Avec une première équipe sur le point de retrouver la Challenge League, Yverdon Sport continue de rassembler autour de lui les équipes et groupements juniors du Nord vaudois. La formation de la relève constitue aujourd’hui et plus que jamais un de ses objectifs majeurs. Yverdon Sport, aux côtés des clubs et groupements voisins, a donc mis sur pied une nouvelle synergie.
Cette nouvelle phase de « partenariat » verra le FC Bavois, le FC Grandson, le FC Orbe, le FC Champvent, le FC Valmont ainsi que le FC Chavornay Sports s’allier pour mettre en place dans la région des équipes de A, B, C «Promotion» en vue d’atteindre très rapidement le niveau intercantonal.
Cela permettra entre autres de donner aux meilleurs éléments un cursus footballistique continu à travers les équipes du Team Vaud et les trois équipes d’intercantonaux. Le nombre de juniors évoluant à un bon niveau sera donc quasiment doublé sur les équipes de B et de A en comparaison aux effectifs actuels. « L’union fait la force » : nous souhaitons former et travailler avec le plus de joueurs possibles au meilleur niveau.
Ces équipes d’élite seront dirigées par nos clubs partenaires et encadrées par le FC Yverdon Sport. La région pourra donc s’appuyer sur un plus grand tremplin pour faire éclore de futurs talents et fournir à tous nos clubs régionaux, notre première équipe et son équipe réserve de futurs talents. Une équipe réserve d’YS qui sera une formation M21 dans un proche avenir.
C’est désormais officiel, Jean-Michel Aeby sera l’entraineur d’Yverdon Sport en Challenge League ! Le Genevois, arrivé le 13 décembre 2019, a prolongé son contrat d’une année. A ce jour, le bilan de Jean-Michel Aeby parle pour lui-même. Cette saison, Yverdon Sport a joué 18 matchs de championnat : 13 victoires, 4 matchs nuls et une seule défaite. Évidemment, au bout, une montée en Challenge League.
« Cette ascension nous soulage et récompense beaucoup de travail à tous les niveaux du club. On a écrit une nouvelle page de son histoire en montant. La discussion avec le président et le directeur sportif s’est faite naturellement », a réagi Jean-Michel Aeby.
Jean-Michel Aeby, au terme de la rencontre face à Cham.
Yverdon Sport se réjouit de continuer sa collaboration avec le Genevois. Ce prolongement témoigne de la volonté de travailler dans la continuité et de poursuivre sur les solides bases établies en Promotion League. « L’objectif sportif était atteint, c’est le premier élément de cette prolongation. En plus de cela, il y a la relation avec Mario Di Pietrantonio et Serge Duperret et je suis très content de dire qu’elle a toujours été bonne et que des affinités se sont créées. C’est un point important pour continuer une collaboration. »
L’entraîneur d’YS a ensuite enchaîné: « Nous avons deux chantiers maintenant: terminer le championnat en prenant match après match, en restant concentrés et professionnels afin de terminer avec le plus de succès possible. Ensuite, nous préparerons avec la même exigence la Challenge League que je connais bien. C’est une autre dimension qu’aujourd’hui et nous en sommes tous conscients. »
Place maintenant au futur et à la préparation pour la Challenge League, main dans la main, avec Jean-Michel Aeby !
Yverdon Sport est passé par tous les états d’âme face au SC Cham. Au Stade Municipal, il fallait que les Verts réalisent un meilleur résultat que leur poursuivant Etoile-Carouge pour retrouver l’élite du football suisse. Récit d’une soirée magique, gravée à dans l’histoire du club.
La montre indique seize heures, samedi, peu avant le début de l’échauffement. Joueurs, staff et supporters sont parfaitement conscients qu’un moment historique peut survenir d’ici quelques heures. Le groupe peut marquer une nouvelle page de la riche histoire d’Yverdon Sport en retrouvant la Challenge League, dix ans après l’avoir quittée. Cette rencontre face au SC Cham, deuxième du classement, n’est cependant pas à elle seule garant du dénouement tant espéré dans le Nord vaudois. Car pour s’assurer l’ascension à cinq journées du terme, les Yverdonnois devaient dans le même temps capitaliser sur un faux-pas d’Etoile-Carouge, en déplacement à Rapperswil. Un paramètre que ne pouvaient pas s’empêcher de surveiller les supporters d’YS. Nettement moins les protégés de Jean-Michel Aeby, pleinement focalisés sur leur bataille face à Cham.
