YSF : L’HISTOIRE CONTINUE EN DEMI-FINALE

YSF : L’HISTOIRE CONTINUE EN DEMI-FINALE

Les joueuses et le staff d’Yverdon Féminin sont enfin récompensés ! L’histoire continue : après notre équipe masculine, c’est au tour de notre équipe féminine de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de Suisse après avoir éliminé St-Gall aux tirs aux buts !

Une rencontre telle qu’un quart de finale de Coupe de Suisse ne commence pas réellement dès le coup de sifflet de l’arbitre, mais déjà les jours précédents le match : à l’entrainement, lors des séances de récupération individuelles des joueuses, 10 jours avant lorsque l’entraîneur Frédéric Davoli décide déjà d’entrainer les penalties, ou encore dans le car, lorsque l’entraineur, encore lui, décide de faire une leçon tactique à ses joueuses défensives. « J’ai décidé d’avoir une approche différente en terme de coaching pour ce match. Dans le car déjà, nous avons discuté des aspects défensifs. Lors de ma théorie d’avant-match, dans les vestiaires, je leur ai parlé de choses plus symboliques, notamment liées à ce que ce match pouvait représenter pour nous » nous dévoilait l’entraineur après la rencontre. Une tactique payante au vu non seulement du résultat mais également du contenu.

Première théorie dans le bus pour Frédéric Davoli, entr. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH

« Dès la première minute, les joueuses étaient dedans. Cela se voyait dans le respect de la tactique imposée puisque nous sommes restés avec un bloc médiant défensif très discipliné. Nous avions identifié que, parfois, les Saint-galloises étaient en difficulté à l’heure de ressortir le ballon. J’ai donc demandé aux filles d’insister sur le pressing lorsque l’occasion se présentait » expliquait l’entraineur qui a notamment repositionné pour cette rencontre Franka Weber en défense centrale avec Elodie Annaheim tandis qu’Elisa Zeller évoluait dans une position de « 6 » aux côtés de Yasmina Laaroussi (Zia Girardin étant embêtée par des problèmes musculaires avec l’équipe suisse). Coaching gagnant, puisque grâce à cette tactique, la discipline des joueuses et cet état d’esprit, les Yverdonnoises maitrisent non seulement leur première mi-temps mais se créent également quatre occasions nettes. Malheureusement pour les Vertes, il manquera la conclusion pour que ces 45 premières minutes se concrétisent avec un but (ou deux) d’avance. Pas de quoi décourager les filles, ni le staff qui ne procèdera à aucun changement à l’heure du thé.

Elisa Zeller et Franka Weber. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH

La deuxième mi-temps ressemble étrangement à la première, puisque les Yverdonnoises maitrisent également leur contenu, à la différence que les St-galloises se créent tout de même quelques occasions dangereuses. Le groupe reste concentré et physiquement, même après 90 minutes, l’équipe est au-dessus et réussi encore une montée en puissance pendant les prolongations. « Bien évidemment, en deuxième mi-temps et après une telle débauche d’énergie, il a fallu faire quelques changements clés, mais aujourd’hui, tout le groupe a été énorme. Chaque joueuse a tout donné et les remplaçantes ont toutes ajouté de la valeur lors de leur entrée en jeu. Il n’y a pas une fille qui n’a pas fait une grosse performance hier« , relate l’entraineur yverdonnois.

Mais la libération viendra lors de la séance de tirs aux buts. Dix penalties ont été inscrits par les joueuses yverdonnoises et c’est la portière Alana Jaquier qui, après avoir inscrit son penalty, réussit à stopper celui de la Saint-galloise Naja Glansmann. Une délivrance pour les joueuses mais également le staff. « Cela fait des mois qu’avec mon staff nous répétons aux filles que le travail va payer. Nous avions déjà vécu des rencontres où nous étions au-dessus pendant 30-40-50 minutes de jeu… Mais nous n’avons jamais tenu sur la durée. Cela fait des semaines que l’on bosse comme des malades pour zéro résultat au bout, mais aujourd’hui c’est le cas. C’est une rencontre sur laquelle nous allons pouvoir nous appuyer, tout en continuant à insister sur des points clés d’amélioration. Nous travaillons avec Stéphane Fink et Mickael Castejon pour les gardiennes, avec Abraham Keita pour les joueuses offensives, notre coach mentale Angélique Commend, Anthony Ciavardini en tant que deuxième assistant / analyste vidéo, Océane Poncet sur la nutrition et encore Myriam Saugy sur la partie physique… Tout ce que Linda Vialatte et Philippe Demarque notamment mettent en place nous pousse à faire mieux. Enfin, le travail paie !« 

