YS II reprend le championnat ce samedi après une longue interruption. Trois matchs seulement restent à jouer dans ce championnat de 2e ligue, alors qu’il manque deux petits points aux Yverdonnois pour assurer leur ascension. Nous faisons le point avec Vagner Gomes, entraîneur d’YS II, avant le match de ce samedi face à Lutry (20h).
YS : Vagner Gomes, tout d’abord comment se sent votre équipe, si proche d’atteindre la promotion en 2L inter ?
VG : Elle se sent bien ! Nous avons effectué un ultime test, hier face à Portalban-Gletterens (2L inter) et l’avons emporté 1-0. Il y avait avec nous cinq juniors A, qui devraient évoluer avec l’équipe pour les trois dernières journées de championnat. J’ai senti les gars très concernés.
YS : Justement, comment s’est passée votre préparation, altérée par toutes ces incertitudes ?
VG : Pour nous, c’était clair. Tant que nous n’avions pas de certitudes de reprendre le championnat, nous n’allions pas nous investir indéfiniment en espérant que cela reprenne. Donc dans un premier temps, nous nous sommes entraînés en respectant toutes les mesures édictées. Une fois celles-ci levées, et avec la garantie de terminer le premier tour, nous avons mis les bouchées-doubles. Et là, j’ai retrouvé un groupe en forme.
Notre objectif n’est pas seulement d’aller chercher les deux points qui manquent, mais bien de remporter les trois dernières rencontres.
Vagner Gomes, entraîneur d’YS II
Les joueurs à l’entraînement.
YS : Aussi fort que celui que vous aviez laissé, en octobre dernier ?
VG : En tout cas au même niveau. Après, c’est toujours difficile de juger sur une préparation. L’avantage de cette équipe, c’est qu’elle vit bien. En tant qu’entraîneur, je peux m’appuyer sur un éventail de joueurs énorme. Ils savent quoi faire sur le terrain. L’équipe est huilée, et nous avons avec nous des joueurs capables de marquer à n’importe quel moment.
YS : Existe-t-il un peu d’euphorie à l’approche d’un match qui peut s’annoncer décisif ?
VG : Pas d’euphorie, non. Mais je sens une équipe sûre de ses forces, une équipe en confiance. Et elle est assez mûre pour gérer ce genre de situations. Notre objectif n’est pas seulement d’aller chercher les deux points qui nous manquent pour fêter la promotion, mais bien de remporter les trois rencontres restantes.
Le Team Vaud Yverdon Région et Broye s’est rendu à Bâle ce week-end pour participer au tour final de la Coupe de Suisse. Ils ont loupé d’un rien une qualification historique pour les demi-finales. Michaël Licciardi, un des entraîneurs M15, nous livre son ressenti.
Il s’en est fallu de peu pour que les juniors M15 d’Yverdon Sport n’accèdent à la demi-finale face aux meilleures formations du pays de la catégorie. A Bâle, où douze des meilleures formations de la saison étaient réunies durant le week-end, le sort n’était pas du côté des Yverdonnois. Par deux fois, ils ont fait jeu égal avec leur adversaire (1-1 contre GC et YB dans le temps réglementaire). Mais par deux fois, ils se sont inclinés lors d’un inédit « shootout », une séance de penalties identiques à ce que l’on peut retrouver au hockey sur glace. Frustrant, tant la performance du week-end était à la hauteur de l’évènement.
YS : Michaël Licciardi, expliquez-nous déjà comment se sont déroulées ces deux rencontres.
ML : Il s’agissait de rencontres de deux fois vingt-cinq minutes. Contre GC, tout d’abord, nous sommes menés 1-0 avant de revenir dans la rencontre. Au shootout, nous avons même la balle de match lors de la dernière tentative. Nous ne concrétisons pas et derrière, on finit par s’incliner. Face à YB, cette fois, c’est nous qui menions au score, et nous nous sommes faits rejoindre dans les dernières secondes. Alors que, quelques minutes avant, nous tirons sur la latte. C’est un scénario rageant, vraiment.
YS : Vous êtes passés vraiment proches d’une qualification pour les demi-finales.
ML : Oui, malheureusement une défaite au shootout ne rapporte qu’un point. Nous avons finalement terminé troisièmes du groupe, sans réellement avoir perdu de match. Contre YB, notre gardien a même retenu un but lors du shootout, avant que l’arbitre se rétracte et ne désigne… un penalty ! Autant d’éléments qui rendent la défaite un peu frustrante. Nous nous sommes rendus à Bâle avec de l’ambition, avec l’envie de créer l’exploit. On en parlait depuis quinze jours à l’entraînement, la préparation pour cet évènement a été minutieuse.
