Bellinzone – YS repoussé !

Bellinzone – YS repoussé !

Initialement prévue ce samedi au Tessin, la rencontre comptant pour le cadre de la onzième journée de championnat entre l’AC Bellinzone et le FC Yverdon Sport a été repoussée à une date encore inconnue.

Mercredi soir, le club du Sud de la Suisse a en effet publié un communiqué annonçant que l’un de ses éléments avait été testé positif au Covid-19. Ce joueur ayant eu un contact étroit avec la plupart de ses coéquipiers (13 joueurs), il ne leur était impossible d’aligner une équipe, samedi, après la mise en quarantaine de ces derniers.

Les joueurs d’Yverdon Sport retrouveront donc le chemin du championnat à domicile. Samedi 24 octobre (17h30), plus précisément, où ils recevront Breitenrain.

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YS remporte le derby à l’arraché !

YS remporte le derby à l’arraché !

Les joueurs d’Yverdon Sport étaient mené à la mi-temps par le FC Bavois. Ils ont finalement su passer l’épaule (2-1) après la pause, grâce notamment à un doublé de Norman Peyretti et un travail de fond de toute l’équipe.

C’est le type de victoire qui peut forger le mental d’un groupe et souder son collectif. La rencontre de samedi face à Bavois, au Stade municipal, n’avait absolument rien de similaire à celle opposant les Verts à Köniz, trois jours plus tôt (victoire 7-1). En face, si les Bavoisans n’étaient certes pas venus dans la Cité thermale pour offrir un spectacle des plus attrayant, ils ont conservé cette ferme intention de venir bousculer les joueurs d’Yverdon Sport, comme à chaque fois que ce derby se présente. Ce sont d’ailleurs eux, les hommes de Bekim Uka, qui ont ouvert le score dans cette partie par Misic (35e).

Avant cela, les débats étaient bien équilibrés. Le capitaine Sejmenovic a vu son coup de tête terminer sa course à quelques centimètres de la lucarne d’Enrico (9e), tandis que le remuant Alvarez, pour Bavois, avait aussi eu son occasion deux minutes plus tôt. L’ouverture du score, sur un contre bien mené par ce même Alvarez, est venue doucher les espoirs des Verts en première période, d’autant plus que ces derniers ont perdu Allan Eleouet sur blessure avant la pause, remplacé par Norman Peyretti, de retour à la compétition après quatre semaines d’absence.

Norman Peyretti (en blanc, à droite) a fêté son retour avec un doublé, samedi.

L’arrêt XXL de Kevin Martin

Eu deuxième période, Jean-Michel Aeby a opté pour une formule inédite sur le front de l’attaque. Bunjaku, entré et jeu, a été associé à Cortelezzi, eux qui étaient soutenus sur les ailes par Morelli et Peyretti. Fortement muselé en première période par des Bavoisans qui avaient décidé de le suivre à peu près partout, l’Uruguayen a reçu du soutien sur la pointe de l’attaque. Un apport qui s’est rapidement avéré payant.

Surtout, le tournant du match est tombé en début de seconde période (47e). Seul face à Begzadic, Kevin Martin a en effet sorti un arrêt spectaculaire, avant que l’attaquant du FCB n’ajuste le poteau sur sa reprise. Une action décisive pour YS, fatale pour Bavois.

Le portier Kevin Martin a veillé sur la cage d’YS.

Retour gagnant pour Peyretti

Entré en jeu en fin de première (40e), Norman Peyretti a été dans tous les bons coups face à Bavois. C’est lui qui s’est retrouvé au point de penalty pour l’égalisation (51e) après un somptueux travail préparatoire d’Ali Kabacalman, lui-même bien servi par Sergio Cortelezzi. Le Français a même inscrit la deuxième réussite des Verts (74e), d’une demi-volée appliquée dans les seize mètres. Deux buts de véritable attaquant. « Habituellement, j’ai un peu de mal avec ces appels dans les derniers seize mètres. Je suis quelqu’un qui centre beaucoup, qui rentre, qui frappe. Mais ce sont des buts qui me font du bien, pour la confiance dans mes déplacements. »

Dans un premier temps, le numéro 33 d’YS devait plutôt entrer en fin de rencontre. Mais ça, c’était avant la blessure d’Allan Eleouet. « Je ne suis jamais entré dans ces conditions, avant la pause. Ce sont des circonstances spéciales, notamment lorsqu’on revient de blessure. Mais je ne me suis pas posé plus de questions. J’étais un peu euphorique, je voulais apporter le meilleur de moi-même. J’avais faim! »