L’entraîneur d’Yverdon Sport avait choisi de ne pas informer ses joueurs du résultat de la rencontre que se livraient Rapperswil-Jona et Etoile-Carouge. La volonté du coach d’YS était simple : maintenir ses joueurs concernés sur leur propre performance. «Nous voulons aller chercher cette promotion par nos propres moyens», martelait Jean-Michel Aeby depuis quelques semaines. Lorsque Hugo Fargues est venu ouvrir la marque après une minute de jeu seulement, d’une splendide frappe du gauche sous la latte, on a rapidement pu mesurer la teneur de ces propos. Car YS est véritablement entré dans cette partie avec les crocs, désireux de prouver une dernière fois qu’il méritait plus que personne sa première place au classement. Et qu’il méritait, surtout, d’accéder à la Challenge League.
Hugo Fargues a ouvert la marque après une minute de jeu !
Mais le SC Cham et sa poignée de supporters n’avaient pas fait le déplacement pour rien. Malgré une entame de match compliquée, les Zougois n’ont pas démérité et sont même revenu dans la partie, allant jusqu’à prendre l’avantage peu avant la mi-temps (1-2). De quoi doucher les espoirs des Yverdonnois, qui à ce moment-là de la partie, mais aussi de la soirée, n’occupaient plus la position du promu.
Dans le vestiaire, à la pause, des visages crispés. Des joueurs persuadés d’avoir réalisé un excellent début de partie, avant de marquer quelque peu le pas. Le résultat de la rencontre qui se joue dans le même temps à Rapperswil n’est pas communiqué. Jean-Michel Aeby attend une réaction de ses joueurs après la pause. Son équipe menée, il tente le tout pour le tout, jouant dès l’heure de jeu avec trois défenseurs. Fabio Morelli occupe une place inédite de latéral droit, tandis que Ridge Mobulu fait son apparition sur l’aile gauche. Son langage non-verbal sur chacune de ses prises de balle ne trompe pas, et son entraîneur l’avait peut-être bien senti : Ridge Mobulu s’apprêtait à frapper un grand coup.
Ridge Mobulu a inscrit un doublé fracassant !
Parfaitement servi une première fois par une remontée du ballon impressionnante de William Le Pogam, le numéro 7 d’YS a tout d’abord égalisé d’une volée impeccable, embrasant dans le même temps les cents supporters présents au Stade municipal. C’est encore lui qui s’est fait l’auteur d’un raid solitaire pour le but victorieux, conjugué à un relais aux abords de la surface, avant d’envoyer un boulet de canon au fond des filets adverses. Un stade entier qui exulte, un banc qui se congratule. Et comme, quelques minutes auparavant, Carouge avait été contraint au nul par Rapperswil, YS se trouvait alors à quelques minutes de retrouver la Challenge League. Un revirement de situation extraordinaire. Une soudaine sensation que le rêve est sur le point de devenir réalité.
Il fallait encore tenir dans les tous derniers instants. Kevin Martin a réalisé un dernier arrêt de la plus grande importance, avant que l’arbitre ne siffle la fin de la rencontre. La fin d’une décennie d’Yverdon Sport dans les ligues amateurs, aussi. Et l’ouverture d’un nouveau chapitre, celui qui s’écrira à nouveau en Challenge League, là où Yverdon Sport a passé une bonne partie de son histoire (y compris dans l’ancienne LNB). Un dénouement qui vient récompenser une saison magnifique des joueurs et du staff d’YS. Le scénario de cette soirée fut fantastique. Les scènes d’allégresse nombreuses. La promotion est celle d’un groupe, d’un club mais aussi d’une ville.
Et si le dénouement du championnat de Promotion League avait lieu ce samedi ? A cinq journées du terme de l’exercice, Yverdon Sport peut aller chercher son ascension en Challenge League ! Il s’agirait d’une promotion historique pour le club vaudois qui retrouverait l’élite du football suisse, exactement dix ans après l’avoir quittée. Une promotion mythique mais aussi mille fois méritée pour une équipe, un staff, un comité, des sponsors ou encore des supporters qui ont fait de l’ascension un objectif commun cette saison.
