Nous le savions avant la rencontre, un match contre Stade Nyonnais est toujours compliqué. Malgré le caractère préparatif de cette rencontre, il faut l’avouer, ça l’est d’autant plus lorsque l’entraineur adverse s’avère être l’ancien entraineur du club. L’entame de match de samedi l’a prouvé. Les Nyonnais poussent, proposent un jeu agressif et cela donne une première mi-temps intense footbalistiquement parlant. Pendant ce temps, YS pose son jeu, s’aligne, s’habitue aux conditions (terrain synthétique malgré un temps idéal), mais pourtant c’est bien Stade Nyonnais qui ouvre la marque par Luca Gazzetta, encore un nom connu du côté de la cité thermale. « C’était un bon match, contre une des meilleures équipes de Promotion League. On savait que ce serait un bon test, avec une petite complication supplémentaire : le terrain synthétique. Mais ce n’est pas une excuse, le terrain est identique pour les deux équipes. Je constate juste que nous avons mis une mi-temps à s’habituer aux conditions. » remarque Jean-Michel Aeby après la rencontre.
Lorsque l’arbitre du jour siffle l’entame de la deuxième mi-temps, c’est un autre match de foot qui commence. Les Yverdonnois sont compacts, font bien tourner le ballon et les actions s’enchaînent. C’est à la 52ème minute que Norman Peyretti délivre les Verts et Blancs, après plusieurs tentatives de l’attaque yverdonnoise. « Nous avons nettement dominé en deuxième mi-temps. Mais entre le manque de précision lors du dernier geste et les arrêts du gardien adverse, nous n’avons pas réussi à passer l’épaule. C’est clair, nous avons manqué d’efficacité, mais je retiens ce que nous avons produit au niveau du jeu et notre réaction en 2ème mi-temps. Je suis satisfait de la préparation que nous faisons pour l’instant et les joueurs sont conscients des points à améliorer. Ils sont réceptifs et font le maximum pour être performants. » ajoute le coach Aeby à l’issue de la rencontre.
Ali Kabacalman. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
Il reste une rencontre avant la fin de la préparation hivernale, qui aura lieu samedi 22 février 2020 à 14:45 contre Azzuri Lausanne. Depuis l’arrivée de Jean-Michel Aeby, le bilan est très positif : 5 matchs, 3 victoires, 2 matchs nuls. À cela s’ajoutent les arrivées de Bunjaku, Di Nardo et récemment Cortelezzi, une très bonne note pour le coach Aeby : « Nous sommes très contents de notre préparation, en tous points, également du côté du mercato. L’arrivée de Sergio en attaque nous fera du bien. Tour d’abord il reste 13 matchs et nous aurons besoin de tout le monde. En plus, le profil de ce joueur est intéressant puisqu’il peut jouer à plusieurs postes offensifs. Je pense que l’on est dans le juste pour l’instant mais malgré tout, les matchs amicaux restent amicaux. La compétition sera complètement différente. »
Alessandro Ciarrocchi. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
Prochain rendez-vous pour samedi 22 février 2020, YS affrontera Azzuri Lausanne dans le cadre de son dernier match de préparation. La reprise du championnat se fera dimanche 1er mars 2020 à 15:30 contre le FC Sion M21.
Après une semaine passée en Turquie pour préparer au mieux le second tour, les Yverdonnois sont revenus de leur périple samedi. L’occasion aujourd’hui de faire le bilan de ce camp d’entraînement – ainsi que des trois premières semaines de préparation – avec l’entraîneur Jean-Michel Aeby.
En Turquie, les joueurs d’YS espéraient bien trouver des conditions dignes de ce nom pour poursuivre leur apprentissage. Ville très prisée par les équipes de football de toute l’Europe, Antalya bénéficiait sur le papier d’infrastructures idéales pour permettre aux Yverdonnois de parfaire leurs gammes. « Hormis un jour de pluie, qui a d’ailleurs causé l’annulation de notre première rencontre amicale, nous avons en effet pu travailler idéalement, avec des terrains de qualité. Et les joueurs ont apprécié: ils étaient à l’écoute, on a senti de l’investissement et tout cela dans la bonne humeur », s’est réjoui Jean-Michel Aeby au retour de ce stage.
