Yverdon Sport est allé à la rencontre d’Alain Rochat avant les 1/16e de Coupe suisse qui attend Uli Forte et ses hommes ce vendredi contre Wil (20h) L’ancien latéral d’YS, d’YB du LS ou encore de Vancouver était sur le terrain lors de la finale de 2001 contre Servette.
Il y a des parcours qui marquent. Alain Rochat n’avait que 17 ans lorsque Yverdon Sport est allé chercher la seule finale de Coupe Suisse de son histoire. C’était en 2001 contre le grand Servette FC. Vingt plus tard, celui qui a désormais rangé les crampons – il évolue de temps en temps avec les séniors du FC Grandson-Tuileries – se souvient de cet évènement marquant et du parcours semé d’embuches qui avait permis à YS d’accéder à une finale alors inespérée. Car les Verts étaient en déliquescence en championnat et la saison 2000-2001 avait été celle de la relégation en Challenge League pour les joueurs entraînés par Philippe Perret. Car les Verts avaient surpris la Suisse entière en se hissant à ce stade de la compétition. Une finale qui demeure, à ce jour, la seule de l’histoire du club.
La surprise du chef
Le dénouement était cruel pour Alain Rochat et ses coéquipiers au Stade St-Jacques de Bâle en ce 10 juin 2001. Loïc Favre avait vu son but égalisateur être annulé pour un hors-jeu inexistant et Yverdon Sport avait finalement subi la loi de Servette (3-0). «Cette année, nous avions réalisé quelque chose de fou. Je me souviens avoir battu Echallens à un moment donné dans la compétition, puis Thoune aux penalties. En demi-finales, nous allons à nouveau gagner aux penalties à La Pontaise. Là, c’était vraiment incroyable. Le LS était le grand favori, l’engouement pour ce derby était énorme et nous avions créé la surprise. A ce moment, tu comprends pourquoi tu joues au football. Pour aller chercher ces sensations, ces atmosphères.»
L’entraîneur m’avait fait entré en prolongations pour la séance de tirs au but ! Il me l’a avoué quelques temps après.
Alain Rochat
A La Pontaise, Alain Rochat ne débute pas la demi-finale mais entre en jeux pour les prolongations. «Notre gardien Florent Delay avait réalisé un miracle pour nous maintenir dans le match sur le dernier penalty des Lausannois, se remémore encore Alain Rochat, qui avait transformé son essai ce soir-là. L’entraîneur Philippe Perret m’avait avoué après coup m’avoir intronisé justement pour cette séance de tirs au but. On venait de sortir le grand voisin.» Renatus Boniface avait donné la victoire à son équipe en concrétisant l’ultime penalty.
La finale, la seule
La dernière marche – certainement la plus haute – à gravir s’appelait le Servette FC. Un écueil imposant mais loin de désarçonner des Yverdonnois transcendé par l’enjeu. «Le stade n’était pas totalement plein. Trois des quatre demi-finalistes étaient romands. Alors forcément, pour une finale qui doit avoir lieu à Bâle… Mais nous sentions l’engouement de tout une ville. Des trains de supporters avaient été organisé. L’équipe avait bénéficié d’une mise au vert. On sentait le gros évènement venir», raconte celui qui n’aura finalement jamais pu soulever la Coupe. Alain Rochat a, en revanche, gagné à deux reprises le championnat de Suisse avec Zürich.
Alain Rochat aux côtés de Bamba, Cavalo ou encore Gohouri en 2001.
En 2001, le Vaudois se souvient d’une équipe glorifiée par la dynamique de la Coupe Suisse, au fur et à mesure que les succès s’enchaînaient dans cette compétition. «Nous étions en difficultés en championnat. C’est peut-être cette difficulté qui nous a permis d’aller si loin en Coupe. Nous avions l’habitude de devoir nous serrer les coudes. L’équipe était gagnée par une volonté nouvelle, presque euphorique. On dit souvent qu’il s’agit de deux compétitions parallèles : à l’heure de la Coupe, on remet les compteurs à zéro et le seul but devient celui de passer le tour. Il ne faut pas calculer et se donner les moyens d’aller au bout.»