Alana Jaquier, lors de la séance de tirs aux buts. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH

Le tirage au sort des demi-finales aura lieu le 1er mars mais même si la fête fût belle sur le chemin du retour, dès aujourd’hui tout le groupe a déjà l’esprit tourné vers le prochain match de championnat contre Zürich. Une Super League sur laquelle il y a des points à rattraper. Hier, l’équipe à d’ailleurs prouvé qu’elle en était capable. Ce quart de finale de Coupe est sans aucun doute un match de référence pour toute l’équipe, qui voit enfin son travail acharné payer après un premier tour très compliqué en championnat.

#AllezYSF

© Photo : Flashpress/ Allenspach

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YS REJOINT EN FIN DE MATCH PAR THOUNE

YS REJOINT EN FIN DE MATCH PAR THOUNE

Il s’en est fallu de peu pour qu’Yverdon Sport ne prenne les trois points ce vendredi contre le FC Thoune. Les Bernois ont égalisé à la 84e. Score final 2-2.

C’est un Yverdon Sport très offensif qui s’est présenté devant les 700 spectateurs du Stade municipal ce vendredi. Disposés dans le même 3-5-2 que lors des dernières rencontres officielles, les hommes d’Uli Forte ont su faire preuve de flexibilité et de créativité tout au long des nonante minutes disputées contre le FC Thoune de Carlos Bernegger. Une créativité notamment incarnée par Brian Beyer. L’attaquant d’origine française a inscrit son premier but de la saison sous ses nouvelles couleurs pour sa première titularisation. L’autre réussites d’YS a été l’œuvre de Koro Koné.

Sans complexe, Yverdon Sport a regardé Thoune, pourtant un des favoris à la course à la promotion, droit dans les yeux. Les Bernois ne traversent certes pas la meilleure période de leur saison, mais ils peuvent toutefois s’appuyer sur des individualités très dangereuses. Pius Dorn a d’ailleurs fait l’étalage de son talent à la 36e minute de jeu : le Bernois a pris sa chance à 20 mètres des buts et a envoyé un missile dans la cage défendue par Kevin Martin pour la réduction du score (2-1).

Avant cela, les joueurs d’Yverdon Sport ont réalisé un tour de force. Koro Koné (14e) a ouvert la marque consécutivement à un penalty avant que Brian Beyer ne double la mise (34e). Le second nommé a été très présent tout au long de la rencontre sur le front de l’attaque d’YS, amenant toutes sa vitesse et sa percussion. Il s’est créé de nombreuses occasions, tentant notamment – preuve de la confiance qui l’animait – un retourné acrobatique à l’entrée de seize mètres adverses en seconde période.

Vendredi, le public du Stade municipal a apprécié le visage offensif affiché par les Verts. Celui-ci n’a finalement pas pu être récompensé par les trois points. Ce lundi, ils se déplacent déjà du côté de la Schützenwiese de Winterthur pour y affronter un autre cador du championnat, avant de recevoir vendredi prochain au Stade municipal le FC Wil.

Yverdon – Thoune 2-2 (2-1)

Buts 14e Koné 1-0; 34e Beyer 2-0; 36e Dorn 2-1; 83e Schwizer 2-2.


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SILVA : «J’AI PRIS CONSCIENCE DE CE QUE JE POUVAIS AMELIORER.»

SILVA : «J’AI PRIS CONSCIENCE DE CE QUE JE POUVAIS AMELIORER.»

Adniellyson Silva est arrivé à Yverdon Sport l’été dernier. Pour la première fois, il s’exprime en français sur ses débuts dans le Nord vaudois et sur la saison qu’il réalise jusqu’à maintenant. Il évoque aussi la venue du FC Thoune au Stade municipal ce vendredi (coup d’envoi : 19h30).

