NOS FÉMININES M17 ASSURENT UNE BELLE RELÈVE !

NOS FÉMININES M17 ASSURENT UNE BELLE RELÈVE !

Féminines

YS AXAWSL     Trêve internationale

YS M17 – Servette M17 : 5-0
« Derby romand sous haute tension ce samedi pour nos jeunes Yverdonnoises qui devaient absolument remporter le 3 points pour être encore dans la course dans le but de finir le 1er tour national dans les 5 meilleures équipes du pays.
Les jeunes Nord-vaudoises ont débuté le match en trombe, car le 1er but est tombé après seulement 29 secondes de jeu à la suite d’une erreur de la gardienne adverse. Le bon pressing collectif des vaudoises a été efficace, ce qui leur a permis de mettre les deuxième, troisième et quatrième goals assez rapidement au bout de 38 minutes de jeu.
Après la pause, l’intensité du match a quelque peu baissé, les Vaudoises n’ont plus réussi à se créer autant d’occasions de goal. Elles ont même évité le pire lorsque les Genevoises ont touché la latte sur quasiment leur seule frappe du match. Le 5 à 0 a été marqué à la 55ème à la suite d’une belle action collective. Les Vaudoises nous ont encore montré leur magnifique esprit collectif et leur combativité. Elles se sont battues sur chaque ballon, remportant énormément de duels. Elles jouent avec leur cœur et ça se voit.
Objectif du week-end largement rempli : les 3 points ont été obtenus en réalisant un blanchissage, ce qui n’était pas encore arrivé cette saison. « Un derby ne se joue pas, il se gagne. » » A. Riat & H. Mazzieri

Espoirs

FC Signal Bernex-Confignon – YS M21     0 – 0 (0 – 0)
« Match très important pour nos jeunes ce weekend. En effet, l’équipe doit rester en haut du classement et commencer une dynamique positive, autant pour le classement que pour le moral.
Bon début de match contre une équipe solide et sur un terrain moyen. Les deux équipes se sont neutralisées sur l’ensemble du match, chacune ayant presque à tour de rôle ses occasions d’ouvrir le score, mais rien n’y a fait.
Au moment de la conclusion, le staff, malgré deux ou trois belles occasions, était d’accord pour dire que ce nul est logique et c’est toujours un point de plus pris sur nos adversaires directs. Par contre, le prochain match contre St-Prex devra être bouclé par une victoire, histoire de laisser nos adversaires loin derrière nous. » P. Isabella & S. Barberis & F. Simonin & F. Gudit & M. Castejon

Juniors

YS & Région YLA – FC Onex YLA     3 – 0 (3 – 0)
« Match contre le FC ONEX que nous avions battu à l’aller chez eux, 2-1 à la dernière seconde. Un tout autre match aujourd’hui. Une équipe d’Onex remaniée qui est assez jeune. Comme l’a dit le coach adverse, il n’y avait pas match aujourd’hui.
Nous avons pris le jeu à notre compte, tout en étant solide derrière. Nous gagnons 3-0 ce match et nous pouvions, au vu du match, gagner plus que le score finale. Malheureusement, nous manquons de lucidité dans le dernier geste.
Nous avons proposé de bonnes séquences, variant le jeu court et long. Nous sommes tout de même satisfaits du groupe pour cette victoire qui nous permet de rester à la 2ème place.
But de : Patrice, Ditor et Matteo. » A. Vialatte & I. Talovic & M. Castejon