YS a les moyens
Formé au FC Grandson-Tuileries, Alain Rochat a rapidement fait sa place à la première équipe d’Yverdon Sport, entre 1999 et 2002. Un début de carrière canon qui lui a ouvert les portes d’YB puis de clubs étrangers. Désormais il n’hésite pas à se rendre au Stade municipal pour assister à des rencontres d’YS, le club de ses débuts. «J’ai assisté au derby contre Neuchâtel Xamax, puis j’ai regardé une partie du match contre Aarau à la TV. On sent que l’équipe a les moyens de faire quelque chose en Challenge League. Mais elle doit aussi apprendre, notamment dans la gestion des matchs. Cette rencontre de Coupe, c’est aussi l’occasion de créer une dynamique positive. Il n’y a aucun paramètre que le match en lui-même ; il n’y a plus de classement, ni de grand ou de petit.»
Un discours totalement partagé par l’entraîneur Uli Forte, qui accorde une importance prépondérante à cette compétition depuis son arrivée à YS et un succès 12-0 au premier tour contre Seuzach. Alain Rochat et Uli Forte qui se connaissent d’ailleurs bien puisque le premier nommé a évolué sous les ordres du Zurichois durant deux saisons à YB. Et si Yverdon Sport refaisait le coup de 2001 ? Eléments de réponse ce vendredi contre Wil !
Yverdon Sport accueille le FC Wil, ce vendredi (20h), dans le cadre des 1/16es de la Coupe de Suisse. Les abonnements ne font pas office de billet d’entrée pour cette partie.
Cela fait désormais dix ans que les joueurs d’Yverdon Sport n’avaient pas atteint les 1/16es de finales de la Coupe. Barrés à deux reprises ces dernières années par son voisin Neuchâtel Xamax, les hommes d’Uli Forte ont cette fois-ci passé l’écueil d’un adversaire de 2L inter au premier tour de la Coupe : le FC Seuzach (score final : 12-0). Les voilà aujourd’hui en 1/16es de finales contre le FC Wil. Vendredi, ils joueront leur qualification à domicile contre une équipe que les Yverdonnois connaissent bien pour les avoir déjà affrontés cette saison en championnat.
Comme ces dernières années, les abonnements pour la saison 2021-2022 ne permettront pas d’assister à la rencontre. La tarification pour la Coupe reste tout de même identique à celle du championnat et les billets peuvent être obtenus directement sur notre site internet (https://www.yverdonsport.ch/billets-de-match/). Les sponsors ont toutefois la possibilité de participer à cet évènement.
A cette occasion, les caisses seront ouvertes uniquement à l’entrée principale et au secteur visiteur. Enfin, comme lors des dernières rencontres, le certificat Covid sera toujours exigé à l’entrée du Stade municipal.
Grâce à un but de Shkelqim Vladi (50e) Yverdon Sport semblait se diriger vers sa première victoire de la saison en Challenge League, mais dans les ultimes secondes de la rencontre Aarau a égalisé. Cruel pour Yverdon Sport !
Après un week-end de trêve internationale, la Challenge League reprenait ses droits en ce vendredi 10 septembre. Pour le compte de la 6e journée, Yverdon Sport recevait Aarau, une équipe qui militait, avant la rencontre, à la troisième place du classement avec un total de neuf points, justifiant en partie son statut de grosse cylindrée du championnat. Pour les Yverdonnois, cette partie pouvait être une belle occasion de lancer réellement la machine et décrocher une première victoire.
Ouverture du score de Vladi
La première période fut équilibrée. Aarau se créa les deux premières occasions de la rencontre et avait le plus souvent la possession du ballon. Malgré cette légère domination argovienne, c’est YS qui s’est créé la plus grosse chance de but. Peu après la demi-heure de jeu, le centre de William Le Pogam trouva Shkelqim Vladi dans la surface de réparation, mais la frappe du numéro 17 yverdonnois passa de peu à côté des buts du portier visiteur.
Au retour des vestiaires, l’entraineur Uli Forte décida de modifier sa composition. Il abandonna son 4-4-1-1 initial pour passer en 5-3-2. Un changement payant puisque YS s’est montré solide défensivement et a su créer passablement de danger dans la défense argovienne, notamment grâce à l’apport des deux latéraux Lewin Blum et William Le Pogam. Un choix récompensé à la 50e pour YS qui a ouvert le score grâce à Shkelqim Vladi.
Les joueurs d’YS se congratulent après l’ouverture du score de Vladi.
Dénouement cruel
Uli Forte solidifia alors son entrejeu avec les entrées successives de Christian Zock, Luca Jaquenoud et Nehemie Lusuena afin de préserver cet avantage. Le pari était réussi jusqu’à cette maudite 94e. Au bout du temps additionnel, sur l’ultime corner de la rencontre, l’Argovien Imran Bunjaku dévia le ballon au fond des filets de Mirko Salvi. Alors qu’YS tenait cette première victoire en Challenge League, il a concédé le match nul. Le dénouement de la rencontre est frustrant pour les Yverdonnois, tant cette victoire leur tendait les bras.
