TROIS YVERDONNOIS EN SÉLECTION !

TROIS YVERDONNOIS EN SÉLECTION !

Théo Berdayes et le portier Tim Spycher ont été convoqués avec l’équipe de Suisse M20. Mauro Rodrigues a, lui, été sélectionné avec la Guinée-Bissau !

Les bonnes performances et le travail quotidien réalisés par nos Yverdonnois ne sont pas sans conséquence pour le chemin en sélection de trois de nos joueurs : Théo Berdayes (attaquant), Tim Spycher (gardien) et Mauro Rodrigues (milieu offensif) ont été retenus avec leur équipe nationale. Les deux premiers nommés ont été convoqués avec l’équipe de Suisse M20 de Massimo Rizzo pour un stage d’entraînement (20-29 mars). Mauro Rodrigues rejoint, lui, l’équipe A de la Guinée-Bissau.

Théo Berdayes et Tim Spycher se frotteront à l’Australie au Tessin (Bellinzone), puis au Danemark à Odense (DAN). Mauro Rodrigues disputera les qualifications pour la CAN avec deux matchs contre le Nigéria.

Pour YS, cette période coïncidera avec la trêve internationale. Le championnat reprendra le 2 avril contre le Lausanne-Sport du côté de la Tuilière.

Nous tenons à féliciter ces trois joueurs pour leur convocation !

#AllezYS

TOUT PROCHE DE PASSER EN TÊTE

TOUT PROCHE DE PASSER EN TÊTE

Yverdon Sport avait fait le plus dur, vendredi dans le choc au sommet contre le FC Wil. Mais les visiteurs ont égalisé dans le temps additionnel par Lukembila. Ils conservent ainsi leur première place au classement.

Frustrant. Yverdon Sport tenait son os et était sur le point d’aller cueillir un succès de prestige au terme d’une prestation aboutie. Ce choc au sommet contre le FC Wil, YS l’avait minutieusement préparé, déterminé à passer devant son adverse du jour et ainsi prendre les commandes du championnat de Challenge League. Brian Beyer avait mis son équipe sur les bons rails ; le collectif de Marco Schällibaum avait dans son ensemble réalisé un match plein et prenait la direction d’un succès mérité. Sauf que Wil, en bon leader qu’il est, a fini par revenir sur corner. YS perd deux points, Wil en gagne un.

Vendredi soir, devant plus de 1’000 spectateurs, les deux formations se sont livré un duel intense et ce dès la première minute de jeu. Si l’entame de match a été à l’avantage des hommes de Brunello Iacopetta – agressifs sur le porteur du ballon et exerçant un pressing haut – les Yverdonnois ont dans un premier temps su faire le dos rond en contenant parfaitement les premières velléités. Avant d’imposer à leur tour leur suprématie.

L’ouverture du score est finalement venue presque naturellement, des pieds de l’intenable Brian Beyer, une nouvelle fois décisif en ce début d’année. L’attaquant français était parfaitement servi par Ali Kabacalman, lequel venait de fixer son défenseur avant de créer un décalage parfait. Avant la pause, Breston Malula était même tout proche de doubler la mise sur corner (44e) mais le portier Baumann a répondu à son coup de tête par un arrêt réflexe salvateur.

Occasion manquée

Longtemps, le public du Stade municipal a cru Yverdon Sport capable de gérer son avance. Les signaux étaient au vert tant William Le Pogam – qui fêtait ses 30 ans ce vendredi – et ses coéquipiers semblaient quadriller le terrain. Et puis est arrivé cet ultime ballon. Ce dernier corner. Au bout du temps additionnel. Une occasion qui a suffi au FC Wil pour égaliser et ainsi conserver sa place de leader.

Prochain match pour YS dimanche prochain à la Maladière dans le derby du lac.


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ZIA GIRARDIN : « ÊTRE PRÊTES À TOUS LES SCÉNARIOS »

ZIA GIRARDIN : « ÊTRE PRÊTES À TOUS LES SCÉNARIOS »

Yverdon Sport Féminin retrouve son Stade municipal et le championnat ce samedi. La réception de Bâle (4e) est l’occasion parfaite de démontrer les progrès réalisés durant l’hiver. Et ainsi engranger les premiers points de l’année.

Le hasard du calendrier a voulu que la reprise du championnat d’Axa Women’s Super League se déroule en deux temps pour Yverdon Sport Féminin. La reprise officielle a eu lieu le 11 février dernier contre GC à l’extérieur (défaite 3-1) ; l’officieuse se tiendra ce samedi au Stade municipal, avec la réception du FC Bâle. Un laps de temps de trois semaines qui aura permis aux joueuses de Micael Dias de préparer activement leur opération sauvetage. En queue de classement, elles se trouvent à neuf point de la barre alors que vingt-quatre sont encore en jeu cette saison. Terminer en-dessous coïncidera avec la case barrages.