Mouvement Riviera YLB – YS & Région YLB     1 – 1 (1 – 1)
« Le premier quart d’heure a été à l’avantage des locaux, nous avons été mis à mal par la vitesse de leur ligne d’attaque. Nous avons encaissé le premier but après seulement sept minutes de jeu. Après ce but, les joueurs ont parfaitement corrigé le tir, nous avons défendu de manière bien plus efficace la profondeur en couvrant le partenaire quand celui-ci était pris de vitesse. La demi-heure suivante a été à notre avantage, nous nous sommes procurés un grand nombre d’occasions franches. Nous avons manqué de précision dans la zone de vérité et avons également buté à maintes reprises sur le dernier rempart adverse. À force d’insister nous avons été récompensés à la 36ème minute de jeu, un ballon parfaitement dosé dans la profondeur pour notre avant-centre qui a trompé le gardien d’une subtile balle piquée. Certainement notre meilleur mi-temps depuis le début du championnat sur le plan technique et au niveau des déplacements proposés par nos protégés. Le thème de la semaine qui était basé sur du jeu dans les intervalles a parfaitement été mis en application.
La deuxième période a été plus décousue. Chaque équipe avait la volonté d’inscrire cette deuxième réussite afin de prendre un avantage psychologique non négligeable sur l’adversaire. Sur l’ensemble de la mi-temps, nous sommes devant au nombre d’occasions franches. Un manque d’agressivité pour couper les trajectoires des centres, ainsi qu’un timing des courses pas toujours optimal justifient le fait que nous n’avons pas réussi à faire trembler les filets une seconde fois.
Au vu de ce que nous avons proposé, que ce soit au niveau du contenu ou de la débauche d’énergie, nous ne sommes pas forcément récompensés à l’issue de cette rencontre. Même si le résultat final n’est pas celui que nous espérions, nous devons retenir le positif, le groupe est en progression et propose des phases de jeu très intéressantes sur ces deux dernières semaines. Nous avons également observé une évolution significative au niveau de la cohésion d’équipe, le groupe est plus soudé et solidaire lors des moments difficiles.
Nous pouvons considérer cette rencontre comme un match référence sur lequel nous appuyer afin de disputer la suite de ce second tour dans les meilleures conditions. » F. Bovet & K. Gomes & M. Castejon

YS & Région M15 – FC Aarau M15     0 – 5 (0 – 2)     (coupe)
« Belle affiche face au FC Aarau pour ce dernier tour de Coupe Suisse avant les finales.
Après une bonne semaine d’entrainement, nous commencions donc le match avec l’envie et la motivation nécessaire pour faire face à notre adversaire du jour.
Malgré un répondant dans l’aspect technique, nous n’avons pas rivalisé sur l’aspect athlétique, aspect qui a permis à notre adversaire d’avoir la main mise sur le match. De la déception chez nos garçons, mais il ne fait aucun doute, que nous apprendrons beaucoup de ce match. » M. Boye & J. Demarque & R. Neves & Y. Gretler

YS & Région FE14 – YB FE14     3 – 3
« Pour cette rencontre, les garçons ont réalisé un contenu plutôt sérieux, malgré la physionomie du match où nous avons malheureusement été menés alors que notre adversaire, plus adroit que nous, n’a pas été si dangereux que cela tout au long de la partie.
Par abnégation et courage, les garçons ont su revenir au score par Natheo Rochat, Leonardo Ribeiro Pinto et Saimon Mekonen. Ils auraient pu même l’emporter dans les derniers instants de la partie si les émotions avaient été maîtrisées dans la durée.
Cependant, après de nombreux efforts collectifs, nous remarquons après analyse que n’avons pas su être plus malins face un Young Boys de Berne très coriace, même en supériorité numérique. On peut nourrir de regrets sur cette rencontre avec un manque de changements de rythme dans la zone de déséquilibre et aussi d’efficacité dans la zone de vérité.
Les indicateurs sont malgré tout très rassurants concernant les idées du projet de jeu de l’équipe, les garçons évoluent semaine après semaine et c’est très positif dans leurs formations. Maintenant, nous avons besoin de gagner pour continuer à développer la personnalité des joueurs et afin de créer des compétiteurs. » N. Phommarath & F. Gudit & O. Wütrich & C. Meylan

