L’attaquant Shkelqim Vladi ne poursuivra pas l’aventure Yverdon Sport. L’attaquant de 21 ans s’apprête à tenter sa chance ailleurs. YS attend une nouvelle arrivée sur le front de l’attaque dans les prochaines heures.
Yverdon Sport annonce un deuxième départ après celui de Lewin Blum, hier. Shkelqim Vladi, lui aussi prêté par YB en début de saison, ne portera plus les couleurs vert et blanc. L’attaquant et le BSC Young-Boys ont trouvé un accord pour qu’il poursuive son développement du côté d’Aarau, où son prêt se poursuit jusqu’au terme de l’exercice.
Shkelqim Vladi, d’origine thounoise, aura inscrit deux buts en 18 apparitions en Challenge League cette saison. Ces qualités à la fois techniques et athlétiques ont été un atout précieux pour le collectif d’Uli Forte durant ces six derniers mois. Le joueur lui-même se dit ravi de son expérience à Yverdon Sport : «Je suis très reconnaissant auprès d’YS, qui m’a permis de faire mes premiers pas dans le monde professionnel. J’ai pu apprendre énormément, sur et en dehors du terrain. Je vais continuer à regarder les matchs d’Yverdon Sport et je souhaite à l’équipe tout le meilleur pour la seconde moitié de saison.»
Nous souhaitons plein succès à Shkelqim Vladi pour la suite de sa carrière. Yverdon Sport devrait annoncer l’arrivée d’un nouvel attaquant dans les prochaines heures afin de compenser ce départ.
Le latéral droit Lewin Blum (20 ans) ne terminera pas la saison à Yverdon Sport. YB, qui avait prêté le jeune élément en début d’exercice, a levé l’option de prêt.
Yverdon Sport perd un élément prometteur pour la deuxième partie de saison. Lewin Blum, auteur de 20 apparitions avec le maillot d’YS, retourne dans la capitale, d’où il avait été prêté en début de saison. Le latéral droit a réussi d’excellents débuts dans le monde professionnel avec Yverdon Sport. Lewin Blum a en effet montré de très belles certitudes tout au long de l’exercice en cours et a fait preuve d’une belle solidité sur son flanc droit. En 20 matchs, le jeune défenseur de 20 ans a d’ailleurs inscrit une réussite et distillé deux passes de buts.
Yverdon Sport comprend tout à fait la volonté d’YB de récupérer Lewin Blum avant même la fin de la saison. En prêtant trois joueurs talentueux l’été passé (Blum, Eberhard, Vladi), le quadruple champion de Suisse avait envoyé un signal de confiance fort dans le Nord vaudois. Aujourd’hui, YS est fier d’avoir pu participer au développement de ce joueur.
Le latéral droit aura laissé une bonne impression au Stade municipal.
Blum, conquis par l’expérience YS
Un nouveau défi attend donc Lewin Blum du côté d’YB, où il sera en concurrence avec Quentin Maceiras pour une place de titulaire en Super League. «Je remercie Yverdon Sport pour cette très belle expérience. Le club m’a donné l’opportunité de faire me débuts en Challenge League. Durant ces six mois, j’ai véritablement pu m’épanouir sur le plan personnel. Je souhaite plein succès pour YS en 2022 !»
Yverdon Sport souhaite lui aussi le meilleur à Lewin Blum dans la capitale. Le club tient également à relever l’excellente implication du joueur durant les six mois passés au Stade municipal.
Michel Bérard conduit les équipes d’Yverdon Sport depuis huit ans. Une activité que le septuagénaire exerce avec entrain, lui qui voue désormais une passion indéfectible à YS et à ses équipes.
«Je me considère comme un supporter. Mon travail consiste à amener les joueurs et les joueuses à destination, dans les meilleures conditions possibles. Mais au coup d’envoi, je n’hésite pas à donner de la voix. Oui, parfois je gueule un peu sur les arbitres.» Si Michel Bérard a le sang chaud, c’est que le chauffeur attitré d’Yverdon Sport s’est lié d’affinité avec les différentes équipes du club. Cela fait huit ans qu’il écume les terrains de toute la Suisse et partage des moments complices avec ces dernières. Alors forcément, les souvenirs sont nombreux. Les anecdotes toutes trouvées.
«J’aime assez visiter les stades et leurs ambiances. Après, il y a certains lieux moins agréables à aller, notamment à cause du gabarit du véhicule et des possibilités d’accès. Le bus Volvo, le grand, fait plus de 13 mètres de long et certaines rues sont exiguës, raconte Michel Bérard. Une fois, à Coire, nous nous sommes retrouvés sans hôtel pour la nuit. Il a fallu en trouver un rapidement. Nous sommes finalement montés à 1’600 mètres d’altitude avec le Volvo pour nous retrouver au pied des pistes de ski pour la nuit. Là, je me suis dit que le chemin n’était pas forcément adapté à ce genre de déplacements», se remémore-t-il.
Chaque détail compte lors d’un déplacement, comme ici à Vaduz.