Mental et sacrifice

En fin de match, Bavois aurait pu égaliser par Begzadic. Une réussite finalement annulée pour une supposée position de hors-jeu. Adrian De Pierro, blessé, a dû terminé la rencontre en boitant, les cinq changements étant déjà effectués. « C’est dans ces moments que l’on voit les caractères. On a souffert par moments, mais on a su tenir. Notre staff nous pousse aussi dans ce sens, relevait Norman Peyretti au terme de la rencontre. Ce ne sont jamais des matches faciles face à Bavois, on le sait. Mais nous n’avons rien à nous reprocher. A l’heure actuelle, l’équipe est surtout contente d’arriver au bout de ces deux semaines anglaises avec autant de points. »

Hugo Fargues a de nouveau été exemplaire à mi-terrain. Pourtant, les Bavoisans ne lui laissent que peu d’espaces.

Grâce à ce succès, YS compte désormais cinq points d’avance sur Cham (qui a joué un match de moins) et sept sur Brühl en tête du classement. Samedi prochain, le 17 octobre, Mustafa Sejmenovic et ses coéquipiers se déplaceront à Bellinzone.

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© Photo : Flashpress/ Allenspach

Match-après-match: Bavois, un derby qui n’a rarement été autant attractif

Match-après-match: Bavois, un derby qui n’a rarement été autant attractif

YS et Bavois se retrouvent, samedi au Stade municipal (coup d’envoi: 17h30), pour un derby qui promet d’être spectaculaire. Les deux formations ont la cote en ce début de saison.

Depuis une petite dizaine d’années, Yverdon Sport FC et le FC Bavois ont pris l’habitude de se retrouver. Que ce soit en rencontres amicales ou en championnat. Ce fut tout d’abord le cas en 1L classique, puis en Promotion League, où les deux formations se sont retrouvées il y a de cela trois ans. Une certaine rivalité – saine – règne désormais entre ces deux clubs, alors que de nombreux joueurs ont d’ailleurs évolué sous les deux maillots. Samedi, ils se livreront un duel palpitant: les deux formations ont rarement été aussi bien classées, en même temps, avant leur affrontement (YS : 1er / Bavois: 6e).

En neuf matches, les Yverdonnois l’en emporté à sept reprises et n’ont jamais perdu (deux nuls). Les Bavoisans comptent cinq victoires en huit matches, pour trois défaites. Les Verts ont fait le plein de confiance, mercredi, après le victoire fleuve face à Köniz (7-1). Face à Bavois, ils seront toutefois confrontés à un gardien de qualité en la personne d’Enrico Robin (l’ex-portiers d’YS n’a encaissé que onze buts cette saison). Mais les joueurs de Bekim Uka se déplaceront également avec le vent dans le dos: ils restent sur deux victoires consécutives, face à Zürich II et Münsingen. Voilà pour ce qui est des récentes performances.

L’année passée, YS et Bavois s’étaient quittés sur un nul (2-2) au Stade municipal.

Samedi, il faudra se rendre suffisamment tôt avant le coup d’envoi au Stade municipal, le traçage pouvant nécessité un certain temps à l’entrée. Et si vous hésitiez encore, voici les cinq bonnes raisons de venir au Stade municipal samedi : 

  1. Si Yverdon Sport est solidement installé en tête du classement, Bavois réalise lui aussi un début de championnat prometteur (6e). Avec un match en moins que certaines équipes, les « Rouges » ne sont aujourd’hui qu’à quatre petites unités de la deuxième place. Face à YS, qu’ils aiment tant bousculer, ils détiennent donc une opportunité en or de frapper un grand coup. Le spectacle s’annonce ensorcelant, entre deux équipes au jeu séduisant.
  2. Amateurs de football régional ? Samedi, la «deux» d’YS est également à l’honneur, elle qui reçoit le FC Champagne Sports dans un autre derby (20h). Ce match aussi promet de faire des étincelles, entre deux formations ambitieuses. Sur le papier, Florian Gudit et ses coéquipiers partent favoris : ils sont en tête du classement, les Champagnoux sont sixièmes. 
  3. YS – Bavois, c’est un derby très souvent spectaculaire, parfois électrique, entre deux formations qui se connaissent très bien et qui auront à cœur de s’emparer du titre – honorifique – de meilleure formation du Nord vaudois. Les Bavoisans sont d’ailleurs entraînés depuis dix ans par un certain Bekim Uka, qui a fait les beaux joueurs d’Yverdon Sport dans les années 90. Un temps, notamment en 1L classique, les derbies tournaient souvent à l’avantage de Bavois. En Promotion League, YS a l’avantage : 2 victoires, 2 nuls et une défaite en championnat. Les statistiques penchent donc légèrement en faveur des Verts. 
  4. Si la rencontre amicale entre la Suisse et la Croatie de mercredi se jouait en même temps que celle opposant YS à Köniz, ce ne sera pas le cas du match de Ligue des nations entre l’Espagne et la Suisse, samedi. Pas d’excuse !
  5. Ces deux dernières semaines, les joueurs d’Yverdon Sport ont enchaîné les rencontres. Après le derby face à Bavois, samedi, ils retrouveront un rythme «normal». Le week-end d’après, un long déplacement les attend (Bellinzone). Après Bavois, le prochain duel au Municipal est donc agendé au 24 octobre face à Breitenrein. L’attente peut être longue…

