Les rencontres s’enchaînent pour Kevin Martin et Yverdon Sport, qui reçoivent Neuchâtel Xamax ce samedi au Stade municipal (18h). Le portier d’YS l’affirme : son équipe doit tourner la page de la Coupe si elle entend aller chercher des points contre les Rouge et Noir.
Mardi soir, Yverdon Sport a écrit l’une des plus belles pages de son histoire en sortant le grand voisin du Lausanne-Sport. Il y a eu des scènes de liesse inoubliables, des moments de partages avec les supporters rares ; mais aujourd’hui, Yverdon Sport doit être capable de mettre la Coupe de Suisse entre parenthèses en attendant la réception du FC St-Gall (19-20 ou 21 avril prochain). Car il reste encore beaucoup à jouer dans cette Challenge League si homogène, où chaque point peut avoir son importance au décompte final. Trois d’entre eux seront à glaner demain au Stade municipal contre un concurrent direct, Neuchâtel Xamax (6e).
«Ce qu’il s’est passé mardi, c’est historique. Ce n’est pas tous les jours que nous accédons à une demi-finale de la Coupe. Mercredi matin, nous avons suivi le protocole de récupération. Jeudi, c’était congé. Ces deux jours nous ont permis de revenir sur ce match, d’échanger, témoigne Kevin Martin. Désormais, toute notre attention est focalisée sur Neuchâtel Xamax. C’est notre unique priorité. Mais je pense que cette victoire contre le Lausanne-Sport doit être une source de motivation. Autant de détermination, autant de dévouement affichés sur un terrain, ça renforce le groupe. Cela peut aussi le ramener vers des objectifs un peu plus élevés.»
Les hommes d’Uli Forte n’ont désormais plus que le duel contre Xamax en tête.
Un groupe presque au complet
Le prochain obstacle s’appelle donc Neuchâtel Xamax. Les Rouge et Noir n’ont pas encore perdu en championnat en 2022, allant chercher un excellent point à Aarau (1-1) lors de la reprise, avant de prendre le dessus sur Schaffhouse il y a une semaine (2-1). En deux confrontations contre son voisin cette saison, Yverdon Sport n’a pas encore gagné (un nul au Stade municipal en août dernier, et une défaite 2-1 à La Maladière). La lutte s’annonce donc serrée entre deux équipes qui surfent sur des dynamiques positives et qui auront à cœur de défendre la suprématie romande.
Pour ce derby du lac, seul Breston Malula (suspendu) manquera à l’appel. Uli Forte disposera donc de multiples solutions pour déjouer les plans de son homologue Andrea Binotto. «Les équipes nous analysent, c’est normal. Elles connaissent désormais nos forces mais aussi ce sur quoi nous devons encore travailler. Notre objectif, désormais, est de parvenir à surprendre, à trouver d’autres solutions sur le terrain, déclare Kevin Martin. Nous savons que Neuchâtel est une équipe solide avec des bonnes individualités. Il va falloir rester attentifs et donner le meilleur de nous-mêmes pour aller chercher un résultat.»
Pour le gardien d’YS, cette transition entre la Coupe et le championnat est un moment clé de la saison. «C’est peut-être le moment le plus dur. Mais nous devons rapidement nous recentrer sur nos objectifs et sur ce championnat.»
HISTORIQUE ! Yverdon Sport s’est hissé en demi-finale de la Coupe de Suisse après avoir sorti le Lausanne-Sport (1-0) hier au Stade municipal.
Sensationnel Yverdon Sport ! Après avoir sorti le leader incontesté de Super League en huitièmes de finale, le FC Zürich, les hommes d’Uli Forte ont à nouveau créé l’exploit en sortant le Lausanne-Sport ce mardi. La qualification a été obtenue au terme d’une performance folle, XXL, où chaque élément du collectif d’YS a apporté sa contribution. Car la victoire d’Yverdon Sport contre son voisin (1-0) n’est rien d’autre que celle d’une équipe qui a joué ensemble, qui s’est battue pour ses couleurs et pour ce qu’elles représentent. Le tout devant un Stade municipal en ébullition, garni par plus de 3’000 spectateurs.
La soirée du mardi 8 février 2022 restera donc dans l’histoire. Peut-être aussi parce que les débuts d’Yverdon Sport cette saison dans le monde professionnel ne laissaient à aucun moment présager de tels résultats. Et puis il y a eu la renaissance, incarnée par un homme : Uli Forte. L’entraîneur d’YS a bonifié cette équipe, la rendant chaque jour meilleure, un peu plus altruiste et un peu plus forte mentalement depuis son arrivée au moins d’août dernier. Cette victoire contre le voisin du Lausanne-Sport vient ainsi récompenser cette formidable épopée, débutée il y a six mois dans un petit club de la banlieue de Zürich (FC Seuzach, 2L inter) et qui se poursuit, pour l’heure, jusqu’en demi-finales. Avant de connaître le prochain adversaire.