Son bijou
Un bus Volvo qu’Yverdon Sport est allé déniché il y a deux ans et que le chauffeur d’YS apprécie particulièrement conduire. «Sincèrement, c’est un bijou de dernière technologie. Pour moi, qui suis un peu de la vielle époque, c’est la classe. Tout a été conçu pour que ceux qui y montent soient dans les meilleures dispositions. Chaque siège est équipé d’une prise 220 volts ; il y a un congélateur pour sortir des glaçons, utiles pour les bains froids : et on peut le manœuvrer sans peine, avec d’excellentes assistances techniques.»
Il faut dire que la conduite de Michel Bérard a traversé le temps et les époques. Il a quitté la Cité thermale en 1987 pour vivre du tourisme, emmenant les voyageurs un peu partout en Europe. Lui s’est établit en France, point de rencontre de grand nombre de ses déplacements. Un périple qui a duré vingt ans et durant lequel le chauffeur a parcouru plus de quatre millions de kilomètres. «Souvent, en une année, c’était 150’000 kilomètres», témoigne-t-il. Des paysages, mais aussi des cultures, l’homme en a vus. En 2007, il a décidé de revenir en Suisse, à Yverdon-les-Bains.
Michel Bérard, ici aux commandes du bus Yverdon Sport.
Les spaghettis pour voyager
Sept ans après son retour dans la Cité thermale, les chemins d’Yverdon Sport et de Michel Bérard se croisent pour la première fois. Le globe-trotteur propose ses véhicules à Philippe Demarque et aux diverses formations juniores. «Nous avons commencé avec quelques déplacements de temps en temps. Mais au début il fallait trouver les fonds pour financer ces trajets. Alors, avec le club, nous organisions des repas de soutien. La vente de spaghettis servait à payer la course.» Et puis la collaboration entre les deux entités est devenue de plus en plus soutenue. Michel Bérard emprunte aujourd’hui les chemins les plus sinueux de la Suisse pour guider les formations d’Yverdon Sport à leur terrain de jeu, de la première équipe hommes aux juniors, en passant par les féminines.
Avec la récente montée d’YS en Challenge League, les conditions d’accueil sont forcément différentes de ce que l’homme pouvait trouver dans les différentes enceintes des Promotion League, où tout n’était pas toujours pensé. «Chaque stade a un espace dédié pour le bus. L’accueil y est toujours excellent.» Cette saison, Michel Bérard redouble d’idées pour mettre «son club» dans les meilleures dispositions. Il a par exemple accueilli William Le Pogam et ses coéquipiers de la première équipe à son domicile pour une raclette durant l’automne. Il propose également depuis peu des navettes gratuites pour les rencontres à domicile en partenariat avec son entreprise, l’Auberson-Excursions, dans l’idée de permettre aux personnes qui ne peuvent se déplacer seuls de se rendre au Stade municipal.
Une entente qui fonctionne et que les deux parties espèrent voir perdurer. La passion de Michel Bérard est telle qu’Yverdon Sport est ravi de pouvoir compter sur lui et ses services.
Yverdon Sport est décidément imprenable devant son public. Les hommes d’Uli Forte ont pris la mesure de Kriens (10e) ce vendredi au Stade municipal. Victoire 2-0 grâce à des réussites de Koro Koné et Mischa Eberhard.
Uli Forte avait insisté cette semaine à l’entraînement. Cette dernière confrontation de l’année, contre un SC Kriens mal en point mais qui avait l’opportunité de se relancer, était en effet importante : une victoire permettait à William Le Pogam et ses coéquipiers d’accrocher le bon wagon dans ce championnat de Challenge League tout en passant l’hiver sous les meilleurs auspices, dans un état d’esprit à la fois positif et conquérant pour la suite du championnat. Le second scénario n’aura finalement pas besoin d’être détaillé puisque c’est le premier qui a été retenu ce vendredi : Yverdon Sport s’est imposé 2-0 contre le SC Kriens et a effectué la bonne opération du week-end !
Yverdon Sport est ainsi virtuellement 6e du classement au terme de cette première partie de saison. Une performance remarquable pour une équipe qui s’était incliné lors de ses trois premiers matchs de championnat cette saison. Vendredi, devant son public, YS a confirmé un constat désormais implacable : les Verts ne lâchent pas un seul point à domicile. Mieux, ils empochent tout ! Le succès obtenu 2-0 contre le SC Kriens est ainsi le sixième de rang au Stade municipal en championnat, le huitième si l’on compte la Coupe de Suisse.
Bijou d’Eberhard
C’est une nouvelle fois Koro Koné qui a mis son équipe sur de bons rails contre les Lucernois. L’attaquant d’YS, auteur de son neuvième but de l’exercice, est venu placer une frappe du droit imparable dans le temps additionnel de la première période. Une réussite qui était à ce moment-là de la partie parfaitement méritée pour un Yverdon Sport qui a dominé les débats dans les 45 premières minutes. La deuxième période a été un peu plus pauvre en occasions de buts. Steve Beleck n’est pas passé loin de doubler la mise (60e) sur un centre en retrait parfait de son capitaine William Le Pogam.