Un match de Coupe suisse attend désormais YS, avec la réception de Wil vendredi prochain, puis un déplacement à Kriens pour le compte de la 7e journée de Challenge League le mercredi 22 septembre.
Christian Zock est prêt à démarrer une nouvelle aventure avec Yverdon Sport. Le milieu de terrain, arrivé dans les derniers instants du mercato, s’est livré avant la partie de ce vendredi contre le FC Aarau.
YS : Christian Zock, comment se passent vos débuts à Yverdon Sport, une équipe que vous avez intégré en cours de championnat.
CZ : C’est forcément un peu particulier d’arriver dans une équipe qui vit ensemble depuis plus de deux mois déjà, et que la saison a commencé. Maintenant, j’ai quand même l’impression que c’était le timing optimal pour moi. A Sion, je n’entrais plus vraiment dans les plans de l’entraîneur. Le temps était venu de relever un nouveau défi. J’en avais besoin ; j’ai faim de compétition !
YS : L’équipe vous-a-t-elle réservé un bon accueil ?
CZ : Tout à fait. J’ai senti depuis les premières discussions avec les dirigeants que le club comptait sur moi, cela facilite forcément mon intégration. Le groupe est bon, il a de la qualité et il vit très bien malgré les débuts compliqués en championnat.
YS : Quelle est votre impression après ces dix premiers jours à YS ?
CZ : Il y a des joueurs très prometteurs. Quand on voit l’équipe, je me dis qu’il nous manque seulement cette première victoire, ce déclic. Mais pour y arriver, nous devons entrer dans la partie avec un excellent état d’esprit, celui de se dire que « c’est maintenant ou jamais ». J’espère apporter ce petit plus qui nous manque actuellement, cette petite expérience que j’ai pu acquérir en Challenge League déjà avec Schaffhouse mais aussi au FC Sion.
Christian Zock ici en amical contre le Lausanne-Sport.
YS : D’un point de vue personnel, comment vous sentez-vous en ce début de saison ?
CZ : Contre le Lausanne-Sport, la semaine dernière, c’était mon premier match complet depuis le début de l’exercice. Je dois encore élever un peu mon niveau de jeu. Mais j’ai été très surpris de l’intensité des entraînements ici à Yverdon. C’est n’est de loin pas différent de ce que j’ai pu retrouver ailleurs. Et j’en ai besoin. J’ai besoin de travailler.
YS : Et la vie à Yverdon-les-Bains, c’est comment ?
CZ : Pour l’instant je n’ai pas encore trouvé mon appartement, que je me réjouis d’habiter afin de véritablement prendre mes marques. Mais c’est une ville où je m’étais déjà arrêté par le passé. La ville est surprenante, avec de jolis coins. J’ai quelques connaissances ici. Enfin, sur le plan sportif, nous avons la chance de bénéficier d’un très bel espace de travail, vraiment.
Yverdon Sport et Christian Zock se réjouissent de vous accueillir au Stade municipal ce vendredi !
Yverdon Sport a accroché le Lausanne-Sport vendredi matin à la Tuilière lors d’un match d’entraînement. Shkelqim Vladi a égalisé pour YS en fin de première période (40e). Score final 1-1.
Le championnat de Challenge League étant à l’arrêt en raison de la trêve internationale, Yverdon Sport s’est frotté au Lausanne-Sport ce vendredi. L’occasion pour l’entraîneur Uli Forte d’essayer de nouvelles combinaisons sur la pelouse synthétique de la Tuilière. Christian Zock a évolué pour la première fois sous ses nouvelles couleurs ; Nicolas Gétaz a été titularisé dans l’axe de la défense et Luca Jaquenoud a été aligné sur le flanc gauche de la défense. Contre le LS, les Yverdonnois ont fait jeu égal et sont allés chercher un nul très encourageants (1-1).
Tout au long de la rencontre, la formation d’Uli Forte a cherché à jouer au ballon. Désireux de relancer depuis l’arrière, Mirko Salvi, en première période, puis Kevin Martin, après la pause, ont sans cesse cherché à relancer aux pieds et dans l’axe à leurs milieux de terrain. C’est d’ailleurs depuis l’arrière qu’est venue l’égalisation d’Yverdon Sport. Bien servi par William Le Pogam, Vasko Kalezic a tout d’abord ajusté le poteau d’une frappe du gauche avant que Shkelqim Vladi ne termine l’action. Avant cela, le LS avait ouvert la marque de la tête à la 15e consécutivement à un corner.