YS & Région FE13     Congé

Team ACGF-GEF FE12 – YS & Région FE12     5 – 3
« Très bonne entame avec plein d’envie et de détermination, nous remportons les 3 premiers ‘’quarts’’ grâce notamment à un très bon pressing. Quelques petites erreurs techniques par la suite font que nous perdons les 5 suivants, dont 2 au ‘’shoot out’’. Mais très bonne prestation dans l’ensemble de tous nos joueurs, qui ont su assimiler les derniers thèmes travaillés à l’entraînement ces dernières semaines.
Résultat frustrant au vu de la prestation de nos jeunes qui méritaient d’être mieux payés. » J. Brunet & A. Bencivenga & M. Galati & J. Nicolier & C. Meylan

YS & Région M13 – FC Echallens D9 Elites     Renvoyé

YS & Région M11 – FC Etoile Broye D    13 – 0
« Prestation impeccable des petits très dominateurs durant ce match. Premier et deuxième tiers un peu plus serrés que d ‘habitude avec une résistance de l’équipe adverse légèrement supérieure au précédent match.
2-0 premier tiers, 5-0 deuxième tiers, déroulement de l’équipe lors du dernier tiers, 13-0 sauf erreur.
Défense intransigeante, aucune occasions concédée, rapide et fort dans les duels. Milieu avec très bonne utilisation de la balle et une possession maximale. Attaque très performante avec beaucoup de buts marqués et beaucoup d’occasions créées.
Dans l’ensemble, une copie quasi parfaite que les jeunes nous ont offert samedi matin. » F. Grujic & Fouad

YS & Région M10 – FC St-Prex D1     13 – 1
« Après une très bonne semaine d’entraînement et malgré des terrains compliqués, nous espérions de l’adversité pour ce match de championnat.
Malheureusement, ce fut un match trop facile pour les M10 aujourd’hui. Malgré la nette supériorité, les jeunes ont su produire un bon football en équipe afin de gagner le match facilement. » M. Sejmenovic & N. Vazquez

YS & Région M9     Renvoyé


© Photo : Flashpress/ Allenspach

STEEVE DEVOLZ : « J’AI CRU MANQUER MON PENALTY »

STEEVE DEVOLZ : « J’AI CRU MANQUER MON PENALTY »

Steeve Devolz était lui aussi de la partie lors de l’aventure en Coupe de 2001. En finale à Bâle, contre Servette, il a été aligné au milieu de terrain par son entraîneur Philippe Perret. Troisième volet de notre série sur les « Yverdonnois de 2001 ».

Formé à Echallens, Steeve Devolz faisait partie des nombreux Vaudois d’origine à composer le groupe qui a atteint la finale de la Coupe de Suisse en 2001. Son aventure à Yverdon Sport a même débuté cinq ans plus tôt, en 1996, alors qu’il rejoint les espoirs d’YS avec l’intention d’intégrer un jour la première équipe. Quelques mois plus tard, Lucien Favre, alors entraîneur d’YS, le convoque régulièrement avec la « une ». Mais la réalité civile le rappelle : Steeve Devolz entreprend alors son école de recrues, s’engage de surcroit du côté des Trois Sapins avant de revenir une année plus tard au Stade municipal, lors de la saison 1998-1999.

Steeve Devolz est décrit par ceux qui l’ont vu évoluer comme un joueur «polyvalent, discret et fiable. De ces joueurs qui se blessent que très rarement.» Le Vaudois l’avoue volontiers, il n’a pas toujours eu une casquette de titulaire lors de sa carrière à Yverdon Sport. En LNB, l’année de la montée, il alignait facilement les rencontres, chose qui n’était pas forcément le cas à l’échelon supérieur.

Comme galvanisés

Et puis arrive cette fameuse saison 2000-2001, où tout semble un peu compliqué en championnat, au moment même où les succès s’enchaînent en Coupe de Suisse. «En championnat, nous avons manqué notre début de saison. Et puis après on est comme pris dans un engrenage. C’est très difficile d’en sortir. En Coupe, tout est remis à zéro. Plus tu avances dans la compétition, plus tes chances d’arriver au bout augmentent. Alors tu te prends au jeu, ça te galvanise. L’état d’esprit avant ces rencontres était très bon. L’équipe décuplait ses forces avant chacun de ces matchs.»