Et puis la délivrance est venue de l’entrant Mischa Eberhard. Le milieu d’YS a décoché une frappe de nulle part qui a fait se lever les 715 spectateurs du Stade municipal. A 20 mètres des buts du SC Kriens, le joueur prêté par YB M21 a repiqué dans l’axe pour envoyer une frappe flottante et mettre son équipe à l’abri. Le même Mischa Eberhard n’était d’ailleurs pas loin d’inscrire le troisième en toute fin de match, lorsque sa seconde tentative, similaire à la première, est venue finir sa course sur le poteau de la cage défendue par le portier Brügger.
2-0 score final, une victoire qui permet à Yverdon Sport de passer l’hiver au chaud et d’entrevoir de belles choses pour la deuxième partie de saison.
Notes : Stade municipal, 715 spectateurs. Arbitrage de Luca Piccolo, qui avertit Lusuena (9e, jeu dur), Aliu (27e, jeu dur), Yesilcayir (29e, jeu dur), Malula (47e, jeu dur), Martin (55e, antijeu) et Hajrovic (56e, jeu dur).
Yverdon Sport a réalisé une grande performance vendredi soir au Rheinpark de Vaduz. Il s’en est fallu de peu pour que les Yverdonnois ne reviennent de leur long déplacement avec la totalité de l’enjeu, même s’ils auraient pu tout perdre à la dernière seconde.
Il y a des déplacements que les suiveurs d’Yverdon Sport se souviendront certainement toute leur vie. Celui du 10 décembre 2021 en fera à coup sûr partie, et ce pour plusieurs raisons. En début d’après-midi, ils ne savaient toujours pas si la rencontre entre Vaduz et YS allait pouvoir se jouer dans la principauté, tant les chutes de neige annoncées semblaient pouvoir remettre en question la pelouse – pourtant excellente – du Rheinpark. Il y avait aussi la distance qui les séparait de la Cité thermale (passé 4h de trajet). Et enfin, surtout, le scénario de la rencontre. Ce dernier fut complètement fou et tous ceux qui ont assisté à ce duel ne sont pas prêts de l’oublier.
En clair, Vaduz a bénéficié d’un penalty dans le bout des arrêts de jeu et dans des circonstances franchement particulières. Mirko Salvi s’était dépêché de dégager pour faire profiter ses coéquipiers d’une ultime offensive jusqu’à ce qu’il se fasse retenir dans les seize mètres. Le gardien d’YS a réagi et l’arbitre de la rencontre a instinctivement dicté un penalty en faveur du FCV, expulsant par la même occasion le Mirko Salvi. Les cinq changements ayant été effectués, c’est le milieu de terrain Ali Kabacalman qui a hérité de la tunique de dernier rempart. Une scène historique sous la neige et le froid du Rheinpark. Yverdon Sport, pourtant si proche de la victoire avant ces vingt dernières minutes de jeu, était sur le point de tout perdre.
Ali Kabacalman : « A l’entraînement, j’aime bien aller au but de temps en temps. Du coup, je me suis proposé ! »
Ali Kabacalman, quel symbole !
Et puis la magie a opéré. Gabriel Luchinger a envoyé son essai dans les tribunes ce qui a permis à YS de gagner un point mille fois mérité. Car avant ça, ce sont les hommes d’Uli Forte qui ont réalisé un récital et malmenés durant plus d’une heure les joueurs de la principauté. Ali Kabacalman, encore lui, était pas loin d’offrir la victoire à son équipe à la 85e minute de jeu. L’Yverdonnois a décoché une frappe du gauche parfaite qui est venue mourir sur la barre transversale de Vaduz. En première période, d’ailleurs, c’est le défenseur Nicolas Gétaz qui avait trouvé les montants consécutivement à un corner. Oui, les actions étaient du côté d’Yverdon Sport ce vendredi soir. Et le jeu aussi.
Il y a aussi eu ce penalty sifflé en faveur des joueurs de Mario Frick. Nehemie Lusuena a voulu repartir de l’avant et a pris un risque à l’entrée de ses seize mètres. Son geste était très propre mais l’arbitre a décidé d’offrir un penalty qui a totalement relancé Vaduz dans cette partie. Le nouvel entrant Cicek l’a transformé, alors qu’Yverdon Sport tenait parfaitement son match jusqu’à ce moment.
60 minutes parfaites
On l’a dit, Nicolas Gétaz a allumé la transversale en première période. Breston Malula aurait pu ouvrir la marque de la tête, mais c’est finalement l’inévitable Koro Koné qui a donné l’avantage à son équipe (19e). L’attaquant d’YS a inscrit son huitième but de la saison en championnat en plaçant un coup de tête précis. Le deuxième but a été inscrit par Breston Malula qui a ainsi ouvert son compteur en Challenge League. Et puis est arrivé cette fin de match folle que personne ne risque d’oublier.