Jeudi. Le 4è jour de travail débute par une constatation, la météo est instable. Durant la nuit, de forts vents se sont installés et persistent au matin. Après le petit-déjeuner, le staff décide de ne pas se rendre sur les terrains du bord de mer, balayés qu’ils sont par Éole. Le groupe va marcher pendant quelques minutes sous la conduite du préparateur physique Loïc, pour ensuite rentrer au petit trot. Exercice d’assouplissements et étirements autour de l’hôtel et à l’abri du vent. Certains termineront cette séance par un passage au fitness, et un entretien personnel. Le repas pris ensemble comme chaque jour, laissera ensuite la place à du temps libre jusqu’au départ pour le match. À 15 minutes de bus de l’hôtel, le Papillon sports Center se compose d’une multitude terrains, tous magnifiques, très plats, tondus «à l’anglaise». Il ne reste plus aux joueurs d’YS, qu’à démontrer qu’ils avaient l’envie, enfin, de faire ce test, après le match annulé de mardi. Ce qui fut fait dès la fin de l’après-midi, face aux joueurs de la réserve de l’équipe Russe, Krasnodar.
L’entame de match est largement à l’avantage d’Yverdon Sport. Les vaudois dominent, contrôlent la possession, contre une équipe qui affiche son dynamisme au travers de quelques exécutions rapides, sans pour autant inquiéter la défense Yvedonnoise. C’est donc logiquement que les Verts et Blancs ouvrent la marque par Fargues à la 20ème minute, dribblant sont défenseur d’un passement de jambes et qui croise parfaitement sa frappe dans le petit filet opposé du but adverse. Après ce but, Krasnodar pousse, et pousse fort. Si fort que les russes obtiennent un penalty à la 24ème minute, facilement repoussé par Kevin Martin. Mais Yverdon ne s’avoue pas vaincu. Une minute plus tard, sur une ouverture de Peyretti, c’est Ninte qui va inscrire le 2ème but de ce match, profitant d’une mauvaise relance du gardien. Alors que la semaine est intense sportivement, YS joue et converti ses actions. « Aujourd’hui l’adversaire était de bonne qualité. Ils sont jeunes, dynamiques et mettent énormément de rythme dans leur jeu. On a fait une très bonne performance malgré la fatigue avant le match. On voit que les joueurs sont en confiance et que les automatismes commencent à se faire dans des schémas de jeu. C’était très intéressant pour nous » réagissait Sejmenovic à la fin de la rencontre.
Ninte viendra aggraver le score, en inscrivant le 3-0 final sur un centre de Djacko. L’objectif était de faire un bon résultat malgré la charge de travail depuis le match de Bavois, et il est atteint, alors que la semaine est éprouvante physiquement. Mustafa Sejmenovic ne manquait pas de s’exprimer d’ailleurs sur ce camp d’entraînement » Cette semaine se passe très bien. Nous avons subit une très grosse charge de travail. Nous voulions non seulement travailler physiquement, mais aussi mettre en place un bon système de jeu avec le coach. Nous avons eu de la chance avec la bonne qualité des terrains et des installations. Ce camp se passe très très bien. ». Après la rencontre, le groupe retourne à l’hôtel pour se reposer. Demain (vendredi), ce sera la dernière journée de travail de ce camp.
Le rôle du staff durant le camp (2ème partie)
Jérôme Chatelanat, masseur-soigneur (45 ans)
Le masseur-soigneur du club ne chôme pas, ici à Belek. Sur
le terrain, dans le bus, ou à l’hôtel, les demandes s’enchaînent. Jérôme
Chatelanat, 3è saison avec YS, participe pour la troisième fois à un camp
d’entraînement, le premier à l’étranger. Il est souvent sollicité :
« Une semaine complète avec les joueurs, c’est une ambiance, une vie de
groupe, et de l’énergie. Dès le matin, ce sont des discussions sur la santé de
chacun, des soins à la carte, et être à disposition du groupe sur le terrain en
cas de pépin. Les soins de la mi-journée, et après la seconde séance, il faut
se mettre en quatre pour enchaîner les massages. Une journée de 12 heures,
c’est presque normal dans la vie d’un camp. » Et il n’est pas rare qu’il
prodigue aussi quelques conseils pour stopper un refroidissement ou soigner une
ampoule mal placée…Sa malle, remplie de quelque 20 kilos de matériel, suffit à
peine à contenter les nombreux souhaits. D’ailleurs avec plus de 60 massages
durant la semaine, une aide locale est souvent nécessaire pour la seconde
partie d’un camp. C’est le cas depuis mercredi, puisque un professionnel donne
un coup de main à « Jéjé ». Après le match contre les Russes, les
organismes n’ont pas trop soufferts, mais c’est la fatigue qui s’installe.