Mais cet évènement n’est de loin pas encore acquis et ne dépend pas que des joueurs d’Yverdon Sport. En effet, à cinq journées du terme, ils comptent douze points d’avance sur leur principal contradicteur, Etoile-Carouge. Etant donné qu’il reste quinze points en jeux, une victoire d’YS ce samedi conjuguée à une défaite ou un nul d’Etoile-Carouge, en déplacement à Rapperswil-Jona, propulserait les Verts en Challenge League. A l’inverse, une spirale négative peut redistribuer toutes les cartes. Il restera alors quatre journée aux joueurs d’Yverdon Sport pour écarter définitivement les Genevois.
Prêt pour le grand saut
Les plus fervents supporters se souviendront de ce 25 mai 2011. Dans un Stade municipal plein à craquer, les Yverdonnois disputaient leur dernier match de la saison en Challenge League (défaite 0-2). L’adversaire ? Servette, qui grâce à cette victoire, accèdait aux barrages promotion-relégation. Et quelques jours après à la Super League. Dans les rangs d’YS à cette époque ? Sid-Ahmed Bouziane, Pascal Oppliger, Anthony Basso ou encore… Mustafa Sejmenovic. Mais le sort de l’équipe était déjà acté, bien avant cette ultime affrontement. Le match n’a plus aucun enjeu pour les Verts.
Dix ans après, le scénario s’inverse. Cette fois, YS peut être promu avant la fin du championnat. L’équipe et plus globament le club sont suffisament mûrs pour prétendre à monter. Ils le sont depuis deux saisons déjà, en fait. L’année dernière, la pandémie en a décidé autrement. Cette année, tous les voyants sont au vert.
Le plus dur reste à faire
Bien-sûr, rien n’est encore fait et les joueurs doivent fournir un dernier effort pour voir les portes de la Challenge League s’ouvrir. Peut-être le dénouement aura lieu ce week-end. Peut-être le suivant, ou encore celui d’après. Peut-être ne sera-t-il pas favorable à YS, aussi. Une chose est sûre: nous sommes fiers de la saison réalisée par notre équipe, et nous espérons que vous l’êtes aussi, chers supporters et supportrices. Nous vous invitions d’ailleurs à manifester votre soutien dans ce sprint final, que ce soit à travers nos réseaux sociaux, notre live streaming ou simplement dans la rue. A coup de messages, à coup de claxons sur l’Avenue des Sports ou encore à coup de chants, pour ceux qui assisteront aux prochaines rencontres, que ce soit à l’intérieur de l’enceinte ou à l’extérieur de celle-ci.
Yverdon Sport se rapproche toujours un peu plus de l’objectif qui était le sien en début de saison : l’ascension en Challenge League. Il reste tout de même six rencontres, six finales, aux hommes de Jean-Michel Aeby pour accomplir leur mission. Nous avons rencontré l’entraîneur d’YS avant la rencontre face à Brühl SG (3e du classement), ce samedi à 16h au Paul-Grüninger-Stadion.
YS : Jean-Michel Aeby, tout d’abord comment avez-vous digéré le nul (1-1) du week-end passé face à Rapperswil-Jona, avec cette égalisation adverse dans les tous derniers instants ?
JMA : C’est sûr que l’on est déçus d’être passés si proche de la victoire. On est tous conscients, les joueurs les premiers, que cette égalisation était évitable. Mais le contenu du match était très rassurant. Il ne faut pas oublier que l’on a affronté une équipe qui jouait son va-tout. Sur l’ensemble de la partie, et compte tenu des autres résultats, on peut considérer ce score comme une bonne opération.
YS : La fin du championnat approche à grand-pas. Elle viendra valider ou non un objectif fixé douze mois plus tôt. Est-ce que cela engendre une pression supplémentaire ?
JMA : Vous savez, la pression existe depuis la première minute où le groupe a commencé à travailler ensemble. L’objectif est inchangé depuis la saison passée. La pression, elle existe en tout temps. On vit avec. L’objectif est de parvenir à transformer cette pression en une émulation positive. L’équipe doit être consciente de ses forces, consciente qu’elle est suffisamment bien armée pour atteindre l’objectif. A nous de rester calmes. On se rapproche du but qui est le nôtre, oui, mais en football tout va très vite. Nous devons rester dans notre bulle et toujours chercher à sortir le meilleur de nous-mêmes.