Beleck, encore lui
Mardi, les joueur d’YS étaient comme galvanisés. La ferveur qui a précédé ce derby était énorme, rarissime, et tous avaient conscience de l’opportunité qu’ils avaient d’écrire un peu plus l’histoire de ce club. Nehemie Lusuena, l’enfant d’Yverdon, a été titularisé pour ce ¼ de finale devant des fans qui avaient justement déployé un tifo où se tenaient cinq légendes d’Yverdon Sport, dont le numéro 18 actuel. Lui, comme tous ses coéquipiers, ont fait honneur à leur public en allant chercher cette qualification historique.
La seule réussite de la rencontre est finalement venue des pieds de l’insaisissable Steve Beleck. Déjà double buteur au tour précédent contre le FC Zürich, il a pris ses responsabilités au moment de transformer le penalty obtenu par Koro Koné (22e) et ainsi inscrire sa sixième réussite de cette édition de la Coupe. Ensuite, il y a eu des parades de grandes classes du portier Kevin Martin. Et surtout, un état d’esprit irréprochable qui aura permis de regarder le Lausanne-Sport droit dans les yeux tout au long de la rencontre. YS a un peu souffert en fin de match mais s’est aussi créé ses occasions. Le dénouement est magique. L’histoire continue !
Yverdon Sport a rendez-vous avec son histoire ce mardi. Les joueurs d’Uli Forte reçoivent le voisin du Lausanne-Sport dans le cadre des ¼ de finale de la Coupe de Suisse. Il y aura de l’ambiance au Stade municipal, où plus de 2’500 billets ont déjà trouvé preneur ! Ouverture des portes à 18h30.
L’accès à l’enceinte : Trois entrées différentes s’offriront au public, ce mardi. Il y aura l’entrée principale, à la jonction entre l’Avenue des Sports et la Rue des Pêcheurs, ainsi qu’une entrée « tribune verte », située le long de l’Avenue des Sports. Enfin, les fans visiteurs disposeront de leur propre accès, côté tennis. Pour y arriver, ils devront traverser l’Allée de Winterthur avant de prendre la direction du secteur visiteur. L’ouverture des portes est à 18h30.
Le certificat Covid : La règle de la 3G (guéri, vacciné ou testé) s’applique pour les places extérieures (tribunes, pelouse, visiteur). Pour les espaces clos (VIP, médias), il s’agit de la 2G.
Des tests Covid dès 17h : En partenariat avec Easytest, Yverdon Sport vous proposera des tests antigéniques gratuits, sur présentation de la carte d’assurance maladie, devant le Stade municipal.
La billetterie : La veille du match, 2’500 billets ont déjà été vendus. Il reste uniquement en vente des billets pour le secteur pelouse (en vente en ligne) ainsi que pour la tribune verte (en vente uniquement sur place). Nous vous invitons à vous rendre suffisamment tôt au Stade afin d’éviter l’attente à l’entrée et au contrôle du certificat Covid.
Surtout, Yverdon Sport tient à faire de cette soirée une véritable fête du football vaudois. Nous nous réjouissons de vous accueillir !
YS est allé chercher trois points précieux ce samedi au Kleinfeld de Kriens. Les hommes d’Uli Forte l’ont emporté 3-0, grâce notamment à un doublé du défenseur Breston Malula.
Lorsque Breston Malula s’est élevé plus haut que tout le monde, deux semaines plus tôt au stage d’entraînement d’YS en Turquie, pour inscrire une réussite de la tête lors d’un match de préparation, son entraîneur Uli Forte n’était pas vraiment surpris. «Avec ses qualités physiques et aériennes, il devrait en mettre à tous les matchs des buts comme celui-là», avait-il réagi depuis le banc. Samedi, le défenseur d’YS a donné raison à son entraîneur en inscrivant deux réussites de la tête, les deux fois consécutivement à un corner. Un doublé qui a permis à son équipe de prendre le large contre le SC Kriens, avant que Mischa Eberhard n’enfonce le clou en fin de match (89e).
Malgré un score final fleuve (3-0), rien n’a été simple pour William Le Pogam et ses coéquipiers sur le terrain de Kriens. Parce que les Lucernois jouaient l’une de leurs dernières cartouches cette saison, eux qui compte que six petites unités au classement. Ce sont d’ailleurs les protégés de René van Eck qui ont porté une première fois le danger sur les buts de Kevin Martin, mais leur réussite a été annulée pour hors-jeu. Dans une organisation de jeu quasiment inédite, avec un seul véritable attaquant (Allan Eleouet), les joueurs d’YS ont mis du temps à trouver leurs marques. Il a d’ailleurs fallu un arrêt exceptionnel de Kevin Martin (40e), suite à une frappe à l’entrée des seize mètres, pour maintenir les Yverdonnois dans cette partie. Avant le récital de la deuxième période.
Silva sera suspendu mardi contre Lausanne, en Coupe.
C’est donc le jeune défenseur Breston Malula qui a débloqué le score. Tout s’est ensuite accéléré. La différence était faite grâce à ce doublé et son avantage, YS ne l’a plus lâché. Mischa Eberhard, d’une frappe du gauche comme il en raffole, est venu donné un peu plus d’allure au score en fin de match (3-0). Un succès qui permet aux Verts de passer à la cinquième place et de prendre un matelas d’avance toujours plus confortable sur Kriens (23 points).
