Nos juniors à l’heure de la pandémie (1/2)

Nos juniors à l’heure de la pandémie (1/2)

Les juniors d’Yverdon Sport & Région poursuivent leur apprentissage malgré la pandémie. Le week-end passé, nous sommes allés à leur rencontre pour en savoir un peu plus sur leur développement, malgré l’arrêt des compétitions.

Impossible d’imaginer qu’une pandémie venait d’ébranler le quotidien sportif de la relève d’Yverdon Sport. Ce n’est du moins pas le sentiment qui émanait des terrains annexes du Stade municipal, samedi dernier, où cinq formations juniores (des FE12 aux M15) se livraient à des confrontations internes tout au long de la matinée. A l’arrêt depuis les restrictions cantonales du 24 octobre dernier, le sport collectif amateur n’est plus autorisé pour les athlètes de 16 ans et plus, au contraire de leurs cadets, qui peuvent encore profiter des entraînements qui leurs sont dispensés. A Yverdon Sport, donc, difficile de passer au travers de cette réalité : les juniors entendent bien profiter de l’arrêt du championnat pour parfaire leurs gammes avant une éventuelle reprise. 

Responsable de la formation à YS, Philippe Demarque ne cache d’ailleurs pas sa satisfaction de voir ces jeunes poursuivre leur marche en avant. « Regardez comment ils s’amusent sur ce terrain et se battent pour chaque ballon. Vous savez, à leur âge ce n’est pas une situation facile à vivre. Nous sommes donc heureux de pouvoir leur offrir cet échappatoire. Si nous jouons les moralisateurs ? Disons que nous appliquons toutes les mesures sanitaires à appliquer. En revanche, j’ai le sentiment que les enfants en entendent déjà assez parler dans leur cercle privé. Le football, c’est un peu le côté récréatif en ce moment. »

L’entraînement n’était pas moins engagé chez les FE13.

Un programme presque inchangé

Pas question toutefois d’abandonner la ligne de conduite édictée en début de saison par les entraîneurs. La seule modification réside dans le remplacement des rencontres de championnat par des oppositions internes le samedi matin. Les entraînements, eux, demeurent inchangés, comme en témoigne Modou Boye, coach des FE14. « On se tient à notre programme mensuel. D’ailleurs, l’implication de chacun dans les exercices est encore plus forte. Avec l’arrêt de la compétition, il existe un risque que les garçons se relâchent. De notre côté, on essaie alors de relever la barre pour maintenir un niveau de compétitivité élevé. »

Le son de cloche est à peu près similaire du côté de Raphaël Guignard, entraîneur des FE12. « On reste dans une normalité. Le but premier est que les enfants progressent tout au long de la semaine. Le week-end, par contre, c’est un peu plus libre. On les laisse jouer et s’exprimer sur le terrain. » Et Albino Bencivenga, également à la tête des FE12, d’ajouter : « Il n’y a plus vraiment cette compétitivité, mais on essaie de l’instaurer. » Voilà tout le challenge des coachs de la relève d’YS. 

Le staff des FE12 avec, de gauche à droite, Raphaël Guignard, Daniel Michoud, Jason Brunet et Albino Bencivenga.

Maintenir la compétitivité 

Implication, joie, engagement, tacles : le message semble pourtant avoir bien passé au sein des diverses formations. La source de cette détermination ? « On fait en sorte qu’ils soient encore dans la compétition, en valorisant leur travail. Le samedi, lorsqu’une équipe remporte un match (ndlr : interne) chaque joueur est récompensé par trois points. Dans ces situations, ils sont en autonomie totale. Et on le voit, les jeunes sont combatifs et ont envie de remporter des points », détaillent Modou Boye et Stéphane Cruz, des FE14. Aux grands maux les grands remèdes. 