Outre l’aspect sportif, ces six jours passés à Antalya ont permis d’en apprendre davantage sur chacun, à commencer par les membres du staff. Ainsi, l’entraîneur genevois a notamment pu consolider ses relations avec son assistant Amar Boumilat, qu’il connaissait déjà passablement. « Et même si nous n’avions jamais travailler ensemble, il ne m’a pas fallu bien longtemps pour réaliser que j’avais besoin de ses services. Nous avons les mêmes idées du football, les mêmes valeurs. Et puis, ce camp nous a permis de parler d’autre chose, toujours en partageant la même vision. » Un constat également valable pour les joueurs. Habitués à lutter pour le cuir sur le rectangle vert du stade municipal, ces derniers ne connaissent pas pour autant les personnalités, les valeurs et les passions de leur coéquipiers dans la vie de tous les jours. Ce qu’ils ont pu découvrir dans le courant de la semaine, à travers grand nombre d’activités extra-sportives.
A noter que cinq joueurs n’étaient pas du voyage à Antalya: François Marque, Jules Haabo, et Franck Nioby (blessés), Shaho Maroufi (raisons administratives), ainsi que Christos Aravidis (sur le départ) . Point positif à mettre en évidence, à l’issue de ce camp, à part quelques bobos sans gravité, il n’y a pas eu de blessé.
Faire passer le message
Nommé durant la trêve hivernale à la tête des Verts, Jean-Michel Aeby a également consacré une partie de son temps à en apprendre davantage sur ses ouailles. « Avec mon assistant, nous avons énormément observé, et avons pu cerner le caractère des joueurs. Il est important de saisir ce que chacun peut apporter à l’équipe. Et puis nous leur avons fait part de notre philosophie, en insistant sur les quelques principes de jeu que nous souhaitons mettre en place. »
Le Genevois sait d’ailleurs pertinemment qu’il dispose d’un effectif pléthorique et que des choix devront se faire d’ici au 1er mars, date de la reprise du championnat face à Sion II. « Pour cela, il était important de rappeler aux joueurs que l’équipe est plus importante que l’individu. Des blessures peuvent intervenir durant le championnat, et chacun aura son rôle à jouer. Certains seront peut-être déçus de ne pas avoir le temps de jeu escompté, c’est pourquoi nous nous efforçons d’avoir un discours clair et intègre. De leur côté, les joueurs savent parfaitement ce qu’ils doivent faire et ce que nous attendons d’eux. C’est ensemble que nous atteindrons notre objectif. »
Un bon test face à Krasnodar
Un discours qui semble déjà bien passer au sein de l’effectif Nord-vaudois. Jeudi, face à la réserve de Krasnodar (Russie), les Yverdonnois se sont imposés 3-0 grâce à un doublé de Ninte et une réussite de Fargues. Outre le résultat, les Verts ont affiché une attitude conquérante face aux Russes, procédant à un pressing appliqué et à des combinaisons intéressantes. « De plus, c’est typiquement le genre d’adversaire dynamique que nous allons retrouver en championnat, rappelait Jean-Michel Aeby, en faisant référence aux formations de M21. Même avec de la fatigue dans nos rangs, nous avons réalisé une bonne performance. »
Place désormais au retour sur les terrains helvétiques, lesquels ne seront certainement pas de la même trempe que ceux trouvés en Turquie. Peu importe, les joueurs d’Yverdon Sport devront rapidement s’y adapter s’ils entendent se préparer au mieux pour la reprise du championnat. Avant cela, ils affronteront notamment Vevey United en amical, samedi prochain (15h à Copet II).
Le camp d’entraînement d’YS en Turquie prend fin ce jour, et avant le déplacement en Suisse, il y a des informations qu’il faut conserver. Les analyses récoltées sont étudiées et classées par Loïc Besançon, préparateur physique, qui est aussi à l’aise devant un ordinateur que sur un terrain. Ces informations sont ensuite transmises à l’entraîneur Jean-Michel Aeby et à sont adjoint Amar Boumilat, pour qu’elles soient interprétées.
Le GPS
pour tout savoir du joueur
L’avancée technique et technologique dans le sport, fait que le club a désormais besoin de données précises s’il veut progresser et faire progresser son contingent. C’est ainsi que depuis la reprise de janvier, et donc pendant tout le camp d’entraînement en Turquie, les joueurs se sont astreints à porter des gilets servant à supporter ledit petit appareil de mesure. Ce GPS, du nom anglais « Global Positioning System », est un système de géolocalisation mondial. Et c’est grâce aux satellites et à des récepteurs, que les personnes qui en possèdent peuvent être localisées, et avec ceux-ci récolter une quantité d’informations. Comme par exemple, pour les footballeurs, une distance parcourue, une vitesse, un sprint rapide, une accélération, une fréquence cardiaque, ou une baisse de régime. Ces données sont conservées, et les valeurs cibles donnent la ligne générale pour les entraînements. Actuellement dans une phase de test jusqu’à la fin de la présente saison, ce système suisse, FieldWiz, est utilisé également pour habituer les joueurs à les porter. C’est aussi là une part de professionnalisme qui s’installe.