Avril 2001, YS sort Thoune aux tirs au but. Steeve Devolz (à droite) est entouré de Andreoli, Gohouri, Gil, Bamba, Minder, Favre, et le gardien Delay.

Certains facteurs étaient aussi favorables à YS, qui s’est qualifié à deux reprises au terme d’une séance de tirs au but. «Forcément, quand c’est le cas, il faut un brin de chance aussi. Je me souviens d’ailleurs de mon penalty tiré en quarts de finale à Thoune, raconte Steeve Devolz. Lorsque c’était mon tour, je ressentais énormément de pression. Il avait plu, le terrain été très gras. Au moment de m’élancer, je prévoyais d’ouvrir mon pied. Mais là, j’ai directement senti que le ballon n’allait pas bien partir. Je m’étais trop penché en arrière. J’ai vu le ballon s’envoler, j’étais certain qu’il allait finir sa course au-dessus. Et j’ai finalement tiré juste sous la latte… »

Ce soir-là, il y avait un mariage dans l’hôtel. On nous avait dit que l’on n’allait pas entendre les festivités…

Steeve Devolz

Préparation… mouvementée

Aujourd’hui encore actif dans le football – Steeve Devolz est vice-président au FC Echallens, le club de ses débuts – il se rappelle bien des jours qui avaient précédé la finale contre Servette. «Il y avait de la pression dans le groupe, c’est normal. Mais de la bonne pression. Pour ne rien aider, nous avions perdu notre gardien Florent Delay sur blessure, quelques jours avant la finale.» L’équipe était partie trois jours en Alsace pour préparer ce match. «Ce n’était pas franchement la coutume à cette époque de faire des mises au vert. Les rendez-vous se faisaient normalement assez tardivement, quelques heures avant le coup d’envoi.»

L’ancien joueur d’YS sur « son » terrain des Trois Sapins, à Echallens.

Et puis la veille de la finale, une surprise attendait les joueurs et le staff d’Yverdon Sport. «Il y avait un mariage dans notre hôtel. On nous avait garantis qu’on n’allait pas entendre les festivités. Au final, le personnel était passé dans les chambres pour nous demander si nous ne voulions pas des bouchons pour mettre dans les oreilles

21 ans plus tard

Steeve Devolz regrette évidemment le scénario de la finale (ndlr : perdue 3-0) même s’il en retient d’excellents souvenirs. «Dans une carrière, ce n’est pas rien. Les journaux parlent aujourd’hui beaucoup du parcours d’Yverdon Sport. Récemment, j’ai lu que la dernière fois que le club avait atteint la demi-finale, c’était justement il y a vingt-et-un ans. Je me suis dit : mais attends, c’est quand tu y étais, en fait ! » Yverdon Sport fera-t-il aussi bien cette saison ? Réponse le 21 avril au Stade municipal, avec la réception du FC St-Gall.

Nous remercions Steeve Devolz pour le temps accordé et lui souhaitons le meilleur pour la suite !

© Photos : Flashpress/ Allenspach 

#AllezYS

YS REMPORTE LE DERBY VAUDOIS !

YS REMPORTE LE DERBY VAUDOIS !

L’entraîneur d’YS Uli Forte l’avait annoncé avant le match : son équipe voulait remporter le derby vaudois de Challenge League après trois premières tentatives avortées cette saison (deux nuls et une défaite). YS l’a fait ce samedi en l’emportant 1-0 à la Pontaise.

Rien ne semblait pouvoir empêcher Yverdon Sport d’aller chercher son premier derby vaudois de la saison en Challenge League, ce samedi à la Pontaise. L’état d’esprit affiché face au voisin du Stade-Lausanne-Ouchy a été irréprochable et a permis aux joueurs d’Uli Forte de remporter trois points précieux après un revers assez sec concédé une semaine plus tôt sur son terrain contre le FC Vaduz (4-1). Contre le SLO, YS a attaqué et a défendu à onze et a tout fait pour ressortir vainqueur de ce derby. Même si les Lausannois ont poussé en fin de match, William Le Pogam et ses coéquipiers ont tenu pour bon pour ramener les trois points dans la Cité thermale (victoire finale 1-0).