Reste que les rencontres du samedi matin, dispensées au Stade municipal depuis fin octobre, ne diffèrent peu de ce que les juniors d’YS ont l’habitude de voir le reste de la saison. La finalité demeure inchangée. En cause, les catégories de jeunes jusqu’aux FE14 ne se voient en effet pas attribuer de classement au terme de leur championnat respectif, les rencontres ne rapportant aucun point. « Nous sommes dans la formation pure, soulignait Jason Brunet, des FE12. Ce qui nous importe, c’est les victoires individuelles sur leur propre performance, qu’il s’agisse d’un duel ou d’un face-à-face. »

Reprise avancée ?

A l’échelon supérieur, en FE14, le ressenti est le même pour Modou Boye. « Nous partons du principe que le résultat ne compte pas. Nous faisons tout pour que le joueur progresse individuellement au sein d’un collectif. Après, cela ne veut pas dire que nous prenons nos rencontres de championnats pour des amicaux. Quand on affronte Servette, YB ou encore le LS, ça n’a rien d’amical. »

Les débats sont musclés pour les M15 d’YS, comme pour les autres formations.

La donne est légèrement différente pour les M15 de Michaël Licciardi, pour qui le classement au championnat est déterminé. « Mes jeunes étaient frustrés que cela s’arrête, l’équipe jouait bien. Ils prenaient beaucoup de plaisir et remportaient leurs matchs. La saison dernière, j’ai certains joueurs qui, si le championnat était arrivé à son terme, auraient peut-être intégré le M16 du Lausanne-Sport. Cette fois, on espère pouvoir aller au bout. »

A noter que, si une partie des rencontres du premier tour a été repoussé, il n’est pas impossible de voir la deuxième partie de saison reprendre plus rapidement que prévu. Début janvier, même, selon Philippe Demarque.

Ils s’estiment chanceux

Au mois de mars dernier, les footballeurs avaient vu leur championnat être subitement annulé et les entraînements à leur tour stoppés. Aujourd’hui, la donne est différente puisque les footballeurs de moins de 16 ans peuvent continuer à s’entraîner. « Je pense qu’ils sont conscients d’avoir une chance de pouvoir s’entraîner. Ils ont tellement eu peur, le mois dernier, en voyant ces mauvaises nouvelles s’accumuler. Les jeunes n’auraient pas compris le fait de devoir aller à l’école sans pour autant pratiquer leur passion. Leur seule question, c’était : Il y a entraînement, demain ? Lorsque je leur disais que c’était peut-être le dernier, on sentait une anxiété », raconte Jason Brunet.

Stéphane Cruz (au premier plan) et Modou Boye prodiguent leurs conseils aux FE14.

L’arrêt de la compétition, s’il est le même pour toutes les formations, sonne comme un véritable frein dans la progression de la relève. « Oui, mais dès l’instant où ils jouent en opposition, et qu’un adversaire existe, il y a de l’intensité. Ils ne font pas de distinction selon l’adversaire. On leur apprend à être combatif systématiquement, tout en ayant du plaisir », conclut Modou Boye. Autant d’ingrédients qui se sont ressentis lors de notre passage sur les terrains annexes du Stade municipal.

#AllezYS

© Photo : Flashpress/ Allenspach

YS – Breintenrain renvoyé / La Promotion League est suspendue

YS – Breintenrain renvoyé / La Promotion League est suspendue

Fin du suspens autour de la rencontre de Promotion League entre Yverdon Sport et Breitenrain, de ce samedi 24 octobre. Le comité de la 1L a pris la décision de renvoyer cette rencontre.

Les raisons invoquées par la Ligue sont d’ordre légales. La législature bernoise ne permettant pas, à partir du 24 octobre, les rassemblements de plus de 15 personnes, le FC Breintenrain est dans l’impossibilité de disputer la rencontre ce week-end.

Le sport amateur – oui, la Promotion League en fait partie – étant à l’arrêt dans canton de Vaud, les équipes actives d’Yverdon Sport seront au repos forcé ces prochaines semaines.