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© Photo : Flashpress/ Allenspach – archives

YS réalise un festival et creuse l’écart

YS réalise un festival et creuse l’écart

Les joueurs d’Yverdon Sport ont assommé le FC Köniz, mercredi au Stade municipal (7-1). Un carton qui leur permet de faire le trou en tête de Promotion League.

Le doute n’a pas vraiment eu le temps de s’installer. Du moins pas dans la tête des joueurs et du staff d’Yverdon Sport, lesquels avaient pleinement confiance en leurs capacités malgré les deux matchs nuls réalisés lors des deux dernières rencontres. Mercredi, devant leur public, ils ont présenté la meilleure preuve l’assurance qui règne dans le vestiaire depuis le début de la saison : ils ont obtenu un succès aussi probant qu’éclatant face à Köniz (7-1).

Pour Amar Boumilat, cette démonstration n’est pas le fruit du hasard. L’entraîneur-assistant refuse même de parler de réaction, tant les deux précédentes rencontres n’ont, à ses yeux, pas été décevantes sur le plan du jeu, bien au contraire. « Dominer n’est pas gagner, et on l’a vu notamment contre Brühl. Nous n’avions pas su concrétiser, chose que l’on a réussi à faire face à Köniz. Mais à aucun moment nous nous sommes alarmés après la perte de ces premiers points. »

Contre des Bernois qui n’étaient pas franchement venus pour présenter un football attrayant, Amar Boumilat a été séduit par la performance de son équipe. « On ne peut que féliciter nos joueurs après ce résultat. On n’est pas tombés dans la facilité et l’équipe a été appliquée. »

Sergio Cortelezzi s’est une nouvelle fois montré décisif sur le front de l’attaque.

Festival de buts

Les joueurs d’YS se sont rapidement mis à l’abri dans cette rencontre. Axel Danner a ouvert le score – et son compteur personnel – sur corner, avant que Sergio Cortelezzi puis Allan Eleouet ne creusent l’écart en première période (3-0). Le même Eleouet a doublement ravi les spectateurs du Stade Municipal, leur proposant un déboulé magistral de soixante mètres sur la quatrième réussite, lui qui a ensuite servi parfaitement Cortelezzi. Bunjaku (2x) et Le Neün ont aggravé le score en fin de rencontre.

Auteur désormais de dix buts en championnat, Sergio Cortelezzi s’est montré très satisfait de la performance d’YS. « C’est très important pour la confiance de réaliser un match plein comme celui-ci. Nous avons su concrétiser les actions que nous ne mettions pas forcément au fond dernièrement. » Face à Köniz, l’Uruguayen a inscrit deux buts de centre-avant: une première fois, il a subtilement dévié un centre venu de la gauche, tandis que, sur sa seconde réalisation, il a placé une tête imparable pour le gardien. « C’est un régal d’évoluer dans un dispositif pareil. Au final, tant qu’attaquant de pointe, je ne fais que mon travail. Et puis avec Gentian (Bunjaku), on se tire vers le haut. Regardez: il est entré, il a aussi mis deux buts! »

Gentian Bunjaku n’a pas manqué ses deux face-à-face, qu’il a remporté avec sang-froid.