Modou Boye (à gauche) et Michaël Licciardi (à droite) ont constitué le staff « spécial » pour ce week-end, composé également de Johann Demarque et Stéphane Cruz.
YS : Malgré tout, on vous sent fier de votre équipe.
ML : Oui, car on est vraiment passés proches d’un bel exploit. Nous sommes des M15 régionaux, et là nous avons bataillé avec des M15 nationaux. Les garçons et Noémie (ndlr: la seule fille de l’équipe) ont vraiment réalisé de grandes performances. On a dignement représenté le club. Les jeunes ont eu de la persévérance, surtout. Après le scénario de la première rencontre, ils ont su se remobiliser, ce qui n’était pas chose facile.
YS : Et comment vos joueurs et joueuses ont-ils vécu cet évènement ?
ML : Tout d’abord, la préparation de ce week-end a été inédite. C’était un peu leur Ligue des champions à eux. Nous sommes partis la veille à Bâle, pour dormir à l’hôtel. Tout le monde a bien joué le jeu, ils étaient vraiment en forme le lendemain matin pour le réveil musculaire et la préparation de match. Ensuite, au terme des deux rencontres, c’est la déception qui prédominait. Mais le lendemain, dimanche, ils ont pris conscience qu’ils venaient de batailler avec les meilleures formations de Suisse.
YS : Maintenant, vous allez retrouver le championnat.
ML : Oui, il nous reste deux rencontres avant la fin de l’exercice. Nous devons affronter Fribourg et Bâle, deux adversaires qui se trouvent juste devant nous au classement. Notre but est d’aller chercher une place sur le podium. Pour cela, nous devrons aller chercher des points face à ces deux belles équipes.
Yverdon Sport est rentré bredouille de sa dernière sortie de l’exercice en Promotion League. Etoile Carouge l’a emporté 2-0, samedi.
Un esprit de revanche régnait au stade de la Fontenette. Tout d’abord parce que le match aller, disputé le 5 septembre dernier au Municipal, s’était soldé sur un score fleuve en faveur des Verts (6-0). Deuxièmement car les Genevois faisaient partie des trois équipes de Promotion League à avoir demandé leur licence pour accéder à la Challenge League, avec YS et Rapperswil-Jona, ce qui témoigne tout de même d’une certaine ambition dans ce championnat. Les joueurs d’Etoile Carouge avaient donc les crocs ce samedi. Et ce sont eux qui l’ont finalement emporté devant leur public. Score final 2-0.
Grâce à l’assouplissement des mesures sanitaires, et l’autorisation d’accueillir désormais 300 personnes dans l’enceinte, le spectacle s’annonçait certain pour ce derby romand. D’autant plus que les deux formations pratiquent un football résolument porté vers l’offensive. Et si la première période s’est ponctuée sur un score nul (0-0), les occasions n’ont pas manqué. Cortelezzi n’est pas passé loin d’ouvrir la marque en début de partie (10e) avant que Martin ne réalise l’arrêt de la rencontre, trois petites minutes plus tard, d’une claquette aussi épidermique que miraculeuse suite à une tête de Sally Sarr.
Kevin Martin a réalisé plusieurs arrêts déterminants.
Les joueurs de Claudio Morelli auraient pu
prendre l’avantage sur une tête de Gomis qui a finalement terminé sa course sur
le poteau. En deuxième période, Cortelezzi et Mobulu pour YS, Boussaha pour
Carouge, ont bien failli ouvrir le score pour leur équipe. Mais c’est
finalement le Carougeois Loris Mettler qui a été le premier à faire sauter le
verrou, d’une magnifique coup-franc (70e). Et c’est encore lui qui a doublé la
mise en fin de rencontre d’un tir brossé (88e).
Nehemie Lusuena est conscient que sa formation aurait pu prétendre à mieux dans cette partie, tant elle a su se créer des occasions. «Malheureusement, nous n’avons pas su les concrétiser. Quand notre adversaire inscrit le premier but, nous avons les occasions pour revenir dans la partie, et ce sont finalement eux qui mettent le deuxième, analysait le milieu de terrain d’YS. La fatigue accumulée ces dernières semaines nous a peut-être fait faire des erreurs que l’on ne commet pas d’habitude. Peut-être aussi que les Genevois en voulaient un peu plus que nous aujourd’hui.»
Il aura donc fallu attendre l’avant-dernière journée pour voir les Yverdonnois échouer devant la cage adverse. Jusqu’à ce week-end, ils avaient à chaque match trouvé le chemin des filets au moins une fois. Prochaine rencontre, la dernière d’une magnifique saison, samedi 12 juin au Stade municipal face à Nyon !