YS : Et l’entraîneur, il est dans quel état d’esprit ?
JMA : Il reste encore cette dernière ligne droite, qui peut nous amener à toucher la lumière. La ligne se raccourcit de match en match, mais il est important de rester concentrer sur nous-mêmes. Nous ne devons pas penser à ce que font nos adversaires directs. Nous voulons atteindre notre objectif par nos propres moyens.
Jean-Michel Aeby est satisfait du travail fourni par ses joueurs, mais il sait aussi que l’objectif n’est pas encore atteint.
Brühl, c’est une équipe compacte et dangereuse sur balles arrêtées. Après la défaite contre Bavois, ils auront à coeur de réagir. Leur objectif, c’est une place en Coupe de Suisse.
Jean-Michel Aeby
YS : Les dernières rencontres, face à des adversaires très rugueux, ont laissé pas mal de traces. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les blessures dont souffre actuellement l’effectif ?
JMA : L’infirmerie se vide gentiment. Si Axel Danner, comme annoncé, sera absent jusqu’au terme de l’exercice, Mustafa Sejmenovic pourrait être de retour pour les dernières batailles. Il en est à sa troisième semaine de convalescence sur une durée totale de quatre à six semaines. Adriano De Pierro, touché à domicile contre Rapperswil, s’entraîne à 100% depuis le début de la semaine. Il ne réside plus qu’une incertitude autour de Franck Nioby. Mais sa progression est encourageante, et il pourrait être à disposition pour la rencontre face à Brühl.
YS : Face à Brühl, justement, à quel type de rencontre peut-on s’attendre ?
JMA : Dans mes souvenirs, et dans la lignée des formations que nous avons affrontés ces dernières semaines, il s’agit d’une équipe agressive. Elle avait d’ailleurs fini à dix au match aller au Stade municipal. C’est une équipe qui prend beaucoup de cartons, mais qui peut aussi s’appuyer sur un groupe de qualité. Défensivement, les St-Gallois sont au point, ils ne concèdent que peu de buts. C’est une équipe compact et très efficace sur les balles arrêtées. Après la défaite contre Bavois, ils auront à cœur de réagir. Même si la licence n’a pas été demandée, Brühl va tout faire pour maintenir sa place sur le podium, qualificative pour la Coupe de Suisse.
YS : Et quelle sera la clé de cette partie ?
JMA : Arriver avec la même concentration et la même détermination que d’habitude ! Il ne faudra pas non plus tomber dans la provocation si celle-ci venait à intervenir, et rester calme. Sans quoi, on perdra de l’influx. Nous devrons nous appuyer sur ce qui fait notre force : notre expérience, notre maîtrise technique et notre vitesse.
YS : Il s’agit aussi du troisième long déplacement de rang. Est-ce que cela pèse sur les organismes ?
JMA : Il faut dire que nous pouvons quand même nous appuyer sur de bonnes conditions de déplacement. Partir le matin, être reposé et pouvoir nous focaliser toute la journée sur la rencontre, c’est aussi un avantage. Sur le plan de l’engagement, en tout cas, nous n’avons pas vu de signes de fatigue les derniers matchs. Et puis, c’est le hasard du calendrier.
Pour la première rencontre du tour de promotion, Rapperswil-Jona et YS se sont quittés sur le score de 1-1. Une partie complètement différente du match aller disputé deux semaines plus tôt au Stade municipal.
Il est souvent question du verre à moitié plein ou du verre à moitié vide. En ramenant un point de son déplacement à Rapperswil-Jona, Sébastien Le Neün et ses coéquipiers emportent avec eux un sentiment de frustration. Premièrement car ils avaient ouvert la marque en fin de rencontre (88e) grâce à un pénalty transformé par Gentian Bunjaku. Deuxièmement parce qu’une victoire sur le terrain du Grünfeld aurait permis aux joueurs d’Yverdon Sport de prendre quinze points d’avance sur leur adversaire du jour, et l’éliminer ainsi définitivement de la course à la promotion. Mais Rapperswil a fini par égalisé dans les arrêts de jeu. 1-1 score final, statut quo en tête du championnat de Promotion League.