C’est ainsi que l’entraîneur oblige les joueurs à passer aux soins ce vendredi
après-midi, pour mieux récupérer. De quoi être en forme pour la dernière sortie
de ce camp en Turquie.
Ana Maria Mondaca, intendante (51 ans)
Depuis de nombreuses années en Suisse, Ana Maria est d’origine chilienne. Cela s’entend, et elle dégage une bonhomie venant tout droit de la mentalité latine. Serviable, elle a l’œil à tout. Son travail d’intendante pour Yverdon-Sport, elle le pratique depuis trois saisons. Après deux camp à Tenero (TI), c’est la première fois qu’elle part à l’étranger avec le club. Pas trop dépaysée dans ce milieu masculin, elle s’impose, et elle impose le respect par sa gentillesse.
Le travail est fait, et bien fait : les maillots de
match sont sont prêts sur un lit, équipement complet pour chaque joueur. Chaque
jour la lessive des entraînements c’est son affaire. 40 kg en 24 heures.
L’hôtel s’occupe du lavage et du séchage bien sûr ! Des
« vacances » pour elle qui le fait chaque jour d’entraînement au
stade municipal…
Elle couve les joueurs, s’attache à eux, rend des petits services, passe dans les chambres de ceux qui n’ont pas respecté les horaires (pour le linge…). Sur le terrain, elle est là pour les coups de mains. Il manque une petite chose, on le demande à Ana Maria (et au masseur aussi d’ailleurs). Le club a vraiment une chance de l’avoir, Ana Maria, avec son accent d’Amérique du sud, et son attitude souriante, en toutes circonstance.
Notre série sur le camp d’entraînement d’Yverdon Sport se poursuit. Aujourd’hui, nous vous partageons les activités réalisées par le groupe durant la journée du mercredi.
Le premier entraînement de la matinée du troisième jour – le mercredi – se déroule sans les attaquants Ridge Mobulu et Gentian Bunjaku, tous deux laissés au repos. Le second réintégra le terrain pour la séance de l’après-midi. A l’entame de cette mise en train, l’entraîneur Jean-Michel Aeby a choisi l’humour pour faire passer son message du jour. Du côté des joueurs, le sérieux et l’intensité affichés sont de la partie, durant un entraînement qui a pleinement donné satisfaction à l’entraîneur genevois. Ce dernier insiste toutefois: attention aux blessures qui pourraient venir ternir cette préparation, et qui sont susceptibles d’intervenir à ce moment-là d’un stage qui n’épargne pas les joueurs. D’autant plus dans une journée qui s’annonce bien remplie.
Des exercices spécifiques
Travail technique, travail par postes, football-tennis, intensité, schémas répétés: le groupe réagit bien sous un soleil qui a refait son apparition, contribuant ansi à renforcer la bonne humeur régnant au sein du groupe. Le préparateur physique Löic Besançon ainsi que l’assistant Amar Boumilat sont également très impliqués dans la préparation des exercices, lesquels concoctent des entraînements adaptés à leurs joueurs. Les gardiens également s’astreignent à des séances bien remplies: sollicités pour différents exercices, dont certains spécifiques axés sur la réactivité et la condition physique, les deux portiers se sont ensuite relayés dans les buts, malgré l’absence de leur entraîneur Pino Varquez. Tant Kevin Martin que Valmir Sallaj ne sont donc pas épargnés lors de cet entraînement.
Entretiens personnels
La fin de journée ressemble aux précédentes: après une seconde séance d’entraînement, les joueurs bénéficient de soins, de massages, et profitent du spa et hammam, tout en insistant sur la récupération. Les bains froids sont fortement conseillés après les entraînements ainsi que le passage à la piscine chauffée. Le mercredi est également l’occasion pour le staff de s’entretenir avec ses joueurs. Ainsi, des entretiens personnels sont mis sur pied par Jean-Michel Aeby et Amar Boumilat. A noter que jeudi, le match amical opposant Yverdon Sport aux réservistes du FC Krasnodar, équipe russe, aura lieu à 17h (15h en Suisse), au Pavillon Sport Center de Belek, et sera donc l’unique test de ce camp après l’annulation du match de mardi.