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Steve Beleck. L’attaquant d’YS a parfaitement conclu de la tête une action qui a vu William Le Pogam centrer délicieusement pour son coéquipier au point de penalty. De retour en tant que titulaire, le capitaine d’YS a réalisé un match plein sur le côté gauche de la défense dans le nouveau dispositif choisi par Uli Forte pour débuter cette rencontre contre le SLO. Anthony Sauthier, Nicolas Gétaz et Miguel Rodrigues ont également été aligné dans la défense à quatre et ont montré une excellente solidité.

Solides et conquérants

Si les Verts sont parvenus à conserver leur avantage, ils le doivent aussi à un dernier rideau hermétique au possible. Ce dernier a été parfaitement incarné par Kevin Martin, auteur de parades assez extraordinaires tout au long du match. Le portier d’YS est en plus allé chercher un penalty tiré par Zachary Hadji en fin de rencontre (84e) avant que l’attaquant du SLO ne soit contré par une myriade d’Yverdonnois venus l’empêcher de prendre le rebond après sa tentative.

Cette victoire obtenue contre le voisin fait un bien fou avant la réception de Schaffhouse, le 18 avril, et de St-Gall, en Coupe de Suisse trois jours plus tard. Elle permet en outre de faire le plein de confiance.


La galerie photos :

© Photo : Flashpress/ Allenspach

#AllezYS

PAUL-ANDRE CORNU : « A CE STADE, ON PENSE SURTOUT À LA GESTION »

PAUL-ANDRE CORNU : « A CE STADE, ON PENSE SURTOUT À LA GESTION »

Président d’Yverdon Sport de 2000 à 2011, Paul-André Cornu a vécu de l’intérieur l’aventure en Coupe en 2001. Il en retient des souvenirs extraordinaires, mais se souvient aussi du défi logistique que représentait cette finale pour un comité alors restreint en nombre. Deuxième épisode notre série sur les « Yverdonnois de 2001 ».

Paul-André Cornu a gentiment accepté de revenir avec nous sur l’unique finale de Coupe disputée jusqu’à ce jour par Yverdon Sport. 21 ans après, l’ancien président d’YS a les souvenirs intacts et garde de ce parcours un souvenir unique. Malmené en championnat (LNA) à l’époque, YS avait surpris à peu près tout le monde en éliminant les adversaires les uns après les autres : Soleure (1/16), Zürich (1/8), Thoune (1/4) puis Lausanne (1/2).

«La Coupe de Suisse, c’est un peu dans ma nature, raconte Paul-André Cornu. Je suis un fervent défenseur de cette compétition, qui a d’ailleurs peut-être perdu en attractivité ces dernières années. Mais Yverdon Sport a toujours eu une histoire un peu particulière avec. Je me souviens bien de cette édition 2001. Lors de chaque match, il y avait quelque chose de très fort qui se créait dans l’équipe.» Et à la clef de ce formidable parcours, une qualification pour la finale, disputée à Bâle dans un Parc Saint-Jacques flambant neuf contre le « grand » Servette FC.

Paul-André Cornu et Lucien Favre, ici à Genève lors d’un match contre Servette au mois de mars 2000.

Une mise au vert « discrète »

Cette finale, perdue 3-0 contre les Grenats, l’ancien président d’YS l’avait pourtant minutieusement préparée avec son comité de l’époque, tandis que les supporters eux-mêmes avaient mis la main à la pâte concernant la gestion du déplacement. La veille du match, alors que joueurs et staff étaient déjà en Alsace, non loin d’où se tenait l’ultime duel, le comité d’YS et son président avaient expressément fait le déplacement pour montrer à leurs joueurs qu’ils étaient derrière eux. Avant de revenir à Yverdon dans la même soirée, pour finalement repartir le lendemain en direction du Parc Saint-Jacques : «On ne voulait pas se mêler de la préparation de l’équipe. L’objectif de notre venue était simplement de manifester notre soutien. L’équipe n’avait pas forcément répondu aux attentes en championnat. Elle venait en revanche de faire un parcours fantastique en Coupe de Suisse. L’opportunité était exceptionnelle