Mais les Yverdonnoises ne veulent pour l’heure pas en entendre parler. «Sincèrement, on ne discute pas vraiment des différents scénarios, raconte la défenseuse d’YS Féminin Zia Girardin. On ne se met pas trop de pression. Peu importe le dénouement, peu importe si l’on doit passer par les barrages, on sera prêtes. Mais on va tout faire pour se sauver avant.» Dans ce sens, l’entraîneur Micael Dias a préparé ses joueuses à une deuxième partie de saison intense, où les efforts physiques à consentir seront importants. Dans le cas – aussi – où leur saison venait à se prolonger.

« Ce but en fin de match est porteur d’espoirs! »

ZIA GIRARDIN

L’hiver a donc été rythmé par la condition physique. «Une période difficile, mais j’en suis sûre bénéfique pour la suite de l’exercice, témoigne Zia Girardin. Cette semaine encore, à quelques jours du match, nous avons fait une séance d’intermittents. Je sens que l’on est davantage capables de résister durant une rencontre. À la 90e minute des matchs disputés cette année, j’ai senti que nous avions encore un peu de jus alors que, avant, nous étions grillées.»

Plus affûtées

Contre Grasshopper, il y a trois semaines, c’est d’ailleurs dans le temps additionnel qu’est venue la réduction du score de Maeva Muino. Pas anodin. «Contre GC, notre deuxième mi-temps a été bien meilleure que la première. On arrivait à se comprendre sur le terrain après avoir procédé à quelques ajustements. Ce but en fin de match est porteur d’espoirs.»

Zia Girardin (à gauche) est en pleine possession de ses moyens désormais.

Pour Zia Girardin aussi, ce début d’année laisse entrevoir de belles choses. La défenseuse de 17 ans s’est remise de différentes blessures qu’elle a trainé durant le premier tour. «Des douleurs à la cuisse, puis à la cheville. Je n’ai pas été souvent titulaire. Mais je me sens désormais bien, affutée. Les matchs de préparation ont donné certaines garanties, pour moi comme pour l’équipe. Nous avons marqué des buts et gagné : la confiance emmagasinée doit nous permettre de réussir un bon deuxième tour.»

Si les Yverdonnoises entendent marquer davantage de buts en championnat (un seul seulement a été inscrit en 2022), elles souhaitent également hermétiser leur bloc défensif. «Être décisives dans les deux zones, en somme.» La réception de Bâle, ce samedi, sera l’occasion de mettre en pratique ces nombreux apprentissages.

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COUP D’ARRÊT À THOUNE

COUP D’ARRÊT À THOUNE

Yverdon Sport est rentré bredouille de son déplacement dans l’Oberland. Thoune a fait la différence en deux minutes en fin de match, l’emportant au final 3-1.

De ce revers contre le FC Thoune se dégage un sentiment de frustration. Car sur le synthétique de la Stockhorn Arena, YS avait fait le plus dur et réussi à combler son retard grâce à l’égalisation de Théo Berdayes en seconde période (67e). Avec l’ascendant psychologique, on pensait alors les Yverdonnois capables d’aller chercher la victoire au vu des velléités constantes affichées tout au long de la deuxième période. Mais Thoune a inscrit deux buts coup sur coup (76e/78e) et n’a ensuite pas laissé la chance à son adversaire de revenir. Première défaite de l’année 2023 pour YS.

Vendredi, les Verts étaient privés de Sead Hajrovic (suspendu) et de leur entraîneur Marco Schällibaum (suspendu également après deux cartons jaunes). Alexander Weaver s’est ainsi assis sur le banc avec la casquette d’entraîneur. Et si la première période a été compliquée – YS était logiquement mené 1-0 à la pause – le visage affiché après le thé était bien plus conquérant. Dès le retour des vestiaires, Silva s’est créée une occasion de but franche sur un tir à l’entrée des seize mètres. L’égalisation de Berdayes était finalement méritée. Mais elle n’a pas suffi au bonheur des Yverdonnois.

Ce revers n’a pas d’incident comptable au classement pour YS qui conserve sa deuxième place. Mais il enraye une dynamique positive de cinq matchs sans défaite. Vendredi prochain, YS reçoit Wil au Stade municipal dans le match au sommet.


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EXISTE-T-IL UN ÂGE « PARFAIT » POUR ENTRAÎNER ? LA NEWSLETTER DE MODOU BOYE

EXISTE-T-IL UN ÂGE « PARFAIT » POUR ENTRAÎNER ? LA NEWSLETTER DE MODOU BOYE

Chaque jeudi dans notre newsletter, nous abordons une thématique liée au football au côté d’un membre du club. Responsable technique de l’Academy, Modou Boye se livre sur la thématique suivante : « existe-t-il un âge parfait pour un entraîneur de football » ?