Le rôle du staff durant le camp (1ère partie)
Amar Boumilat: entraîneur assistant (44 ans)
Le Français habitant Martigny est arrivé en même temps que Jean-Michel Aeby. Dès la reprise de janvier, le diplômé de la STAPS (Master universitaire), a tout de suite été séduit par le projet yverdonnois. Après avoir entraîné les jeunes de Toulon, Amar Boumilat transite successivement par la 3è division française et l’équipe olympique de Côte d’Ivoire, avant de se retrouver, en 2013, en Suisse. Il passe notamment au FC Sion où il y reste durant cinq saisons, le temps pour lui de côtoyer une personne qu’il affectionne: Didier Tholot. En arrivant dans le club du Nord vaudois, il adhère de suite au style de travail de Aeby. Il aime participer, collaborer, et faire un travail commun. Et il sent ici une confiance réciproque. Le travail de terrain, il l’apprécie.
Les journées sont longues lorsqu’il faut analyser les séquences, préparer, varier, composer le programme du lendemain en totale collaboration avec l’entraîneur principal. La planification du camp, et celle des semaines de travail – avant et après ce dernier – il en fait son affaire. Son but pour le club est de faire des joueurs des sportifs de haut niveau, et de suivre la progression de ceux-ci. Une immense satisfaction serait de voir YS se stabiliser à l’échelon supérieur, et que tous se sentent «pros», à la fois dans la tête et sur le terrain.
Loïc Besançon: préparateur physique (33 ans)
Au club pour sa troisième saison, le professeur d’éducation physique est passionné par sa tâche au sein d’Yverdon-Sport. Un travail complet qui n’est pas uniquement basé sur l’effort sur le terrain, mais qui consiste également à proposer des dialogues avec les joueurs. Il s’appuie en outre sur un travail informatique important avec le groupe vert et blanc.
La journée type de Loïc Besançon commence d’abord par la préparation du déroulement de cette journée. « Dans un camp, on s’informe dès le petit-déjeûner de l’état des sportifs: santé, récupération, comment s’est passé la nuit. La préparation de l’entraînement sur le terrain, l’échauffement, et la préparation des postes. Une discussion au préalable a eu lieu avec l’entraîneur Jean-Michel Aeby, sur les choix des exercices, et la mise en pratique. A la fin des séances, les étirements sont des habitudes de travail que le sportif doit avoir. » Et le préparateur y veille. La récupération de données informatiques et la discussion avec l’assistant Amar Boumilat est aussi nécessaire pour faire un résumé du travail accompli par les joueurs. Tout cela pour anticiper les problèmes et ainsi mieux les gérer.
Pour ce deuxième jour de camp, les Yverdonnois auraient normalement dû se rendre à Sidé, pour jouer un match de préparation contre Wacker Innsbruck, une équipe de 2ème division autrichienne. Normalement… Dans ce cas présent, Madame Météo en a décidé autrement. C’est un véritable déluge qui s’est abattu en Turquie (tout comme à Yverdon d’ailleurs) aujourd’hui. Déluge qui a rendu le terrain de Sidé complètement impraticable. Après s’être tout de même déplacés, en vain, puisque Jean-Michel Aeby et le manager de Wacker Innsbruck ont décidé de ne pas jouer le match après une discussion. Retour à Belek et organisation d’un match interne 10 contre 10 (jaunes contre noirs) pour remplacer la rencontre du jour ! Un seul mot d’ordre, l’intensité !
La rencontre s’est soldée par une nette victoire des jaunes 6-2 (2x Ninte, 2x Peyretti, 1x Ciarrocchi, 1x Zeneli (OG) pour les jaunes. 2x Bunjaku pour les noirs). Le staff affichait sa satisfaction après la rencontre, tant les joueurs sont toujours très concernés par le travail à effectuer, à l’écoute des consignes et mettent l’intensité nécessaire au bon fonctionnement du jeu.
Le président Mario Di Pietrantonio ainsi que le directeur sportif Serge Duperret sont arrivés à Belek. L’occasion de prendre la température auprès du groupe et de suivre les aventures de l’équipe.