#AllezYS

La limite finalement (re)levée à 600 spectateurs pour YS – Breintenrain !

La limite finalement (re)levée à 600 spectateurs pour YS – Breintenrain !

La rencontre de ce samedi (17h30) entre YS et Breitenrain pourra finalement se jouer devant 600 spectateurs ! Alors que, dans un premier temps, les autorités cantonales avaient revu à la baise la capacité des deux zones du Stade municipal (100 spectateurs chacune), ceux-ci sont revenus sur leur décision après les garanties offertes par Yverdon Sport dans l’optique de pouvoir recevoir 300 personnes par zone.

Ainsi, ce ne sont plus les abonnés et les VIP qui pourront venir assister à cette rencontre, mais bien tout le monde (dans la limite des 600 places). Des mesures barrières sont en revanche exigées : le masque est obligatoire (!) si la distance de 1.5m entre chaque spectateur ne peut être respectée. Le port du masque reste tout de même vivement conseillé, tout comme le respect des distances.

Les applications mobiles « mindful check-in » ou « social pass » sont utilisées pour accélérer le processus de traçage à l’entrée et sont fortement conseillées pour les détenteurs de Smartphone. Aussi, nous vous demandons de vous munir d’une carte d’identité. Enfin, l’ouverture des portes est à 16h30, et nous vous recommandons de venir le plus tôt possible au Stade !

#AllezYS

Match-après-match : Breintenrain, prendre du plaisir et l’emporter

Match-après-match : Breintenrain, prendre du plaisir et l’emporter

Après quinze jours sans rencontre officielle, les joueurs d’Yverdon Sport reçoivent le FC Breintenrain, samedi au Stade municipal (17h30). William Le Pogam, latéral d’YS, s’est livré avant cette partie, lui qui revient sur le contexte particulier liée à la pandémie et sur l’adversaire du week-end. 

YS : William Le Pogam, comment vit le groupe avec le retour au premier plan de la pandémie ?

Je ne vais pas vous cacher que l’on a peur, peur que le championnat s’arrête. Jusqu’à présent, on a tout fait pour faire des résultats, engranger le plus de points possibles et se mettre en meilleure posture pour atteindre notre objectif qui est la montée. 

YS : Vous en parlez dans le vestiaire ?

Oui, on en parle. Et on ne veut pas que ça s’arrête. Le groupe vit super bien ensemble. Mais malheureusement, notre sort ne dépend pas que de nous. 

YS : Et actuellement, vous êtes complètement dans le flou. 

Totalement, et il y a aussi le spectre de la mauvaise expérience de la saison passée. Aussi, la Promotion League est considérée comme amateur, on ne sait donc pas comment on sera traités. Si on nous disait que la reprise était garantie après l’arrêt de la compétition, alors on ne serait pas dans le même état d’esprit. Mais là, on a aucune garantie. Et puis, on ne parle que de football, mais la situation est bien plus grave à plus grande échelle. 

YS : Quel est le discours du coach pour vous recentrer sur le football ?

Le coach souhaite qu’on continue à enchaîner les bonnes prestations et les victoires. Car actuellement, le championnat se poursuit. 

William Le Pogam (ici face à Carouge) n’hésite pas à déborder sur son côté gauche, où sa qualité de centre est très précieuse.

YS : En tant que joueur, on imagine que vous faites à nouveau d’autant plus attention dans votre manière de vous comporter.  

On sait qu’ils ne feront pas de cadeau à Yverdon, alors on met toutes les chances de notre côté, oui. On fait tout pour atteindre notre objectif. On ne veut pas avoir de regrets par la suite. 

YS : Il y a encore peu, vous avez enchaîné avec deux semaines anglaises de rang. Ensuite, vous ne jouez pas pendant deux semaines. C’est particulier à gérer ?