Face aux hommes d’Ilija Borenovic, Ali Kabacalman a retrouvé une place de titulaire. Tantôt sur le flanc droit, tantôt dans l’axe pour les relances, le milieu de terrain d’YS s’est montré très en vue sur la pelouse synthétique de la Tuilière, illuminant certaines phases de jeu par des transversales toujours précises. Il s’est notamment mis en évidence en prenant sa chance de volée à l’entrée de la surface en première période, après une remise de la tête de Nehemie Lusuena.
Très équilibré
La deuxième période a, comme la première, été très serrée. Les deux formations ont eu leurs occasions et le portier Kevin Martin s’est illustré à deux reprises devant des tentatives lausannoises. Les Yverdonnois auraient aussi pu bénéficier d’un penalty à l’heure de jeu lorsque Shkelqim Vladi a été déséquilibré dans la surface par la main du défenseur. Il n’en a rien été. Score final 1-1, très encourageant avant un week-end de pause et la réception du FC Aarau vendredi prochain (20h30).
Composition d’Yverdon Sport au coup d’envoi : Salvi ; Jaquenoud, Rodrigues, Gétaz, Le Pogam ; Kabacalman, Lusuena, Zock, Kalezic ; Vladi ; Beleck.
Les exigences du football professionnel sont nombreuses et Yverdon Sport a tenu à se renforcer en coulisses pour son retour en Challenge League. Désormais, le club compose avec trois nouveaux piliers – trois jeunes éléments du Nord vaudois – sur lesquels le Directeur Marco Degennaro est heureux de pouvoir s’appuyer. L’occasion aussi pour Jean-Claude Tétaz, secrétaire général d’YS ces dernières saisons, de passer le témoin.
Un club de football ne se résume pas seulement à son aspect sportif ; la Direction d’Yverdon Sport en est bien consciente et elle a tenu à se professionnaliser pour son retour dans l’élite. Durant de nombreuses années, le secrétaire général Jean-Claude Tétaz a maintenu à lui seul la barque administrative de la première équipe d’Yverdon Sport : sur les flots de la Première ligue d’abord, puis sur ceux de la Promotion League. Il a récemment émis le souhait de se retirer de la structure afin de profiter pleinement de sa retraite. Une décision amplement comprise par YS qui tient sincèrement à le remercier pour son implication longue d’une dizaine d’années.
Afin de mettre le cap sur une nouvelle destination, celle qui doit mener Yverdon Sport vers la rigueur et la stabilité – deux valeurs essentielles pour régater en Challenge League – le Directeur Marco Degennaro s’est attaché les services d’un nouveau secrétaire général. Steven Guignard a effectué son Bachelor en cours d’emploi à Yverdon Sport et reprend aujourd’hui la fonction de secrétaire général. Durant ses quatre années passées à YS, l’homme de 24 ans s’est attelé à l’essentiel des tâches d’un club sportif. Sa connaissance administrative du football suisse sera à n’en pas douter un atout précieux pour ce nouveau défi en Swiss Football League.
Yverdon Sport avait également besoin d’un Team Manager pour accompagner ses joueurs au quotidien. Entraîneur au sein des différentes équipes juniors depuis plus d’une décennie, ancien joueur de la première équipe et de la seconde garniture, Arnaud Vialatte (27 ans) occupera cette fonction et viendra épauler le staff d’Uli Forte dans les différentes démarches sportives et administratives. Son nom résonne naturellement dans le Nord vaudois, puisque son papa, Bruno, ancien joueur et aujourd’hui président de l’Académie, ainsi que sa tante, Linda, présidente de la section féminine, œuvrent tous les deux pour Yverdon Sport depuis de nombreuses années. Arnaud Vialatte apportera toutes ses connaissances en gestion de groupe. Son attachement au club s’annonce d’ores et déjà précieux pour mener à bien une mission qui lui tient à cœur : mettre les joueurs dans les meilleures dispositions pour que ceux-ci n’aient à se concentrer que sur l’aspect sportif. Et ainsi mener YS le plus haut possible dans sa nouvelle catégorie de jeu.
Toujours dans les coulisses, Loris Tschanz (22 ans) et habitant d’Yverdon-les-Bains, est en charge de la communication et des médias. Il s’occupera également de la billetterie. Enfin, Noah Monge, stagiaire depuis le début de l’été, secondera le staff administratif dans les différentes démarches et apportera sa pierre à l’édifice notamment au niveau événementiel.
