jusqu’au bout. En tirant seize fois au but durant le match, YS a montré une certaine frappe de force. Il a envoyé un message fort à ses concurrents dans la lutte pour le maintien. Qu’il s’agira de faire perdurer. Le week-end prochain, les Yverdonnois seront au repos. Avant un autre déplacement en Romandie, du côté de Sion.

#AllezYS