Je ne vous cache pas que ces semaines anglaises ont été rudes. Le groupe était fatigué. Face à Bavois, on était peu cuits, sur un terrain gras qui plus est. Cette rencontre, nous l’avons jouée à l’envie et au mental. Ces deux semaines sans rencontre officielle nous ont fait du bien, notamment pour pouvoir récupérer les blessés et retrouver notre état de forme.

YS : Samedi, YS reçoit Breitenrain. Un adversaire qui alterne le bon et le moins bon depuis le début de l’exercice. A quoi s’attendre face aux Bernois ?

Pour tout vous dire, je ne connais pas vraiment cette formation. Le coach nous a dit que c’était une équipe qui évoluait bien au football et qui a des atouts offensifs de choix. Et tant mieux ! Il est arrivé que des équipes se soient rendues au Stade municipal avec la peur d’encaisser. Du coup, elles développaient un football assez défensif. On préfère que notre adversaire vienne avec ses arguments, cela favorise un peu notre jeu. Le mode d’ordre, samedi, sera de prendre du plaisir. Car à ce jour, on ne sait pas de quoi demain sera fait. 

William Le Pogam offre souvent des solutions, comme ici à Hugo Fargues (à droite).

YS : Enfin, d’un point de vue personnel, quel est le bilan de ce début de saison ?

Je suis globalement satisfait. Je sais que je peux encore élever mon niveau de jeu. J’ai ressenti un peu de fatigue durant les semaines anglaises. Sinon, je retrouve le poste de latéral, que j’avais notamment abandonné au Stade-Lausanne-Ouchy pour combler des absences dans l’axe de la défense. En tant que latéral, j’ai toujours été porté sur l’offensive. A Lyon, j’ai été formé en tant que numéro 9, c’est peut-être un peu pour ça !

Yverdon Sport remercie William Le Pogam pour sa participation. Pour rappel, la rencontre de samedi sera limitée à 200 spectateurs et seuls les abonnés et les VIP aura le droit d’accéder au Stade municipal. De notre côté, nous vous offrirons un suivi intégral de la partie sur nos différents canaux. Restez connectés !

#AllezYS

© Photo : Flashpress/ Allenspach

Bellinzone – YS repoussé !

Bellinzone – YS repoussé !

Initialement prévue ce samedi au Tessin, la rencontre comptant pour le cadre de la onzième journée de championnat entre l’AC Bellinzone et le FC Yverdon Sport a été repoussée à une date encore inconnue.

Mercredi soir, le club du Sud de la Suisse a en effet publié un communiqué annonçant que l’un de ses éléments avait été testé positif au Covid-19. Ce joueur ayant eu un contact étroit avec la plupart de ses coéquipiers (13 joueurs), il ne leur était impossible d’aligner une équipe, samedi, après la mise en quarantaine de ces derniers.

Les joueurs d’Yverdon Sport retrouveront donc le chemin du championnat à domicile. Samedi 24 octobre (17h30), plus précisément, où ils recevront Breitenrain.

#AllezYS

YS remporte le derby à l’arraché !

YS remporte le derby à l’arraché !

Les joueurs d’Yverdon Sport étaient mené à la mi-temps par le FC Bavois. Ils ont finalement su passer l’épaule (2-1) après la pause, grâce notamment à un doublé de Norman Peyretti et un travail de fond de toute l’équipe.

C’est le type de victoire qui peut forger le mental d’un groupe et souder son collectif. La rencontre de samedi face à Bavois, au Stade municipal, n’avait absolument rien de similaire à celle opposant les Verts à Köniz, trois jours plus tôt (victoire 7-1). En face, si les Bavoisans n’étaient certes pas venus dans la Cité thermale pour offrir un spectacle des plus attrayant, ils ont conservé cette ferme intention de venir bousculer les joueurs d’Yverdon Sport, comme à chaque fois que ce derby se présente. Ce sont d’ailleurs eux, les hommes de Bekim Uka, qui ont ouvert le score dans cette partie par Misic (35e).