Le retour
Un rapide petit-déjeûner, les yeux qui piquent, les affaires bouclées, la délégation yverdonnoise monte dans le bus pour un trajet d’une petite heure pour quitter la région de Belek, Bogazkent plus précisément, dans la province d’Antalya. Le repas de la dernière soirée, apprécié et digéré, les joueurs ont trois heures trente de vol entre la Turquie et la Suisse pour se reposer. Un vol garni quasi essentiellement par des formations suisses, puisque outre YS, les deux équipes de Lucerne féminin, LNA et LNB, ainsi que le FC Zürich féminin de LNA, ont pris place dans l’appareil. Ensuite ce sont deux heures et demie de route pour rallier le Nord vaudois.
Après un weekend de repos les joueurs reprendront le chemin du stade municipal dès mardi soir, pour entamer la dernière ligne droite de cette préparation de seconde partie de championnat. En attendant le premier match le 1er mars en Valais contre Sion M21, il restera quelques rencontres amicales que nous vous annoncerons en temps voulu. Pour l’heure, nous dresseront un bilan de cette semaine de préparation avec une interview de l’entraîneur Jean-Michel Aeby.
Il l’avait caché, mais n’a pas pu se dérober ! Après Sébastien Le Neün mardi dernier, Kévin Djacko, le défenseur yverdonnois, fête aujourd’hui vendredi, ses 27 ans. Né le 31 janvier 1993 à Paris, Kevin a été formé à Aulnay-sous-Bois. Il a ensuite été repéré, envoyé à Lourdes ( !), d’où il a ensuite été repéré. Passé par Pau, il joue plus tard en Nationale 1 à Marignane Gignac, club qu’il a quitté pour venir à Yverdon-Sport l’été dernier. Ailier gauche à ses débuts, il dépanne dans un match comme latéral. Et son entraîneur de l’époque y voit là une opportunité, et il continue à l’aligner en défense. Un poste qu’il occupe principalement avec YS. Au petit-déjeuner ce matin, Kévin a été fêté par ses coéquipiers et a participé normalement à l’entraînement du matin. La fête ce sera pour plus tard, lors de la dernière soirée à Antalya.
Un tout joyeux anniversaire à Kevin Djacko ! (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
L’entraînement de la journée a été partagé en deux parties. Une pour les joueurs légèrement blessés, et qui ont un peu plus joué jeudi soir, et une autre, pour un groupe qui a travaillé la réactivité et la mobilité, le tout avec les deux gardiens. Sur des terrains balayés par un vent très froid, il fallait bien s’habiller. Et même si le ciel était bleu azur, on remarquait au loin les sommets enneigés des montagnes environnantes. Cette dernière journée du camp se conclura par des séances de massages, obligatoires pour tous, avant que ceux-ci ne préparent déjà leurs affaires pour un déplacement au petit matin, samedi.
Shopping et dernière soirée
La fin de l’après-midi était consacrée au déplacement de l’équipe au centre de Belek. Libres de leur mouvements, les joueurs pratiquent aussi un sport qu’ils aiment : le shopping. La semaine de travail a été bénéfique, et copieuse, et se changer les idées en flânant c’est bien. Mais Belek, en cette période de l’année, ce n’est pas fréquenté par des masses de touristes ! Des centaines d’équipes de football viennent y faire leur camp d’entraînement, et les quelques personnes qui arpentent les rues, garnies de commerces et de restaurants, sont souvent en survêtements de sports.
Les journées sont longues entre-saison, surtout avec une température qui, cette semaine, n’a pas dépassé les 14 degrés. Quelques vendeurs ambulants, des jeunes qui distribuent du thé, ou des joueurs de backgammon, peuplent ces rues qui n’attendent que les touristes. Mais les commerces sont ouverts toute la journée et une partie de la nuit, et les vendeurs sont les plus nombreux dans ce centre-ville. Qu’importe, les joueurs d’YS ont trouvé leur bonheur, certains gourmands ont dégusté, d’autres ont marchandé, et chacun repart avec un petit sac. Ensuite direction Antalya, pour un dernier repas entre joueurs. Mais là, on n’en saura pas plus… 😉
Demain (samedi) c’est le jour de départ. Le groupe quitte l’hôtel tôt le matin, pour rejoindre l’aéroport d’Antalya en car. Il restera le vol Antalya – Zürich et le trajet Zürich – Yverdon pour clore définitivement ce camp d’entraînement. À demain !