Jusqu’au moindre détail

Pour Amar Boumilat et Jean-Michel Aeby, pas question toutefois de trop traîner au terme de la rencontre. Le premier nommé insiste sur la récupération, primordiale lors d’un enchaînements de rencontres comme celui que vit actuellement YS. « Une fois le coup de sifflet final, on ne pense qu’à la récupération: bains froids, massages, repas protéinés, boissons à base d’hydrates. Les premières minutes après l’effort sont primordiales. »

Jeudi, les Yverdonnois profiteront de la cryothérapie, alors qu’ils s’entraîneront vendredi, la veille du derby face à Bavois. Un affrontement toujours spécial face au voisin qui réalise lui aussi un excellent début de saison. On vous attend nombreux samedi (coup d’envoi: 17h30) !

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YS rejoint en fin de match par Brühl

YS rejoint en fin de match par Brühl

Les deux premiers de Promotion League se sont quittés sur un nul (2-2). Statu-quo en haut du classement.

C’est une véritable bataille que ce sont livrés Yverdonnois et Saint-Gallois, samedi au Stade municipal, devant une belle affluence (472 spectateurs). En jeu: la première place du classement, qui revenait au SC Brühl en cas de victoire des visiteurs, sinon à YS. La première période a suffi à elle seule pour se rendre compte de la volonté des deux formations à aller chercher les trois points de la victoire, à travers une intensité dans les duels – et parfois une agressivité – presque palpable, notamment de Saint-Gallois multipliant les fautes avant la pause.

Ainsi, ce ne sont pas moins de cinq cartons jaunes que l’arbitre de la rencontre, Mr. Nicolas Jansevski, a brandi aux Saint-Gallois en l’espace de vingt minutes. C’est presque logiquement que les visiteurs se sont finalement retrouvés à dix après une expulsion (45e) qui leur pendait au nez, et qui aurait pu intervenir quelques minutes plus tôt après une main au visage portée successivement sur Sejmenovic et Mobulu.

Ridge Mobulu (à gauche) a fêté son retour au jeu par un but, dans une rencontre très engagée.

Première période rythmée

Mais avant cela, c’est le SC Brühl qui a ouvert le score en début de rencontre. Nicolas Eberle a profité d’une hésitation de Kevin Martin pour doucher la volonté d’YS de se mettre rapidement à l’abri. Mais la réaction des Yverdonnois n’a pas tardé et est venue des pieds de Ridge Mobulu, titulaire sur l’aile, et dont les qualités de percussion sont toujours autant précieuses sur le front de l’attaque. C’est ensuite Mustafa Sejmenovic qui est venu placer un coup de tête victorieux au premier poteau, après un coup-franc millimétré du spécialiste Hugo Fargues.

A onze contre dix, la deuxième période a perdu en intensité, et les joueurs d’Yverdon Sport se sont parfois heurtés à un bloc saint-gallois compact et disposé bas sur le terrain. Ce qui ne les a pas empêché de se créer des occasions, par l’intermédiaire de Cortelezzi notamment. « Avec un seul but d’avance, plus les minutes s’égrènent, plus le doute peut s’installer. Et c’est ce qui s’est passé, témoignait au terme des débats Fabio Morelli. On doit tuer le match plus tôt, c’est frustrant. »

En face, les hommes d’Heris Stefanachi n’ont pas manqué de s’engouffrer dans la brèche, et l’égalisation est finalement tombée à la 73e. Fabio Morelli, de la tête, a ensuite trouvé le poteau en fin de rencontre. « Nos adversaires ont joué avec leurs armes, avec de la volonté. Ils sont parvenus à aller cherche ce but, même si au niveau du jeu ils n’ont pas été transcendants. Nous devons apprendre de nos erreurs. »

Morelli (à droite) a fait une entrée remarquée en fin de match.

Début de la deuxième semaine anglaise

Après huit journées, YS pointe toujours en tête d’un classement qui s’est grandement resserré en première partie, où huit formations se tiennent en six points seulement. Ce nul face à Brühl, son principal poursuivant, n’est en soi pas un mauvais résultat, mais sa contestation témoigne de la volonté des Yverdonnois à toujours vouloir remporter les trois points. « Le bilan de ce début d’exercice reste très satisfaisant, mais on a des exigences très hautes. On garde la tête haute et on va aller gagner mercredi », concluait Fabio Morelli.

Les Yverdonnois accueillent en effet Köniz au Stade municipal (20h). Puis, samedi (17h30), c’est le FC Bavois qui se déplacera dans la Cité thermale pour le derby du Nord vaudois.

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Match-après-match : Brühl, le vainqueur prendra la tête

Match-après-match : Brühl, le vainqueur prendra la tête

Après avoir concédé leur premier nul de la saison (1-1) mercredi à Nyon, les joueurs d’Yverdon sport accueillent le SC Brühl, samedi (17h30). Le milieu de terrain Nehemie Lusuena évoque avec nous cette rencontre.