Alors qu’un rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES rapporte que, en 2020, l’âge moyen d’un entraîneur professionnel est de 48,8 ans, de plus en plus de jeunes entraîneurs se font une place dans des clubs de renoms : Will Still (30 ans, Stade de Reims), Julian Nagelsmann (35 ans, Bayern Munich) ou encore Mikael Arteta (40 ans, Arsenal). Alors, existe-t-il un âge « de maturité » pour un entraîneur de football comme c’est le cas pour les joueurs ? Modou Boye nous livre son ressenti.


« C’est une question très complexe. On s’aperçoit bien que les âges varient un peu partout pour les entraîneurs, même au niveau international. Selon moi, au-delà de l’âge, il y un aspect fondamental qui prime dans la fonction d’entraîneur : l’expérience.

La carrière d’un entraîneur débute le plus souvent avec des équipes juniors. L’approche y est bien différente, on y essaye plusieurs formules. Avec les enfants et les adolescents, il y a d’autres dimensions à prendre en compte : les parents, le suivi scolaire, la logistique autour d’un entraînement. La pédagogie y est primordiale. Avec les adultes, la communication change et d’autres facteurs interviennent de manière plus soutenue : les caractères de chacun, le management du groupe, etc.

Selon moi, plus tu montes dans les catégories de jeu, tant par l’âge que par le niveau – plus tu te rapproches du niveau professionnel – plus tu vas être confronté à un lot de problématiques (sportif, staff, management, médical…). Et si au préalable tu n’as jamais été confronté à ces problématiques, alors tu risques de ne pas pouvoir les résoudre. C’est pour cela qu’il est, je pense, important de ne pas brûler les étapes dans l’apprentissage de la fonction d’entraîneur.

« C’est ce que l’on voit beaucoup aujourd’hui : les entraîneurs de demain tentent de côtoyer des coachs qualifiés en intégrant rapidement des staffs professionnels« 

modou boye

Bien-sûr, il y a toujours des exceptions. Prenons Zinédine Zidane par exemple : il n’a eu besoin « que » de la Castilla B du Real Madrid pour arriver aussi haut. De par son vécu, c’est quelqu’un d’énormément respecté par les jeunes mais aussi par les adultes. Il a un management irréprochable. Quand il parle, tout le monde se tait et l’écoute ; il inspire le respect.

Aussi, les erreurs n’ont pas les mêmes conséquences avec un groupe amateur ou professionnel, avec des jeunes ou des plus âgés. Des erreurs qui passent incognito peuvent, avec certains groupes, te coûter ta crédibilité et s’avérer fatales. C’est pour cela que c’est important de commencer tout en bas. Un entraîneur doit être capable de connaître de multiples situations. Plus que son âge, c’est l’âge auquel il a commencé à entraîner qui est déterminant. Tu peux avoir 35 ans, t’appeler Julian Nagelsmann (Bayern Munich) et figurer parmi les meilleurs entraîneurs du monde ou, au contraire, rencontrer d’énormes difficultés à gérer un groupe dont certains éléments ont le même âge que toi. Chez les actifs, cela peut rapidement mener à une confrontation.

Modou Boye est également entraîneur M15 à Yverdon Sport.

Bien sûr, il est important de se former en tant que coach afin de pouvoir transmettre son savoir. Car finalement, entrainer c’est ça : transmettre un vécu, une philosophie, pour que les joueurs les reproduisent au mieux. C’est un héritage que nous souhaitons laisser. Prenons José Mourinho. Il n’a pas fait la plus grande carrière de joueur possible. Mais sa force à lui a été de rejoindre une structure professionnelle très rapidement. Il y a peut-être une part de chance aussi, certes. Mais un entraîneur comme lui c’est avant tout un passionné, un mordu de travail, qui ne dort quasiment jamais. Il a su intégrer une structure professionnelle rapidement, à travers un rôle peut-être secondaire dans un premier temps. C’est ce que l’on voit beaucoup aujourd’hui : les entraîneurs de demain tentent de côtoyer des coachs qualifiés en intégrant des staffs, même si la fonction première n’est pas celle espérée.

Est-ce qu’il faut avoir jouer comme professionnel avant d’entraîner ? Là aussi, ça aide, mais ce n’est pas forcément un prérequis. Thierry Henry, par exemple, n’a pas encore le succès escompté. Mais à l’inverse, c’est difficile d’intégrer le circuit sans en avoir fait partie au préalable. Le réseau est très important dans le football. Sans cela, il faut compenser avec une expérience solide. »

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