La journée s’est terminée dans un restaurant d’Antalya, en équipe, pour fêter notamment l’anniversaire de Sébastien Le Neün. Photos suivront demain ! En parlant de mercredi, c’est une journée « standard » qui attend les joueurs, avec une double session d’entrainement… Nous aurons l’occasion de discuter avec Loïc Besançon, préparateur physique, sur son travail durant la semaine.
C’est parti ! Notre première équipe, accompagnée du staff, s’est envolée pour la Turquie, lieu qui accueille le camp d’entrainement hivernal de la saison 2019-2020. Le coach Aeby, accompagné de son staff et de son effectif presque au complet, a pris les rênes de l’équipe pour une semaine intense d’entrainement, ponctuée de deux matchs amicaux (mardi contre Wacker Innsbruck à Sidé et jeudi contre Krasnodar U19).
Après un long trajet jusqu’à l’aéroport de Zürich, les joueurs ont pris l’avion a destination d’Antalya en Turquie. Après un trajet en car reliant Antalya à Belek, ville sélectionnée pour le stage, le staff et les joueurs découvrent un superbe complexe sportif, composé d’un grand hôtel ainsi que d’une douzaine de terrains de foot en bord de mer. Huit autres équipes sont présentes dans l’établissement, venant de Bulgarie, du Kazakhstan et de Suisse également, puisque des équipes féminines de Lucerne sont présentes. À leur arrivée, les joueurs ont à peine eu le temps de découvrir l’hôtel, l’heure étant déjà tardive, après un bon repas, il était déjà l’heure de se reposer pour la 1ère journée d’entrainement intense du lendemain.
Jour 1
Premier jour, première théorie premiers pas sur un des terrains du complexe sportif. Le terrain est bosselé, mais qu’importe, le groupe est la pour travailler. L’entrainement démarre, et il démarre fort. La séance ne doit durer qu’1h30, mais elle est intense. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que même après un match engagé face au FC Bavois, le groupe est uni, il travaille dur et met une excellente intensité dans la séance donnée par Jean-Michel Aeby et Amar Boumilat.
Après la 1ère séance d’entrainement du jour, les joueurs ont droit à un repas de midi excellent, un peu de repos, puis rebelote ! La 2ème séance d’entrainement de la journée marque la fin d’un premier jour important pour le camp d’entrainement d’YS. Jean-Michel Aeby, tout comme le reste de son staff, affiche sa satisfaction à l’issue de la journée, tant les joueurs sont concernés et tant ils mettent l’intensité nécessaire et importante au bon déroulement de la semaine. C’est de bonne augure pour le premier match amical qui aura lieu mardi contre Wacker Innsbruck, une équipe de deuxième division autrichienne. Le lieu du match a été déplacé à Sidé pour des raisons météorologiques. Le résultat sera donné sur les réseaux sociaux du club à l’issue de la rencontre.
Jean-Michel Aeby, qui a succédé à Anthony Braizat à la tête d’Yverdon Sport dans le courant du mois de décembre dernier, le martelait peu après sa nomination : la formation qu’il s’apprêtait à reprendre est pétrie de talent, mais, sachant que les adversaires d’YS ne semblent pas vouloir lui laisser de cadeaux pour ce second tour, rien d’autre qu’un travail effréné ne la mènera sur la route de la Challenge League. Une philosophie axée sur le travail qui semble déjà être bien imprégnée du côté du Stade Municipal. Prise de température avec le principal intéressé, ainsi qu’avec le capitaine, Mustafa Sejmenovic.