Yverdon Sport prépare son avenir en Challenge League. Et le club compte se renforcer sur le terrain comme en coulisses pour ses prochains défis dans l’élite du football suisse. Il peut dès aujourd’hui compter sur les services de l’expérimenté Marco Degennnaro, nouveau manager général du FC Yverdon Sport.
Cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la
volonté de se professionnaliser. Marco Degenarro peut en effet s’appuyer sur
une solide expérience du football helvétique, pour avoir notamment œuvré durant
neuf ans avec le FC Sion de Christian Constantin. Il est également passé par le
FC Chiasso, l’AC Bellinzone et Côme (Italie).
Le rôle du nouveau manager général consistera à seconder le président Mario Di Pietrantonio dans le processus décisionnel et stratégique du club.
Nous souhaitons la bienvenue à notre nouveau
directeur général !
Les spectateurs des matchs de Promotion League le savent, les rencontres face aux réserves d’équipes professionnelles méritent toujours d’être regardées. YS – Bâle II n’a pas dérogé à la règle.
La rencontre démarrait plutôt à l’avantage d’Yverdon Sport qui a mis à l’épreuve la défense bâloise dès la 3ème minute, lorsque la frappe de Sergio Cortelezzi, sur centre d’Eleouet, s’est écrasée sur le poteau du gardien adverse. Malheureusement, malgré une nette domination durant les 30 premières minutes, les hommes de Jean-Michel Aeby ont peiné dans le dernier geste, ne concrétisant pas de magnifiques actions de jeu, comme sur la frappe d’Hugo Fargues à la 15ème minute suite à un magnifique enchaînement avec Ali Kabacalman.
Safet Alic, Adriano De Pierro, Sergio Cortelezzi. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
Les consignes semblaient claires du côté rhénans : relances à la main du gardien, jeu court… mais aussi jeu dur. Les chevilles d’Allan Eleouet et d’Hugo Fargues peuvent sans doute en témoigner. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le trio arbitral d’hier n’a pas agi pour calmer les esprits. C’est d’ailleurs les hommes de Mathias Kohler qui ont inscrit le premier but de la rencontre à la 38ème minute par Daniele Vesco. Issue un brin chanceuse au vu de la première demi-heure à l’avantage des yverdonnois. Mais les Bâlois domineront jusqu’à la fin de la première mi-temps.
Gentian Bunjaku a égalisé à la 88è. 9 goals pour l’attaquant yverdonnois cette saison. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
En deuxième période c’est une équipe yverdonnoise remontée à bloc qui foule la pelouse du Municipal. De plus, à la 46ème minute YS fera trois changements significatifs, soit l’entrée de Peyretti, Glauser et Le Neün. Cette stratégie permettra le repositionnement plus offensif de Zeneli, la transition de Safet Alic en tant que milieu défensif et le retour de Le Pogam sur le couloir droite. Zeneli a d’ailleurs pris sa chance de près et de loin, grâce à sa puissante frappe, afin d’égaliser. Mais à la 61ème minute c’est bien l’entrée de Gentian Bunjaku qui changera le cours du match. Coaching gagnant de la part de Jean-Michel Aeby, puisque sur une percée dans l’axe et un décalage signé Cortelezzi, le numéro 77 (encore lui !) frappe dans le petit filet opposé du gardien Bâlois à la 86ème minute. L’attaquant d’YS est décidément en forme puisqu’avec ce goal il inscrit sa 9ème réalisation de la saison. Le tableau d’affichage ne changera pas jusqu’à la fin de la rencontre. 1-1, un point, et surtout encore un match qui démontre la motivation et l’état d’esprit de l’équipe.
Avec ce match nul, Yverdon Sport demeure toujours invaincu à domicile cette saison.
La réaction d’après-match :
YS: YS fait 1-1 contre le FC Bâle aujourd’hui, quel est votre impression du match ?
Ali Kabacalman: On fait un très bon début de match, même si on se fait surprendre en première mi-temps avec leur ouverture du score. Mais sur la physionomie du match, le score final reste correct.
YS: Vous avez largement dominé les 30 premières minutes sans pour autant inscrire de but. Que vous a-t-il manqué pour ouvrir le score et continuer à imposer votre jeu ?
AK: Il nous a manqué de la réussite. C’est vrai que les 30 premières on joue très bien, on se crée des occasions et on ne les mets pas au fond. Je me dis que le plus important c’est qu’on les garde pour l’année prochaine.
YS: Est-ce que l’état d’esprit et la motivation changent lorsque l’on est dans une position d’équipe promue ?