Jusqu’à présent, le SC Brühl n’a jamais (véritablement) connu la défaite. Si les Saint-Gallois s’étaient inclinés en ouverture de championnat face à Carouge (3-0), les Genevois s’étaient finalement vu retirer les trois points de ce succès après une erreur administrative. Le SC Brühl, fessé d’entrée sur le terrain ? Force est de constater que cet épisode a plutôt fait office d’électrochoc pour les pensionnaires du Paul-Grüninger Stadion, qui n’ont plus perdu depuis. Après huit rencontres, soit une de plus que les Yverdonnois, ils pointent même à la seconde place du classement, une unité seulement derrière YS.

Toujours la même volonté

Alors samedi, les hommes de Jean-Michel Aeby devront redoubler d’efforts s’ils entendent reprendre le large en tête de la Promotion League, deux jours après les premiers point égarés face au Stade Nyonnais. Pour Nehemie Lusuena, ces deux points lâchés mercredi à Colovray n’ont d’ailleurs nullement altéré le moral de ses coéquipiers. « Nous n’avons rien perdu de nos moyens. Le moral, l’envie de gagner et la volonté de mettre toujours le plus de buts possibles sont encore intactes. Et puis nous avons conservé notre invincibilité. »

Nehemie Lusuena, ici au duel avec un joueur du Stade Nyonnais.

Face à Nyon, les Verts se sont faits surprendre en première mi-temps par une formation qui avait véritablement sorti les crocs afin de faire tomber pour la première fois les Yverdonnois cette saison. « C’est vrai que l’on ne s’attendait pas à ce qu’ils rentrent dans le match ainsi. C’est la première fois qu’une équipe nous tient tête comme ça. Si cela est dû à la fatigue de la semaine anglaise ? Pas du tout. La fatigue n’est pas une excuse. Maintenant, c’est à nous d’en faire un peu plus, d’être peut-être un peu plus méchants sur le terrain aussi, dans le bon sens du terme. »

Accent mis sur la récupération

Avant la rencontre de samedi, la troisième en sept jours, les Verts mettront essentiellement l’accent sur la récupération, effectuant notamment des séances de cryothérapie. Ont-ils déjà évoqué et analyser l’adversaire ? « Disons que nous parlons d’abord de nous-même, de ce que nous pouvons modifier par rapport à la rencontre de mercredi. Mais l’objectif sera d’entrer sur le terrain avec plus d’intensité, afin de ne pas se mettre en danger, cette fois-ci », détaillait Nehemie Lusuena, qui a vécu sa deuxième titularisation à Colovray.

Nehemie Lusuena, face à Black Stars en début de championnat.

Pour la réception du SC Brühl, seul Norman Peyretti souffre encore d’une blessure au tendon contractée il y a deux semaines. Sinon, Jean-Michel Aeby dispose de l’ensemble de son effectif pour affronter les Saint-Gallois. Et nul doute que le technicien d’YS aura besoin de toute son équipe pour aller chercher les trois points face à un adversaire bien décidé à déjouer les plans d’Yverdon Sport. Tous au Stade samedi !

Si vous hésitiez encore, voici les cinq bonnes raisons de venir au Stade municipal, samedi:

  1. Yverdon Sport et le SC Brühl occupent respectivement les deux premières places du classement de Promotion League. La rencontre s’annonce palpitante.
  2. YS réalise un départ (presque) parfait cette saison. En sept rencontres, les Verts l’ont emporté à six reprises. Soit le même départ que la saison passée, où les Yverdonnois avaient concédé leur premier nul lors de la septième journée. 
  3. Yverdonnois (25 buts) et Saint-Gallois (17 buts) disposent des deux meilleures attaques du championnat. La rencontre de samedi promet de faire des étincelles. 
  4. Le jeu proposé depuis le début de la saison et de très bonne facture et les fidèles supporters d’YS n’hésitent pas à le relever. Samedi, les joueurs auront à nouveau à cœur de démontrer un football attrayant et spectaculaire. 
  5. L’année dernière, au Stade Paul-Grüninger-Stadion, Mustafa Sejmenovic et ses coéquipiers étaient allés chercher une victoire impensable du côté de Saint-Gall (4-2), alors qu’ils étaient menés 0-2 et évoluaient à dix depuis la 30e. Face à Brühl, le scénario est souvent rocambolesque.

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