La reprise
Les Yverdonnois se sont retrouvés pour la première fois de l’année mercredi dernier, le temps de faire connaissance avec le nouveau staff, dont l’entraîneur Jean-Michel Aeby et son assistant Amar Boumilat. « J’ai eu le ressenti d’une partie des joueurs, qui sont satisfaits de la manière dont s’est déroulée cette reprise, raconte Mustafa Sejmenovic. Personnellement, je l’ai déjà eu au FC Bienne, mais la plupart de mes coéquipiers le connaissent uniquement pour l’avoir côtoyé au bord des terrains. »
Une impression positive partagée par Jean-Michel Aeby, lequel était d’ailleurs pleinement conscient de la qualité de l’effectif dont il disposerait à son arrivée à Yverdon Sport. « Je n’ai pas été surpris du niveau de l’équipe; je le savais, le talent est là. Maintenant, c’est sur le terrain qu’il va falloir être performant. Et pour cela, les joueurs doivent travailler. Ils ont reçu des programmes à suivre avant la reprise et c’est sans réel surprise que j’ai retrouvé un effectif passablement en forme. Dans tous les cas, les joueurs devront s’investir pour faire partie du projet, et pour aider l’équipe à atteindre son objectif. »
Ainsi, l’entraîneur genevois n’a pas épargné ses joueurs depuis maintenant une semaine, lesquels n’ont eu qu’un jour de repos depuis leur retour aux affaires. « Il y a une grosse charge de travail, concède Mustafa Sejmenovic. Mais la préparation est encore longue et je suis relativement confiant pour la suite. Nous devons nous faire mal afin d’être prêts pour la reprise, face à Sion M21. » Si le club de la Cité thermale n’a pour l’heure pas trouvé de terrain synthétique pour s’entraîner dans de parfaites conditions, le capitaine d’YS assure que l’état des terrains du Stade Municipal n’est pas un problème: « Avec ces températures, la pelouse demeure dans un état correct. »
Pino Varquez, entraîneur des gardiens. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
L’effectif
En plus des blessures déjà annoncées de Jules Haabo et de Franck Nioby, l’homme fort d’Yverdon Sport devra également composer sans François Marque, touché lors du deuxième entraînement, durant les prochaine semaines. Avec les arrivées de Gentian Bunjaku et de Pietro Di Nardo, le Genevois peut cependant s’appuyer sur un effectif de qualité, qu’il mettra une première fois à l’épreuve ce samedi face à Sion lors d’une rencontre amicale (coupe d’envoi: 14h30 à Fully). « C’est l’occasion de retrouver la compétition face à une équipe qui s’apprête déjà à reprendre son championnat. C’est toujours intéressant d’évoluer contre une Super League afin de nous situer », explique le technicien, qui souhaite pouvoir donner du temps de jeu à chacun de ses joueurs lors de cette rencontre.
Amar Boumilat, entraîneur-assistant, supervise les exercices. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
Le camp d’entraînement
La préparation des Verts se poursuivra ensuite du côté de la Turquie. Durant une semaine, les Yverdonnois iront parfaire leurs gammes dans des conditions optimales. « C’est important pour l’esprit de groupe, mais également pour la progression de chacun. On a la chance de pouvoir le faire, de s’entraîner avec des infrastructures idéales, ce qui n’est pas le cas de toutes les équipes de Promotion League. Les joueurs pourront ne penser qu’à cela et, de notre côté, nous pourrons être un peu plus exigeants, avance Jean-Michel Aeby. Et Mustafa Sejmenovic de conclure: « Cela va nous faire du bien. Ce sera l’occasion de souder encore un peu plus les liens et de fouler des pelouses en parfait état. »
Marculino Ninte, Gentian Bunjaku, Sébastien Le Neün. (c)FLASHPRESS/ALLENSPACH
C’est dans un stade municipal en pleine mutation, que le staff et les joueurs d’Yverdon Sport ont repris le chemin de l’entraînement, mercredi en fin de journée. Le nouvel entraîneur Jean-Michel Aeby, son assistant Amar Boumilat et l’entraîneur des gardiens Giuseppe « Pino » Varquez essaient les vestes aux couleurs du club. D’abord pour les photos, ensuite pour l’entraînement. Ana Maria Mondaca, responsable de l’intendance a de la peine à mettre la main sur tout le matériel, dans un des vestiaires transformé pour l’occasion. Pendant la durée des travaux, il sera important pour le staff de trouver ses marques dans un chantier qui a débuté en novembre dernier.
Toute l’équipe a répondu présent pour cette reprise, sauf deux joueurs, Christos Aravidis et Marc Roux, le troisième gardien. Même les blessés sont là. C’est donc dans une ambiance détendue que le président Mario Di Pietrantonio et Jean-Michel Aeby ont pris la parole pendant plus d’une demi-heure, ensuite de quoi le groupe a pris la direction des terrains.
Le départ de cette seconde partie de saison aura donc comme objectif d’être au top pour le premier match, à Savièse, contre Sion II, le dimanche 1er mars, à 14h30. Là, les choses sérieuses commenceront, ce sera la dernière ligne droite !