YS : Silva, nous te voyons de plus en plus parler français ici, tant avec les coéquipiers que les membres du staff et le personnel administratif. C’est désormais quelque chose d’acquis ?

AS : Acquis, non. Mais c’est vrai que je comprends de plus en plus le français. Je le parle mieux également. A mes débuts, ici à Yverdon, ce n’était pas simple du tout. Ni pour moi, ni pour ma femme et mon enfant. Découvrir un nouvel environnement lorsque que tu ne parles pas du tout la langue, c’est loin d’être évident.

YS : Comment as-tu procédé pour améliorer ton français ?

AS : Le club a tout d’abord mis à disposition des cours de français pour les joueurs et le staff de langue étrangère. Et puis j’ai cherché à m’ouvrir, à aller vers mes coéquipiers. En tant que milieu de terrain, avec mon profil, j’ai besoin de beaucoup communiquer. Alors forcément c’était un peu plus compliqué pour moi sur le terrain au début. Je n’arrivais pas toujours à faire passer mon message. Et puis à la maison j’ai commencé à écouter la télé en français. J’ai aussi fait des rencontres ici en Suisse, qui me permettent parfois d’échanger.

YS : Il y a aussi le climat qui est différent dans le Nord vaudois.

AS : Ce n’est pas le Brésil, c’est sûr. Avant de venir à Yverdon je jouais à Chiasso, j’ai déjà pu me faire une idée du climat la saison dernière. Pour moi, ce n’est pas vraiment un problème. C’est un peu plus compliqué pour ma femme qui n’est pas encore revenue du Brésil. Elle attend que les températures remontent un peu (ndlr : rires).  

YS : Pour revenir au football, on a l’impression que tu es monté en puissance au fil de la saison. Partages-tu ce ressenti ?

AS : Il m’a fallu un temps d’adaptation, oui. Et je remercie l’entraîneur pour ses précieux conseils. Nous échangeons beaucoup, analysons énormément. J’ai pris conscience de ce que je pouvais améliorer, notamment lors des séances d’analyse vidéo avec le staff.

Adniellyson Silva, ici lors du dernier match à domicile contre Xamax.

YS : Le dernier match de championnat à Vaduz ne s’est pas avéré concluant avec cette défaite 2-0. Comment l’équipe a-t-elle digérer ce revers ?

AS : C’est sûr qu’il y avait de la frustration. On ne sait pas trop comment expliquer cette contre-performance, même si au final c’est un fait de jeu, un penalty, qui a décidé du sort de cette rencontre. Nous nous sommes cependant rapidement projetés sur le match suivant et la réception de Thoune.

YS : Thoune, justement, compte le même nombre de points qu’YS au classement. Une raison de plus de vouloir aller chercher les trois points ce vendredi ?

AS : Oui, même si, à nouveau, nous ne cherchons pas à nous préoccuper du classement. Ce sera un match difficile, contre une équipe qui veut aussi faire des points. A la maison nous voudrons imposer notre jeu. Comme souvent, la rencontre risque de se jouer sur des détails. Alors nous allons tout faire pour les faire tourner en notre faveur.  

#AllezYS

PREMIER REVERS POUR YS EN 2022

PREMIER REVERS POUR YS EN 2022

Yverdon Sport n’a jamais véritablement trouvé son jeu dans la principauté du Liechtenstein, samedi. Les Verts ont fini par s’incliner 2-0, même s’ils ont eu passablement d’occasions en fin de match.

Yverdon Sport ne s’était plus incliné en match officiel depuis le 26 novembre et un déplacement à La Maladière, où Neuchâtel Xamax avait pris le dessus. Depuis, les hommes d’Uli Forte ont enchaîné les bonnes performances, réalisant notamment une série d’invincibilité à domicile – encore d’actualité – assez époustouflante. Samedi, sur le terrain du Rheinpark, ils n’ont pas sur réitérer les récentes bonnes performances. Vaduz s’est montré plus solide et plus opportuniste et a fini par l’emporter 2-0 grâce à des réussites de Cicek (penalty) et Rapp, toutes deux en seconde période.