Avant cela, les débats étaient bien équilibrés. Le capitaine Sejmenovic a vu son coup de tête terminer sa course à quelques centimètres de la lucarne d’Enrico (9e), tandis que le remuant Alvarez, pour Bavois, avait aussi eu son occasion deux minutes plus tôt. L’ouverture du score, sur un contre bien mené par ce même Alvarez, est venue doucher les espoirs des Verts en première période, d’autant plus que ces derniers ont perdu Allan Eleouet sur blessure avant la pause, remplacé par Norman Peyretti, de retour à la compétition après quatre semaines d’absence.

Norman Peyretti (en blanc, à droite) a fêté son retour avec un doublé, samedi.

L’arrêt XXL de Kevin Martin

Eu deuxième période, Jean-Michel Aeby a opté pour une formule inédite sur le front de l’attaque. Bunjaku, entré et jeu, a été associé à Cortelezzi, eux qui étaient soutenus sur les ailes par Morelli et Peyretti. Fortement muselé en première période par des Bavoisans qui avaient décidé de le suivre à peu près partout, l’Uruguayen a reçu du soutien sur la pointe de l’attaque. Un apport qui s’est rapidement avéré payant.

Surtout, le tournant du match est tombé en début de seconde période (47e). Seul face à Begzadic, Kevin Martin a en effet sorti un arrêt spectaculaire, avant que l’attaquant du FCB n’ajuste le poteau sur sa reprise. Une action décisive pour YS, fatale pour Bavois.

Le portier Kevin Martin a veillé sur la cage d’YS.

Retour gagnant pour Peyretti

Entré en jeu en fin de première (40e), Norman Peyretti a été dans tous les bons coups face à Bavois. C’est lui qui s’est retrouvé au point de penalty pour l’égalisation (51e) après un somptueux travail préparatoire d’Ali Kabacalman, lui-même bien servi par Sergio Cortelezzi. Le Français a même inscrit la deuxième réussite des Verts (74e), d’une demi-volée appliquée dans les seize mètres. Deux buts de véritable attaquant. « Habituellement, j’ai un peu de mal avec ces appels dans les derniers seize mètres. Je suis quelqu’un qui centre beaucoup, qui rentre, qui frappe. Mais ce sont des buts qui me font du bien, pour la confiance dans mes déplacements. »

Dans un premier temps, le numéro 33 d’YS devait plutôt entrer en fin de rencontre. Mais ça, c’était avant la blessure d’Allan Eleouet. « Je ne suis jamais entré dans ces conditions, avant la pause. Ce sont des circonstances spéciales, notamment lorsqu’on revient de blessure. Mais je ne me suis pas posé plus de questions. J’étais un peu euphorique, je voulais apporter le meilleur de moi-même. J’avais faim! »

Mental et sacrifice

En fin de match, Bavois aurait pu égaliser par Begzadic. Une réussite finalement annulée pour une supposée position de hors-jeu. Adrian De Pierro, blessé, a dû terminé la rencontre en boitant, les cinq changements étant déjà effectués. « C’est dans ces moments que l’on voit les caractères. On a souffert par moments, mais on a su tenir. Notre staff nous pousse aussi dans ce sens, relevait Norman Peyretti au terme de la rencontre. Ce ne sont jamais des matches faciles face à Bavois, on le sait. Mais nous n’avons rien à nous reprocher. A l’heure actuelle, l’équipe est surtout contente d’arriver au bout de ces deux semaines anglaises avec autant de points. »

Hugo Fargues a de nouveau été exemplaire à mi-terrain. Pourtant, les Bavoisans ne lui laissent que peu d’espaces.

Grâce à ce succès, YS compte désormais cinq points d’avance sur Cham (qui a joué un match de moins) et sept sur Brühl en tête du classement. Samedi prochain, le 17 octobre, Mustafa Sejmenovic et ses coéquipiers se déplaceront à Bellinzone.

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