AK: Non, non, pas du tout. Pas pour nous. Déjà le coach nous a fixé des objectifs à court terme, notamment de rester invaincus à domicile et il nous reste un match pour y parvenir. On a à coeur d’atteindre cet objectif. Est-ce que la pression est un peu redescendue ? Oui, mais même lorsque je prends l’exemple des entrainements, on voit clairement que nous sommes tous des compétiteurs, personne ne veut perdre ! Les joueurs ne lâchent rien, alors ce n’est en tout cas pas en match de championnat que nous allons lever le pied !
Yverdon Sport pensait avoir fait le plus dur aux terrains des Peupliers. Face à Bavois, l’égalisation adverse est tombée à la 93e minute de jeu. Score final 3-3.
Les derbies entre Yverdon Sport et Bavois
réservent toujours leur lot de surprises. Le duel de ce samedi aux Peupliers n’a
pas dérogé à la règle : six buts ont été inscrits, dont une frappe
extraordinaire de Muamer Zeneli sur coup-franc pour la deuxième réalisation d’YS.
L’égalisation du FCB est même tombée dans les arrêts de jeu. Elle est venue d’un
ancien de la maison, Robin Enrico. Le gardien de Bavois est monté sur un corner
dans les ultimes secondes de la partie. Il est venu placé un coup de tête qui a
surpris tout le monde et a ainsi contraint Yverdon Sport au nul (3-3).
Cette rencontre marquait la première titularisation de Christophe Guedes dans les buts d’YS. Raphaël Glauser fêtait aussi son retour au jeu sur le flanc droit de la défense. L’ouverture de la marque est tombée très tôt dans la partie grâce à un face-à-face remporté après moins de deux minutes par Fabio Morelli. La réaction du FCB ne s’est pas fait attendre, et Alvarez a égalisé aussitôt sur une réussite de la tête.
Christophe Guedes à la relance.
Officiellement promus depuis le week-end dernier et leur succès face au SC Cham, les joueurs d’Yverdon Sport avaient tout de même à cœur de remporter une rencontre toujours précieuse face au voisin. L’entraîneur Jean-Michel Aeby l’avait d’ailleurs martelé, il ne souhaite pas que son équipe brade cette fin de championnat. Un message parfaitement compris par ses joueurs et notamment Muamer Zeneli, une fois de plus impeccable sur le côté gauche de la défense. Face à son ancienne équipe, le latéral a même inscrit une des plus belles réussites de la saison, d’un coup-franc à vingt mètres qui a terminé sa course dans la toile. Un but venu d’ailleurs que tous les Yverdonnois se sont empressés de venir célébrer vers leur banc.
La suite de la rencontre était elle aussi folle. Bunjaku a inscrit son huitième but de l’exercice après avoir parfaitement fixé le défenseur et le portier du FCB. La suite ? L’égalisation de Robin Enrico avant que l’arbitre de la rencontre, Simon Rosset, ne siffle la fin du match. On a pu lire sur le visage des joueurs d’Yverdon Sport de la frustration. Preuve aussi du professionnalisme qui anime cette équipe, pourtant largement en tête du championnat avec respectivement treize points d’avance sur Brühl et Cham.
Raphaël Glauser (avec le ballon) et Sébastien Le Neün, lequel a hérité du brassard suite à la sortie de De Pierro.
La réaction d’après-match :
YS: Muamer Zeneli, ce but du gardien dans les dernières secondes, c’est assez représentatif des derbies qu’ont l’habitude de se livrer YS et Bavois ?
Muamer Zeneli: C’est clair, ce sont toujours des rencontres spéciales contre Bavois. Il s’est toujours passé quelque chose. En l’occurence Robin Enrico met un but, c’est assez fou comme scène, ça n’arrive presque jamais ! Bravo à lui pour cette réussite. Mais au vu de la physionomie de la rencontre, je pense que ce match nul est logique pour les deux équipes.
YS: Finalement, il valait peut-être mieux concéder le nul cette fois que lorsque la promotion n’était pas encore acquise.
MZ: C’est sûr, on avait fait le travail avant de venir ici. Maintenant ça reste un derby, une rencontre particulière pour les deux clubs. On avait envie de bien faire.
YS: De ton côté, tu inscris un but sensationnel avec cette frappe sur coup-franc. Face à ton ancienne équipe en plus. La lucarne, c’est là que tu avais envie d’envoyer le ballon ?
MZ: J’avais envie de la mettre, c’est clair. Maintenant peut-être pas exactement à cet endroit-là. Il y a une part de chance parfois. Et puis oui, c’était face à mon ancienne formation. Mais j’ai toujours dit que je donnerai tout, peu importe l’adversaire qu’il y a en face. Dans le football il ne faut pas se faire marcher dessus, même si on connaît l’équipe d’en face. Il faut se faire respecter sur le terrain.