Face aux St-Gallois, YS a montré un excellent visage. Il en a tout d’abord fallu de peu en première période pour que les Verts ne prennent l’avantage. Malgré vingt minutes initiales légèrement à l’avantage des locaux, la tendance s’est inversée au fil de la rencontre. Marculino Ninte s’est montré très en vue et aurait pu ouvrir la marque à la demie heure de jeu. Derrière, la charnière centrale composée de William Le Pogam et de Sébastien Le Neün – en l’absence sur blessure de Mustafa Sejmenovic, Adriano De Pierro n’était quant à lui pas encore à 100% – n’a pas réellement été inquiétée et a fait le travail à chacune de ses interventions.
Norman Peyretti a fêté son retour, samedi
Retour de Tokam et Peyretti
En deuxième période, les joueurs d’Yverdon Sport ont pris le jeu à leur compte et ont poussé pour aller ouvrir la marque. Muamer Zeneli, très en vue sur son côté gauche, a multiplié les offensives et les centres, notamment à destination de Marculino Ninte. Le latéral d’YS a par deux fois trouvé la tête de son coéquipier, qui était chaque fois très proche de débloquer le score. Entré à la 70e, Norman Peyretti a effectué son retour en jeu et a apporté tout son allant sur l’aile droite. Il a notamment tenté sa chance de loin quelques minutes après son apparition, obligeant le portier adverse a concédé le corner.
Cette première rencontre du tour de promotion marquait également le retour au jeu de Perrault Tokam. Le milieu de terrain, touché en début de préparation, a disputé les nonante minutes sur le terrain du Grünfeld, apportant tout son impact physique dans le collectif d’YS. Et il en fallait dans cette partie, où les coups se sont multipliés. Des fautes pas toujours sanctionnées par l’arbitre de la rencontre.
Toujours dix points d’avance
On pensait donc que l’ouverture du score de Gentian Bunjaku allait suffire au bonheur des Yverdonnois. Mais Rapperswil n’a pas abdiqué et a poussé, arrachant l’égalisation dans les tous derniers instants (1-1). La déception était palpable dans les rangs d’YS au terme de la rencontre, mais elle ne doit en rien effacer la bonne performance réalisée face à un poursuivant direct à la promotion. Ce résultat constitue en effet un bonne opération compte tenu du nul, dans le même temps, d’Etoile-Carouge face au Stade Nyonnais (1-1). A six journées de la fin, Yverdon Sport conserve ses dix unités d’avance sur les Genevois. Rapperswil-Jona, toujours à douze points, voit pour sa part la promotion s’éloigner un peu plus.
Gentian Bunjaku (à droite) a parfaitement transformé son penalty.
La réaction d’après-match: Gentian Bunjaku est revenu avec nous sur la rencontre.
« Cette réussite, je l’attendais depuis longtemps. Elle vient récompenser mes efforts, c’est de très bon augure pour la suite »
Gentian Bunjaku
YS: Gentian Bunjaku, en inscrivant cette réussite en toute fin de rencontre sur penalty, tu pensais certainement offrir la victoire à ton équipe.
GB: Exactement. Je vois le temps qu’il reste, je me dis qu’on a fait le plus dur. D’autant plus dans cette partie très compliquée, face à une équipe très solide. Malheureusement, il nous manque un peu de concentration après cette ouverture du score, et on leur donne l’opportunité d’égaliser. C’est un peu un mal pour un bien. On ne perd pas, mais c’est un rappel pour la prochaine fois.
YS: La rencontre a été très engagée. Comment l’as-tu vécu lors de ton entrée en jeu ?
GB: On savait que ça allait être un combat. Ils n’avaient plus le choix: ils devaient nous battre, sans quoi leur suite de saison allait être compromise. On était prêts au combat, on savait à quoi s’attendre avec ce déplacement et je pense qu’on a répondu présent.
YS: Ton sentiment, à chaud. Un peu plus de déception que de satisfaction, on imagine ?
GB: Plus de déception, oui. On fait le plus dur en marquant ce premier but. Et puis… on sait qu’on doit faire attention durant les cinq minutes qui suivent une réussite. En face, ils ont su saisir leur chance.
YS: A titre personnel, cette réussite elle te permet de faire le plein de confiance.
GB: Elle fait du bien, oui. c’est le moment, je l’attendais depuis longtemps ! Elle vient récompenser mes efforts. C’est de bon augure pour la suite.