Paul-André Cornu, c’était aussi un président très proche de ses joueurs. Un homme fort qui a toujours mis un point d’honneur à ce que son équipe soit habitée d’un état d’esprit au-dessus de la moyenne, en intégrant toujours des joueurs aux cultures diverses, capables d’apporter à un groupe des qualités humaines uniques, et ainsi le renforcer. «C’est d’ailleurs assez symptomatique de voir que le but qui nous a qualifié en huitièmes de finale contre Zürich (ndlr : victoire 1-0) découle d’une action entièrement brésilienne. Un centre de Cavalho pour une réussite de Gil. On était une véritable famille.»

Champagne, mars 2022 : Paul-André Cornu et Gil se retrouvent !

Il suffit de voir les liens qu’entretient aujourd’hui encore Paul-André Cornu avec ses anciens joueurs pour comprendre à quel point l’ancien président d’YS se montrait dévoué pour son club et sa première équipe. En 2001, les hommes de Philippe Perret le lui avaient bien rendu en réalisant ce formidable parcours. «L’équipe était très soudée, personne ne trichait. Chacun faisait son boulot et assumait ses responsabilités.»

Cette fois, YS jouera devant son public

Il y a un peu plus de vingt ans, Yverdon Sport avait évolué à l’extérieur lors des quarts et de la demi-finale. Aujourd’hui, les Verts pourront s’appuyer sur le soutien de leur public pour tenter de créer l’exploit. «C’est une chance de pouvoir vivre un match pareil dans le Nord vaudois. J’ai le souvenir d’avoir accueilli St-Gall à l’époque. C’était un véritable défi. Ils avaient annoncé 800 personnes, mais s’étaient déplacés encore plus nombreux. Au dernier moment, nous avions organisé une vente de billets dans le train qui menait les fans à Yverdon. Cette année encore, il y aura du monde !»

Nous remercions Paul-André Cornu pour le temps accordé à se remémorer ces magnifiques souvenirs. Nous vous donnons rendez-vous le 21 avril au Stade municipal pour la demi-finale contre St-Gall !

© Photos : Flashpress/ Allenspach

#AllezYS

VINCENT CAVIN : «EN COUPE, LES COMPTEURS SONT REMIS À ZÉRO»

VINCENT CAVIN : «EN COUPE, LES COMPTEURS SONT REMIS À ZÉRO»

Entraîneur-assistant de Murat Yakin en équipe de Suisse, Vincent Cavin était de l’aventure en 2001 lorsque Yverdon Sport a atteint sa première et unique finale de Coupe de Suisse jusqu’ici. L’enfant de Donneloye a accepté de revenir avec nous sur cette épopée en marge de la demi-finale contre St-Gall du 21 avril, pour le premier épisode de notre série sur les « Yverdonnois de 2001 ».

Milieu de terrain, Vincent Cavin ? Pas vraiment, aux yeux de son entraîneur Philippe Perret ! En 2001, le Nord-vaudois revient à Yverdon Sport après être passé par Lausanne et Bellinzone. Avec YS, le club de ses débuts dans le monde professionnel, Vincent Cavin vit une saison sportive 2000-2001 compliquée en championnat (LNA), alors que son équipe ne répond pas tout à fait aux attentes de la première division nationale. Sur le plan personnel, il se sent aussi un peu coupable. Repositionné en défense centrale – suite à diverses blessures dans l’effectif – alors qu’il est habitué à jouer au milieu, Vincent Cavin et ses coéquipiers encaissent passablement de buts. En première ligne, il accuse le coup. Il veut laver l’affront. Et la Coupe arrive. Elle représente une formidable opportunité de réagir.