Sur le visage des joueurs d’Yverdon Sport, on pouvait lire de la déception et de la frustration au terme de la rencontre. Car les Yverdonnois ont notamment été piégé par un coup du sort, un penalty survenu peu après l’heure de jeu suite à une main plus maladroite qu’intentionnelle dans la surface. Cicek ne s’est pas fait prier pour ouvrir la marque avant que son coéquipier, Rapp, ne l’imite quelques minutes plus tard, donnant ainsi deux longueurs d’avance au FCV.

Un match fermé

Il y a ensuite eu une réaction des Yverdonnois. Celle-ci a notamment été incarnée par Breston Malula, encore une fois très présent dans les seize mètres adverses. Le défenseur d’YS a envoyé un coup de tête sur la transversale (82e) avant de faire trembler le filet extérieur des buts de Benjamin Büchel. Brian Beyer, entré en fin de match, a fait parler toute sa percussion dans les derniers instants mais sa frappe de loin est passée peu au-dessus des buts adverses. Rageant.

La réaction a donc été un peu trop tardive pour espérer ramener des points dans la Cité thermale. Il va falloir rapidement se projeter sur le prochain match et sur la réception de Thoune, vendredi au Stade municipal (19h30). A noter enfin une forte délégation de supporters d’YS présent samedi au Rheinpark de Vaduz, lesquels se sont montrés bruyants tout au long de la rencontre.


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#AllezYS

ULI FORTE : « COMMENCER UNE SÉRIE À L’EXTÉRIEUR. »

ULI FORTE : « COMMENCER UNE SÉRIE À L’EXTÉRIEUR. »

Yverdon Sport est de retour dans la principauté du Liechtenstein ce week-end avec le déplacement à Vaduz. Au mois de décembre, la formation d’Uli Forte avait ramené un point du Rheinpark au terme d’un match fou (2-2). L’envie de faire mieux est palpable dans les rangs d’YS.

«Le dernier match ici avait été assez fou. L’exemple même qu’une rencontre de football peut tourner à tout moment. Nous étions très proches de remporter le match et à la fin nous aurions aussi pu tout perdre», rappelle l’entraîneur Uli Forte, qui avait vécu une soirée pleine de rebondissements le 10 décembre dernier. Depuis, Vaduz a changé d’entraîneur (ndlr : Mario Frick est parti à Lucerne) et n’a pas connu le départ escompté en 2022 : deux points en trois matchs. Ce samedi, le duel s’annonce coriace et les points auront une nouvelle fois une valeur précieuse alors que les courbes de ce classement de Challenge League peinent encore véritablement à se dessiner.

«Mais nous ne regardons toute façon pas le classement, tempère Uli Forte. Vaduz a cinq points de plus que nous ? C’est un fait. Mais si nous voulons continuer sur notre bonne lancée, il va falloir faire des points contre toutes les équipes. Peu importe si, en face, l’adversaire s’appelle Aarau, Kriens ou Vaduz. Les joueurs doivent se concentrer sur le présent ; ni sur le passé, ni sur le futur.» Ce samedi, l’attention sera donc uniquement focalisée sur le FCV du nouvel entraîneur Alessandro Mangiarratti.

L’équipe de la principauté doit depuis cet hiver composer sans son défenseur expérimenté Denis Simani, également parti du côté du FC Lucerne en Super League. De quoi potentiellement changer l’organisation défensive du FCV, à laquelle Uli Forte reste attentif. «Vaduz est une bonne équipe à la maison, toujours difficile à manœuvrer. De notre côté nous n’avons pas fait suffisamment de points à l’extérieur cette saison. Forcément, on veut débuter une série ce samedi.»

Hugo Fargues, Christian Zock et Nehemie Lusuena sont suspendus pour cette partie. Le reste de l’équipe est à disposition de l’entraîneur d’YS. Ses joueurs sont affutés physiquement malgré l’enchaînement des matchs et des derbies ces trois dernières semaines, alors que la Coupe de Suisse est venue apporter un surplus d’émotions au calendrier déjà bien chargé de William Le Pogam et ses coéquipiers. «Avec la préparation que nous avons faite cet hiver, nous sommes réglés pour faire face à ces enchaînements. Romain Tanniger et Stéphane Cruz, à la préparation physique, ont fait un excellent travail.»

Les Verts sont donc prêts pour la bataille. Une lutte qui sera également à suivre en direct à l’YS Lounge pour les fans qui ne peuvent pas se déplacer au Rheinpark.

#AllezYS