Mardi, c’est un tout autre affrontement qui attend Yverdon Sport. Et désormais, les joueurs d’Uli Forte peuvent pleinement se concentrer sur ce quart de finale de Coupe de Suisse. Une affiche historique où 2’500 billets ont déjà trouvé preneur, dans un Stade municipal qui promet de résonner comme rarement auparavant.
Les choses bougent du côté d’Yverdon Sport Féminin. A l’aune d’une fusion administrative avec YS qui devrait voir le jour cet été, l’aspect sportif se met plus que jamais en place. Avec la ferme intention de créer un pôle du football vaudois féminin dans la Cité thermale.
L’objectif à court terme : le maintien dans l’élite
La place d’Yverdon Sport Féminin dans le football suisse est en première division. La formation chère à Linda Vialatte n’a cessé de le démontrer, devenant, au fil d’un périple long de treize saisons consécutives en LNA, une équipe valeureuse et respectée en Suisse. Ce retour dans l’élite – elle s’appelle désormais l’Axa Women’s Super League – s’apparente ainsi à un juste retour aux sources même si Linda Vialatte elle-même ne s’attendait pas forcément à la réintégrer si vite. Aujourd’hui, à la veille de la reprise du championnat, Yverdon Sport Féminin pointe à la 9e place du classement, synonyme de tour final contre la relégation. Mais l’objectif est clair : parvenir à se détacher en cette deuxième partie de saison afin d’assurer sa place dans cette catégorie de jeu. Le premier obstacle à se dresser devant cette quête s’appelle GC, que les joueuses de Frédéric Davoli affrontent ce samedi (18h).
2. Le staff s’est professionnalisé
La première intronisation concerne les coulisses avec l’arrivée de Philippe Demarque. Directeur sportif de l’Academy, il épaulera désormais Linda Vialatte dans la prise de décision et la stratégie adoptée par Yverdon Sport féminin. Il porte donc également la casquette de Directeur sportif du mouvement féminin et a aujourd’hui pour objectif de lui donner une véritable ligne de conduite. Cet hiver, la première équipe s’est en outre attaché les services de plusieurs éléments dans le staff : Mickael Castejon a rejoint Stéphane Fink pour entraîner les gardiennes ; Myriam Saugy s’occupe de la préparation physique des joueuses tandis qu’Angélique Commend distille des conseils sur la préparation mentale. Les Yverdonnoises peuvent également compter sur la présence d’Océane Poncet en tant que nutritionniste. Finalement, Abraham Keita, ancien avant-centre d’Yverdon Sport, tient sous son aile les attaquantes d’YSF, alors que Nicolas Rouilly est toujours le masseur de la première équipe.
Linda Vialatte ne sera plus seule pour montrer la voie à suivre.
3. La « deux », terrain d’espoirs
Philippe Demarque l’avoue sans détour, il souhaite s’inspirer du chemin parcouru par la deuxième équipe d’Yverdon Sport chez les hommes – aujourd’hui appelée YS M21 – dans la redynamisation du mouvement féminin. Aujourd’hui, la « deux » des filles évolue en 4e ligue. L’objectif à plus long terme est de la voir se battre en tout cas deux échelons plus haut. Là aussi, dans l’optique de minimiser l’écart de niveau entre la première équipe et la réserve. Et ainsi faire de cette dernière une sorte de réservoir, un tremplin porteur d’espoirs pour les meilleures joueuses. Le chemin inverse doit aussi être une option pour des éléments qui souhaitent se remettre petit à petit en conditions avant de retrouver les terrains de l’élite.
4. Les étages de la pyramide
Yverdon Féminin a toujours mis un point d’honneur sur la formation. Linda Vialatte en a fait son cheval de bataille et Philippe Demarque veut aujourd’hui perpétuer la tradition. Derrière la première équipe, le comité d’YSF est en train d’établir des bases solides pour disposer, dès la saison prochaine, de toutes les catégories d’âge exclusivement féminines du côté de la relève : M19, M17 et M15. Plus qu’une véritable pyramide, il est aussi question de créer des synergies entre toutes les équipes de l’Academy, à la fois féminines et masculines, afin de créer une émulation. De là à faire des séances communes, et voir des entraîneurs du mouvement masculin dispenser des séances à leurs homologues féminins, et inversement.
5. Se faire une place en Women’s Super League
Cette nouvelle structure doit finalement permettre à Yverdon Sport féminin d’assurer sa place dans l’élite du football suisse, tout en continuant à faire émerger des talents. Elle doit aussi offrir la possibilité aux joueuses de la région de poursuivre leur apprentissage du ballon rond sur leurs terres, sans devoir s’exiler un peu partout en suisse pour parfaire leur football. Si Yverdon Sport Féminin se maintient cette saison en Axa Women’s Super League (AWSL), l’objectif sera ensuite de jouer les six premières places du classement. Et, petit à petit, se professionnaliser à tous les niveaux.