«En championnat, nous étions en-dessous de certaines équipes, c’était assez net. Mais en Coupe, il se passait toujours quelque chose de spécial. A force de passer des tours, cela nous donnait énormément de positivité.» La réussite semble être du côté des Verts. Ils s’imposent par deux fois au bout des penalties : en quart de finale contre Thoune, puis en demies contre le Lausanne-Sport. A chaque fois à l’extérieur. «Pourquoi ça fonctionnait si bien ? Difficile à dire, mais au coup d’envoi d’un match de Coupe, les compteurs sont remis à zéro. Le championnat, c’est une compétition régulière. La Coupe est ponctuelle, l’exploit est toujours possible.» Cette année-là, il l’a été à de nombreuses reprises. Vincent Cavin et ses coéquipiers étaient donc allés jusqu’en finale avant de butter contre le Servette FC (0-3) au Parc Saint-Jacques.

Vincent Cavin ici avec l’équipe nationale, lors d’un déplacement à Lisbonne en octobre 2017.

Une histoire de pénalty

Cette aventure rappelle logiquement des souvenirs à l’actuel assistant de Murat Yakin en équipe de Suisse. «En ce temps, je n’étais pas un tireur de pénalty. Je ne l’ai jamais vraiment été du reste. Lors de la demi-finale à Lausanne, la séance s’était prolongée. Je devais être le huitième tireur et j’étais le prochain sur la liste. Sincèrement, je transpirais. Les pulsations grimpaient à une vitesse… Et puis la décision s’est faite juste avant que ce soit mon tour.» Yverdon Sport l’emporte au bout du suspense grâce un ultime pénalty transformé par Njohole Renatus. Sans que Vincent Cavin n’ait besoin de s’élancer.

«C’était une très belle expérience, malgré cette finale compliquée. Il y a eu certains faits de jeu aussi. Mais Servette s’était montré supérieur ce jour-là.» Le joueur de 26 ans est aligné en défense centrale pour cette finale, comme depuis quelques mois sous les couleurs d’Yverdon Sport. Janvier 2002, il prend la direction du Tessin pour retourner à Bellinzone. Et par la même occasion retrouver sa place de milieu de terrain, qu’il ne quittera plus jusqu’au terme de sa carrière.

«Ce repositionnement dans l’axe m’a vraiment appris énormément de choses. Jouer derrière, ça implique un autre type d’effort, un autre type de fatigue. Après les matchs, j’étais éreinté. C’était de la fatigue mentale. Derrière, Il y avait un peu moins de course, mais il fallait être attentif à tout. La moindre erreur de marquage, de positionnement, se payait cash, raconte Vincent Cavin. En tant que joueur, je voyais le football comme un divertissement. Je me sentais tout de même un peu mieux au cœur du jeu. Mais ça a été une leçon pour ma carrière. Ensuite, j’essayais de me comporter au milieu comme je me comportais en tant que défenseur. Jamais je ne voulais laisser passer l’adversaire.»

La séance de tirs au but contre Lausanne, lors de la demi-finale. Quel suspens !

Un exploit possible contre St-Gall

Vingt ans plus tard, le natif de Donneloye suit de près le parcours d’Yverdon Sport en Coupe cette saison. Il était d’ailleurs présent dans les tribunes du Stade municipal au mois de février à l’occasion de la demi-finale contre le LS, remportée devant 3’400 personnes (1-0). «Le public et l’ambiance ont galvanisé les joueurs. Si cette demi-finale devait se disputer à St-Gall, je crois que les chances d’YS auraient été très minces. Mais là, devant son public, l’équipe a les capacités de créer l’exploit, avance Vincent Cavin. Les dynamiques en championnat sont un peu opposées : tout semble sourire à St-Gall en ce moment. Mais je pense vraiment que, au coup d’envoi d’un match de cette importance, les dynamiques antérieures n’ont plus vraiment d’importance. Après, bien-sûr, il y a la gestion de l’enjeu qui joue un rôle important.»

Nous remercions Vincent Cavin pour le temps qu’il a nous a accordés. Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 21 avril (19h) au Stade municipal pour vive ensemble cette demi-finale historique de Coupe de Suisse !

© Photo : Flashpress/ Allenspach

#AllezYS